C’était toujours pareil, on avait l’impression que l’été durerait jusqu’à la fin des temps et puis tout à coup, un orage ou un coup de mistral venait tout foutre en l’air. L’été, c’est un peu comme la vie. Ça disparaît soudain et on a l’impression que ça n’a jamais existé.
- La haine, c’est la chose au monde la plus facile à faire germer,( finit-il par lâcher). Ça prend mieux que la vigne, mieux que l’olivier. Et les périodes de crise, quand ça va mal, agissent dessus comme de l’engrais.
Le racisme s’exerce toujours à l’encontre de l’ethnie la plus nombreuse, la plus voyante. A Marseille, les Arabes. (…) Mais ce n’est pas parce qu’il y a trop d’Arabes que nous devenons racistes, le racisme est en nous. Je le crois profondément ancré dans la nature humaine, dans son égoïsme, dans son besoin de domination, dans son sentiment d’insécurité qui déclenche le réflexe : se protéger contre tout ce qui n’est pas moi. (Pasteur Perregaux)
Le racisme, c’est comme les nègres, ça ne devrait pas exister ! Coluche
(…) une salle aussi désopilante qu’un hall d’hôpital.
Olivia croyait en son boulot. C’était presque une mission, pour elle, de faire aimer l’histoire et la géo à des ados boutonneux qui avaient la tronche ailleurs et qui préféraient le magazine Union au Mallet et Isaac. Elle me serinait à longueur de journée que l’histoire permettait d’éveiller les consciences politiques et que le jour où nos dirigeants voudraient nous transformer en troupeau de moutons, il leur suffirait de la supprimer des programmes scolaires.
"Qu'ils aillent se faire pendre où ils voudront! En aucun cas et à aucun prix, je ne veux des pieds-noirs à Marseille!" 'Gaston Deferre, juillet 1962)