Astérix, tome 10 : Astérix légionnaire

Astérix et Obélix vont rechercher Tragicomix, un gaulois enrôlé comme légionnaire, et pour cela s 'engager eux-mêmes dans l'armée romaine, en guerre contre ...elle-même. Grâce à cet album, j'ai eu envie de savoir qui était Pompée...Toujours aussi bon , je retrouve cet album toujours avec plaisir.

Ce tome là, fait partie de mes meilleurs souvenirs d'Astérix, avec le Domaine des dieux.

Je l'ai relu hier, et j'y trouve toujours autant de plaisir !

Les jeux de mots, les gags récurrents (poils aux dents), la façon dont Astérix et Obélix mettent à mal la légion romaine, le pauvre Obélix perdant tout ses moyens devant Falbala, les différentes nationalités des personnages qui s'engagent...

Un petit dossier sur cette guerre entre César et Scipion à la fin pour expliquer un peu les tenants et les aboutissants m'aurait bien intéressé...parce que là, j'y ai perdu mon latin :)

Bref, un très bon moment de (re)lecture :)

Dans l'irréductible village gaulois, Obelix se sent tout chose depuis qu'il a rencontré la belle Falbala. Mais le coeur de cette dernière est déjà pris et il se trouve que justement son fiancé vient de se faire enrôler de force dans l'armée romaine pour combattre en Afrique. Ni une ni deux, nos deux héros partent le libérer!

Relecture de ce tome savoureux d'Astérix, en hommage à Albert Uderzo qui vient de nous quitter.
Une histoire simple mais truffée de jeux de mot rigolo et d'humour léger. Un vent de légèreté qui nous fait bien sourire devant ses situations cocasses où les légionnaires romains sont tournés en ridicule devant Astérix et Obélix qui s'incorporent dans la légion afin de retrouver Tragicomix.

♫ Falbala-la-la, Falbala-la-la ♪ Mon coeur y voit Fal-ba-la-la-la ♪ Comme une chance comme un espoir ♪ (1)

Voilà ce qu'aurait pu fredonner Obélix s'il n'était pas resté muet comme une carpe devant la belle Falbala, sortant juste un "wghstrfg…" en lui offrant des fleurs.

Pas de chance pour notre livreur de menhir, la belle Falblala a plutôt envie de chanter ♫ Il était beau, Il sentait bon le sable chaud, Mon légionnaire ! ♪

Obélix amoureux mais n'hésitant pas à se mettre à la recherche de Tragicomix, la fiancé de celle qu'il aime, Idefix hurlant hurlant pour les arbres qui tombent et des pauvres instructeurs romains pleurant sur l'épaule de leurs collègues tant leurs nouvelles recrues leur en font voir de toutes les couleurs.

Cet album est génialisime ! Ne fut-ce que pour leur recherche du numéro d'affectation de Tragicomix et le fameux bureau des renseignements… Ah, si on pouvait faire comme Astérix, aller voir l'administration serait un plaisir.

Par contre, avoir Astérix et Obélix dans la bleusaille à former, ce n'est pas un plaisir et nos instructeurs légionnaires auront souvent des chagrins d'amour (running gag).

Toujours avec humour, notre auteurs brossent les nationalités en usant et abusant des clichés les plus gros, mais cela reste toujours bon enfant et il est aisé pour un lecteur de reconnaître les différentes nationalités présentes dans la légion en formation.

De l'humour à toutes les cases, des jeux de mots savoureux, des situations drôles, cocasses, hilarantes, le séjour de nos gaulois chez les légionnaires laissera des traces… Des larmes chez les romans, des larmes de rire chez les autres.

(1) Nicole Croisille - Un homme et une femme
Lien : https://thecanniballecteur.w..

Premier Asterix que je lis et je dois avouer que c'était très agréable, vivant et drôle. J'ai beaucoup aimé l'humour de l'auteur, notamment lorsqu'Asterix et Obelix ont dû aller se renseigner et ont été baladé d'un bureau à l'autre. Cela m'a rappelé une certaine administration hum hum bref.
Nos deux héros sont d'une gentillesse à tout épreuve et font preuve d'une grande volonté. S'enroler dans l'armée romaine pour se retrouver en Afrique et délivrer ce fameux fiancé, il fallait le faire quand même !

J'ai lu cette bande dessinée dans sa traduction chinoise et j'ai apprécié cette dernière. J'ai particulièrement apprécié les petites phrases de latin traduites en chinois classique !

Mais quel talent !

D'abord, la lecture des aventures d'Astérix à quelque chose de tellement régressif, une sorte de réconfort humoristique.
Ensuite, les dialogues et l'histoire sont d'une drôlerie, et d'une telle finesse avec ses nombreuses références et jeux de mots, c'est excellent !

Sans parler du contexte historique bien présent dans ce tome, je pense vraiment qu'il faudra conseiller aux plus jeunes de relire ces albums plus tard.

Il s'agit pour moi d'une relecture, j'ai découvert Astérix il y a maintenant bien longtemps, mais je dois bien avouer qu'à l'époque je n'avais pas saisi toute la subtilité des dialogues. C'est très bon !

Magistral.

Je crois que tout a déjà été dit dans les précédentes critiques.
Encore une fois (comme pour le tome 9) j'ai apprécié le scénario plus travaillé que sur les premiers épisodes.
Cette fois on trouve clairement 3 chapitres assez différents les uns des autres :
- Obelix amoureux... ce qui est une nouveauté sans le récit
- l' instructions des nouvelles recrues légionnaires : le prétexte aux gags sur les clichés de chaque nationalité.
- la mission en Afrique qui donne lieu aux fameuses bagarres avec les romains.

C'est comme un pot pourri de 9 volumes précédents.

Obélix est donc en réalité un gros...oups, grand, romantique. Son coeur s'enflamme subitement pour la belle Falbala. Problème : le coeur de cette dernière est déjà pris. Second problème : son bien aimé s'est retrouvé enrôlé de force dans la légion romaine, et combat en Afrique. Ni une, ni deux, Asterix et Obélix s'engagent eux aussi dans la légion romaine pour ramener à Falbala son fiancé. Et nos deux héros gaulois vont en faire voir de toutes les couleurs à leurs instructeurs, dans cet album au final plutôt réussi...

Pour sauver Tragicomix enrôlé de force dans la légion romaine, Astérix et Obélix s'engagent et partent avec l'armée romaine en campagne.
C'est le prétexte à un foisonnement de gags hilarants, en particulier sur les travers qu'avait probablement l'armée à l'époque où l'album fut publié.
Les légionnaires venant de tous les horizons sont très drôles et leurs échanges linguistiques sont excellents, particulièrement les calembours hiéroglyphique s du légionnaire égyptien...
Remarquable !!

C'est pour les beaux yeux de Falbala qu'Astérix et Obélix quittent leur village à la recherche de Tragicomix, le "bellâtre". Pour le retrouver sur le front d'Afrique du Nord qui oppose César à Pompée, ils se feront légionnaires à Rennes (Condate), animateurs surexcités d'une improbable escouade. Dans cet album, j'aim beaucoup la petite troupe de légionnaires venus des quatre coins de l'Empire. Et telle était sans doute la Légion au temps glorieux de Rome, même si l'histoire ne dit pas comment ces Goths, Egyptiens, Belges ou Bretons se sont retrouvés en Armorique. Ainsi, les auteurs s'amusent d'un genre nouveau de traduction, autour de la police de caractère ou de formulations typiques. J'aime aussi le passage au quartier général de la Légion à Rennes. La bureaucratie, la qualité de la nourriture inversement proportionnelle à la puissance de la Légion, la marche le dos chargé de sacs de pierre. Sans doute faut-il y voir ce qu'était l'armée française à l'époque de la publication... Souvent je cite cette remarquable réplique : "adressez-vous au bureau des renseignements, ils vous renseigneront". Tout l'esprit gaulois !