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EAN : 9782070663590
208 pages
Gallimard Jeunesse (19/03/2015)
4.4/5   20 notes
Résumé :
Anouch, treize ans, est Arménienne et vit en Turquie. En 1915, la population arménienne est chassée de chez elle, entassée dans des camps et exterminée massivement. Pour Anouch et sa famille commence un long et terrible exode. Ils parviennent à demeurer clandestinement en Turquie et s'organisent tant bien que mal pour survivre. Seul rayon de lumière dans cette terrible épreuve, Anouch rencontre Dikan, un garçon avec lequel elle se lie. Mais les deux amoureux sont bi... >Voir plus
Que lire après Dans les yeux d'Anouch : Arménie, 1915Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Anouch a 13 ans lorsque sa famille apprend qu'elle va être déportée de Turquie. S'en suivent cinq années d'exode, de faim, de peur, de souffrance mais aussi d'espoir grâce aux rencontres faites sur le trajet...
Un roman poignant puisqu'il s'inspire de la vie de la grand-mère de l'auteur, Roland Godel.
Comme beaucoup de personnes j'avais entendu parler du génocide arménien mais je ne connaissais pas les détails de cet enfer. J'ai trouvé très intéressant qu'un roman jeunesse aborde ce sujet à l'occasion du centenaire de cet événement marquant du XX° siècle.
J'ai suivi avec beaucoup d'émotions le parcours de la famille Melikian, les épreuves terribles qu'ils ont dû subir, leur courage mais aussi la solidarité de certains pour essayer de sauver ces arméniens de la mort.
A lire !
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Nous sommes pendant l'été de 1915, en Turquie, Anouch et sa famille vivent tranquillement en province dans la ville de Bursa. A la nuit, la police fait irruption dans leur maison et leur ordonne de prendre la route. C'est la début de l'exode, de la déportation.
A travers les yeux de cette jeune fille, Anouch, nous vivons de l'intérieur la fuite des familles, la peur, les tensions, la faim, le froid, la mort et les massacre, sur les routes, dans le trains. Mais nous avons également une vision de la solidarité, de l'entraide, du partage, des soutiens si faibles et disparates soient-ils, qui vont permettent à certaines familles de s'en sortir. Et malgré les difficultés, malgré les traumatismes de l'Histoire, les amours adolescentes, le partage des sentiments, les premiers émois, la fidélité dans l'amitié. Autant de moments qui montrent que la vie est également quelque chose de beau qu'il faut vivre à fond.
Ce roman évoque cette période dramatique et souvent passée sous silence de l'histoire de la Turquie, la déportation de milliers d'Arméniens, et leur mort programmée. Il y a cent ans, le premier génocide de masse d'un peuple, anéanti pour sa religion, ses croyances, par un autre peuple avec qui il avait vécu jusque-là en bonne intelligence. Il y a beaucoup d'intelligence, de sentiment, et parfois de la joie dans ce récit, il nous monte qu'on doit toujours croire en l'homme, qu'il faut garder espoir et avoir foi en l'avenir.
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Dans les yeux d'Anouk nous relate le parcours d'une jeune arménienne déportée avec toute sa famille en 1915. L'exode durera des années : des années à endurer les camps, le froid, les maladies, les dénonciations et ces massacres de masse qu'ont perpétrés les turcs. Une histoire qui fait froid dans le dos quand on sait qu'elle est très peu romancée. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur le premier génocide du 20e siècle dont on célèbre le centenaire cette année. Une lecture à la fois instructive et romanesque avec une jolie histoire d'amour entre anouch et le jeune Dikran. Je le conseillerai à partir de 15 ans.
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En 1915, Anouch, 13 ans, vivant à Bursa en Turquie surprend une discussion entre son père et le chef de la Police. Ce dernier leur apporte un ordre de déportation. Pour la famille d'Anouch, c'est le début d'une terrible aventure : la violence les compas de fortunes, les morts, la peur, la faim ... La rencontre de la jeune fille avec Dikran, un jeune déporté arménien de son age est une occasion d'espérer.
Un roman inspiré d'une histoire vraie, l'histoire du premier génocide du XXème siècle.

Un roman poignant, un témoignage des horreurs perpétrées et encore trop méconnues. Cette publication vient à point pour les 100 ans du génocide arménien.
Une écriture simple, comme le fil du récit lui-même, accessible dès 10 ou 11 ans.
Le personnage d'Anouch est touchant de même que sa famille. Ce sont des personnes simples qui ont eut la chance de faire les bonnes rencontres et de bénéficier des bonnes occasions.
La relation entre Anouche et Dikran est aussi très belle et poétique, simple et pleine d'émotions.
Un récit très émouvant pour moi qui suis d'origine arménienne.
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Livre noté à partir de 11 ans, mais salutaire à lire pour les plus grands également.
C'est un roman historique traitant du génocide arménien de l'été 1915, où l'on suit le destin de toute une famille arménienne grâce aux yeux d'une jeune adolescente. La famille Melikian possède un commerce de soierie, elle est aisée et bien installée, à Bursa, une ville du côté de Constantinople. Mais depuis plusieurs mois déjà le racisme et le rejet de la communauté arménienne par les turcs grandissent. L'empire ottoman est en guerre et les arméniens sont désignés comme des traîtres à la patrie.( + Leur religion est différente et leurs positions sociales suscitent la jalousie, car ils sont souvent des commerçants.) A travers les différents membres de la famille se dessinent des opinions différentes, ainsi qu'une manière différente d'endurer la persécution et la déportation. Sa famille est riche mais perd rapidement tout, entre fuite précipitée, backchich, prix exorbitants pour se procurer la moindre chose, etc Ils réussiront à se cacher et à ne pas aller au bout du voyage, d'où aucun arménien n'était revenu. Mais ils vivent dans des conditions extrêmement difficiles et précaires. La santé du jeune frère d'Anouch et de son grand père s'en ressentent d'ailleurs rapidement... Heureusement au milieu de ce drame naît une histoire d'amour extrêmement forte et pudique. Un peu de bonheur au milieu de toute cette misère.
Un roman très bien écrit. Extrêmement émouvant. le point de vue adopté est très intéressant. L'auteur ne s'étend pas sur les massacres proprement dit, mais en dit néanmoins suffisamment. Il s'est inspiré de l'histoire de sa grand mère et de d'autres récits de rescapés pour construire celui-ci, qui reste malgré tout une fiction. On ne passe pas loin du coup de coeur. Un livre à lire assurémment !

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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
03 novembre 2015
Loin de nous développer les atrocités de la guerre et de pointer du doigt l'inhumanité des uns envers les autres, Roland Godel, l'auteur, nous propose de voir à hauteur d'enfant.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Tu crois que c'est mal ce qu'on fait, le jour de Pâques ? Tu ne penses pas que c'est un péché?

Il m'a dévisagée en réfléchissant. Pour finir, il a déclaré:

- Si c'est mal de se faire un peu de bien dans un monde où tant de gens souffrent et meurent injustement, alors ça voudrait dire que notre dieu n'est pas bon. Et ça, c'est impossible !
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Ouvrez tout de suite, c'est la police !
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