L’enfance est l’endroit le plus dangereux qui soit. Personne n’en sort indemne.
(...) Si l’on devait y rester toujours, on ne vivrait pas très vieux.
Quand on est jeune et qu’on part à la recherche de quelque chose d’extraordinaire, tout est beau et resplendissant; en chemin on commence par trouver quelque chose de juste bien.
It wasn't the cold river bottom I felt rushing over me
It wasn't the bitterness of a dream that didn't come true
It wasn't the Wind in the gray fields I felt rushing thought my arms
No no baby, baby it was you
Ce n'était pas le lit froid de la rivière qui m'emportait
Ce n'était pas la saveur amère d'un rêve jamais réalisé
Ce n'était pas le vent dans les champs gris qui me cinglait les bras
Non, non, c''était toi.
Bruce Springsteen, "Valentine's Day"
Le premier mensonge fut le plus dur, parce que c'était à sa mère que Sam mentait, et qu'il l'aimait et savait qu'elle ne voulait pas qu'il aille en enfer. Et puis, elle ne méritait pas ça, ni de lui ni de n'importe qui d'autre. Elle avait deviné qu'il mentait, il le comprit sur le champ. Et chaque mensonge était ensuite aussi clair et dur qu'une vitre en verre juste avant que le caillou ne la traverse.
Tout souvenir est une fiction, gardez bien ça à l'esprit.
Je ne crois pas à l'enfer, enfin il me semble. Je ne suis même pas sûr que le paradis existe. Mais je crois à la bonté. Je crois que c'est la seule chose qui compte. La seule qui restera de nous après notre départ.
(...) L'église, c'est l'endroit où l'on va, une fois par semaine, pour réfléchir et chercher au plus profond de soi si l'on est bien ce genre de personne qu'on espérait devenir, pour mesurer la distance entre cette personne et celle que l'on est vraiment (p. 149)
L'enfance est l'endroit le plus dangereux qui soit. Personne n'en sort indemne.
La vie a un charme qui jamais ne s’étiole. Même au cœur de la nuit terrifiante, la vie tend vers la grâce et jamais cette grâce ne nous abandonne.
L'enfance est l'endroit le plus dangereux qui soit. Personne n'en sort indemne.
[Etats-Unis, 1948]
Déjà à l'époque, il y avait des gens lassés de la vie à la campagne, au milieu d'objets qui avaient traversé les générations. Après la guerre, on voulait faire table rase. On aspirait au neuf, au moderne, et on sentait émerger un certain mépris pour ces existences passées dans la foi et la solitude, où pères et fils travaillaient la même terre, gravissaient les marches raides qu'avant eux leurs aïeux avaient gravies, parfois construites de leurs mains. (p. 107)