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Colette Sodoyez (Autre) Lizzie (Autre)
EAN : 978B07GBCHJY7
Lizzie (06/09/2018)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
3.77/5   13 notes
Résumé :
Diana Cooke est née avec le siècle. Dans une des plus belles maisons du Sud. Elle peut s'enorgueillir d'un patronyme qui remonte aux pères fondateurs de l'Amérique. Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s'en acquitter est au prix du sang : Diana doit se marier sous le signe de l'argent. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et le prestige de leur nom de famille sont bâtis ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Diana Cooke est née en Virginie au début du siècle dernier dans une famille de rentiers fauchés, propriétaires d'un manoir qu'ils n'ont plus les moyens d'entretenir. La seule solution qu'ils trouvent, pour sauvegarder le domaine, est de marier leur fille à un homme riche. La jeune fille accepte de se sacrifier mais se rend très vite compte qu'elle n'a pas fait le bon choix. Son mariage est un échec mais Diana compose avec la situation. Elle met au monde un fils dont elle a du mal s'occuper.

Quand son mari meurt, plusieurs années après, Diana se trouve sans un sou car la fortune est au nom de son fils. Elle vit avec un budget réduit, sans profiter de sa liberté retrouvée. Son fils grandit dans un pensionnat, loin de sa mère. A la fin de l'adolescence, il abandonne ses études pour retrouver Diana dans la propriété. Se rendant compte de l'injustice dont a été victime sa mère, il met le manoir à son nom, tout en lui donnant les moyens de le restaurer. On pourrait croire que tout est rentré dans l'ordre mais tel n'est pas le cas. le domaine va être le théâtre d'une tragédie dont les personnages sont (en plus de Diana et de son fils) un ami du fils, un restaurateur de livres et une décoratrice. Je ne vous en dirai pas plus...

J'ai choisi ce livre en pensant qu'il correspondrait au thème du challenge d'Enna (African American History Month). Ce n'est pas vraiment le cas même si la propriété de Diana fait partie d'un domaine qui a exploité des esclaves autrefois. Je ne regrette toutefois pas mon choix car l'histoire m'a tenue en haleine du début jusqu'à la fin. Je visualisais les lieux comme si j'y étais. J'ai trouvé le personnage de Diana très intéressant, peut être parce qu'en décalage avec son époque. Ce côté anachronique apporte, je trouve, un charme supplémentaire au roman. C'est la première fois que je lis cet auteur et je vais m'intéresser à ce qu'il a écrit par ailleurs.

Une nouvelle d'inspiration autobiographique "les trois lamentations" suit "Après l'incendie". Moins passionnante que le roman, elle n'est toutefois pas dépourvue d'intérêt et m'a permis de me plonger un peu plus dans l'ambiance du challenge "African-American History Month". En effet l'auteur évoque des souvenirs de son enfance, quand la ségrégation raciale était encore très prégnante. Nous suivons trois jeunes femmes qui ne sont pas dans la norme. Parmi ces trois "lamentations", se trouve une jeune fille noire particulièrement intelligente mais qui, par la force des choses, se tient à l'écart de ses camarades. le jeune homme tente d'aider à sa manière les trois jeunes filles. Nous verrez, si vous lisez la nouvelle, que la bonne volonté ne suffit pas toujours.
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Le lien fait sur la quatrième de couverture à Autant en emporte le vent est tout de même contestable... En tout cas, ce livre n'a presque rien à faire avec l'esclavage, toujours comme le prétend la quatrième de couv. C'est bien plus l'histoire d'une femme, belle et forte ou toute faible, allez savoir, au fond qui vit deux histoires d'amour très différentes et tout ça dans une atmosphère tendue de fin d'une civilisation à l'échelle d'une Famille, d'une Maison...
Vous trouverez bien plus puissant touchant à cette dernière thématique dans les Buddenbrook de Mann.
Quant aux histoires d'amour, qui finissent mal en général, vous en trouverez partout partout partout.
Livre que j'oublierai relativement vite.
Du même auteur, lisez Féroces. Très certainement.
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Ce roman m'a beaucoup plu. J'en ai été agréablement surprise. En effet, même si j'ai aimé les livres de Robert Goolrick que j'ai lus, j'ai tellement été traumatisée par «Féroces» que mon envie de tenter ses ouvrages se teinte de peur. Cet auteur n'étant jamais mièvre, il peut écrire une fresque familiale avec une histoire d'amour sans que cela soit niais.

Au départ, j'imaginais que les choses tourneraient mal: Diana veut pêcher un gros poisson, mais elle est quand même un peu naïve... Allait-elle se transformer en une femme froide et amère? Robert Goolrick a choisi une autre route qui m'a paru bien plus vraisemblable que ce que j'avais imaginé, car ce qui arrive est plus nuancé. Bien sûr, ce chemin n'est pas de tout repos pour l'héroïne, et on est forcément triste que cela tourne ainsi, mais tout est réaliste.
[...]
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On ne peut toucher tous les coeurs. On ne peut pas toujours donner à l'autre une raison de tenir bon. Mais parfois, disons une fois dans une vie, on reçoit une lettre avec une photo des Rocheuses par un matin brumeux, et on sait que l'on va survivre au moins un jour de plus. Et que, ce jour-là, on reprendra tout de zéro.
Parfois, au milieu du flot des petites choses, il en arrive de grandes.
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Après tout, il était son mari. Elle était persuadée qu'elle l'aimait, et lorsque ceux qu'on aime nous disent qu'on ne vaut rien, on les croit.
Elle avait basculé dans cet engrenage subtile et polymorphe qui transforme l'amour en carnage, et le mariage en tuerie.
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Le coeur des colibris bat si vite, que s'ils s'endorment, très souvent leur coeur ne peut plus repartir, et ils meurent.
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Ma cavalière était une fille époustouflante de beauté, du nom de Gicky, qui signifiait en gros "Neuneu". Dans le Sud, toutes les filles comme il faut avaient des noms ridicules, souvent tirés du vocabulaire des bébés.
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Imaginez un homme qui aperçoit une fleur splendide dans un arbre. Il tend le bras pour la cueillir, puis l'écrase entre ses mains. Son attitude n'a rien de rationnel. Pourtant elle dit clairement qui est cet homme.
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Vidéo de Robert Goolrick
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