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Citations sur Tarass Boulba (116)

La lune, longtemps après son lever, assistait encore au défilé des musiciens qui se rependaient dans les rues avec leurs bandouras, leurs tambourins, leurs balalaïkas arrondies, ainsi que des chantres que la Setch entretenait pour accompagner la célébration des offices et chanter les hauts faits du pays zaporogue
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Quand la tempête fait rage, elle n’est plus que de tonnerre et rugissement, gonflant et soulevant des lames que les faibles rivières ne sauraient soulever; mais quand le vent tombe et que le calme revient, alors , plus limpide que toutes les rivières, elle étale son miroir infini, éternelle caresse pour les yeux.
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« Fils, n’écoute pas ta mère ; c’est une femme, elle ne sait rien. »
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» Toute la surface de la terre semblait un océan de verdure dorée, qu’émaillaient mille autres couleurs. Parmi les tiges fines et sèches de la haute herbe, croissaient des masses de bleuets, aux nuances bleues, rouges et violettes. Le genêt dressait en l’air sa pyramide de fleurs jaunes. Les petits pompons de trèfle blanc parsemaient l’herbage sombre, et un épi de blé, apporté là, Dieu sait d’où, mûrissait solitaire. Sous l’ombre ténue des brins d’herbe, glissaient en étendant le cou des perdrix à l’agile corsage. Tout l’air était rempli de mille chants d’oiseaux. Des éperviers planaient, immobiles, en fouettant l’air du bout de leurs ailes, et plongeant dans l’herbe des regards avides. De loin, l’on entendait les cris aigus d’une troupe d’oies sauvages qui volaient, comme une épaisse nuée, sur quelque lac perdu dans l’immensité des plaines. La mouette des steppes s’élevait, d’un mouvement cadencé, et se baignait voluptueusement dans les flots de l’azur ; tantôt on ne la voyait plus que comme un point noir, tantôt elle resplendissait, blanche et brillante, aux rayons du soleil… ô mes steppes, que vous êtes belles ! »
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Mais face à la force russe, est-il des flammes, est-il des supplices, est-il une force au monde qui pourra jamais avoir le dessus !
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On sait ce que représente en pays russe une guerre entreprise au nom de la foi. Car il n'est point de force qui surpasse celle-là. Invincible et redoutable, elle est pareille au roc qui se dresse au milieu des flots tumultueux et changeants : du plein milieu de l'abîme marin, il élève vers les cieux ses parois infrangibles, lui qui n'est qu'un seul bloc compact et sans fissures.
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Mais nous n'allons pas troubler l'esprit des lecteurs en leur faisant un tableau de ces supplices infernaux, propres à faire dresser les cheveux sur la tête. Ils étaient le fruit de ce siècle grossier et féroce, où l'homme menait encore une vie sanguinaire, uniquement faite d'exploits guerriers, qui avaient trempé son âme, mais le rendaient inaccessible au moindre sentiment d'humanité. C'est en vain que de rares voix, isolées au milieu de leur siècle, s'élevaient contre ces atroces procédés.
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Taras les regardait l'un après l'autre. Il paraissait soudain en proie à une vive émotion : sur son visage rude et plein d'indifférence, l'espérance, comme une flamme irrésistible, avait jailli ; cette espérance qui vient parfois nous visiter lorsque nous avons atteint le fond du désespoir.
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Car s'il y a quelque chose qui cloche, c'est toujours sur le Juif que ça retombe ; parce que le Juif, tout le monde le prend pour un chien ; quand on est juif, pour eux, c'est qu'on n'est pas un homme.
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Mort, il était encore beau : son mâle visage, qui naguère encore respirait la force et possédait aux yeux des femmes une invincible séduction, exprimait toujours une merveilleuse beauté ; ses noirs sourcils, pareils à un velours funéraire, faisaient ressortir la pâleur de ses traits.
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