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EAN : 9782377220366
240 pages
Jigal (15/05/2018)
3.9/5   26 notes
Résumé :
Lorsqu’on découvre le peintre Zach Nicholl, le crâne fracassé dans son atelier marseillais, son ami Clovis n’a qu’une pensée en tête : aider Emma, en charge de l’enquête, à retrouver l’assassin ! Zach s’était illustré dans le street art avant de devenir bankable et de fuir Belfast vingt ans plus tôt. C’est donc en Irlande du Nord que Clovis va chercher ce qui se cache derrière ce crime. Zach était l’un des artistes républicains auteurs des célèbres murals, ces peint... >Voir plus
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La couverture du dernier Gouiran en date est barrée d'un bandeau Grand prix littéraire de Provence 2018. Récompense méritée pour son oeuvre, car Gouiran n'a cessé de mettre en valeur Marseille, l'Estaque, le Rove, l'arrière pays, ses habitants, leur parler, leur accent, le pastaga et même la race de chèvre locale. Ses pages sont illustrées de sentiers dans les collines, d'odeurs de maquis, de plongées dans la Méditerranée et de souvenirs d'un passé avé l'accent.

Par contre, il est étonnant d'accoler ce bandeau à ce vingt-septième roman, L'irlandais, qui, s'il commence à Marseille, se déroule aux deux tiers, voire au trois quarts, à Belfast. Clovis Narigou, journaliste – éleveur de chèvres - fouineur invétéré, va s'intéresser au meurtre d'un peintre – tagueur nord irlandais exilé. Qui pouvait lui en vouloir ? le vol de ses toiles, assez cotées, est-il le motif du crime ? Ni une, ni deux, Clovis s'envole avec la veuve pour l'Irlande, où il a gardé des contacts du temps de ses reportages des années quatre-vingt.

L'occasion pour Gouiran de faire un (très) rapide topo sur les « troubles », qui ont opposé dans le sang les habitants de l'Ulster. Catholiques contre protestants, chacun pleurant ses morts. Au passage Gouiran fait montre d'une sympathie peu cachée pour l'action des différentes factions de l'IRA : IRA provisoire, IRA véritable, IRA continuité ; chaque organisation étant une scission de la précédente, portée par un projet plus intransigeant et jusque boutiste. Un aspect du livre qui déroute. Une bombe explosant au milieu de civils, quelque soit les motifs qui guident cet acte, reste un des pires crimes qui soit (comme par exemple, l'attentat à la voiture piégée d'Omagh le 15/08/1998, qui a fait 29 morts, quelques mois après les accords de paix du vendredi saint..).

Les oeuvres les plus récentes de Gouiran sont aussi celles où la vie sentimentale, et pour tout dire sexuelle, de Clovis Narigou prennent de plus en plus de place. Ici, entre une rouquine irlandaise et sa fliquette habituelle, Narigou navigue entre mensonges et parties de jambes en l'air. Un aspect du livre qui finit par s'étaler et occuper une bonne part de l'action.

Maurice Gouiran a magnifiquement su lier la Provence et l'Histoire locale, ou celle d'autres pays, dans plusieurs romans policiers historiques de grande qualité. Mais ce dernier livre laisse pensif.
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Clovis Narigou apprend de la bouche de Biscottin - avec quelques difficultés dues à des problèmes de dentier de son vieil ami - que Zach Nicholl, un peintre Irlandais de leur connaissance, a été assassiné dans son atelier à Marseille.

Il n'en faut pas plus pour que Clovis, après une petite hibernation dans ses collines au milieu de ses chèvres, reprenne du service pour découvrir qui s'est permis de s'en prendre à un pote.
L'Irlandais étant toujours resté discret sur son passé, ses amis ne connaissent de lui que sa période phocéenne, son épouse Irlandaise, et son parcours qui l'a vu s'illustrer dans le Street art avant de se laisser séduire par un certain confort au grand dam de quelques anciens compagnons de rue qui n'ont pas vu cette reconversion d'un très bon oeil.

Les maigres pistes suivies par la police sont celles d'un cambriolage qui a mal tourné – quelques toiles d'une valeur certaine ayant disparu -, d'un règlement de comptes dans le milieu de l'art mural, et d'une éventuelle résurgence du passé de l'artiste qui se serait d'abord illustré dans les quartiers de Belfast où les admirateurs de l'époque scrutaient plus son talent à travers la lunette d'un fusil.

Clovis, que la curiosité professionnelle attire vers une verte Érin qu'il affectionne tout particulièrement, profite de la proposition de la veuve du peintre qui cherche une bonne âme pour l'accompagner en Irlande et la soutenir dans la dure épreuve consistant à affronter sa belle-famille.
Fort d'un carnet d'adresses bien rempli depuis des reportages effectués pendant les heures sombres des troubles nord-irlandais, le reporter se charge de compléter les investigations de la police marseillaise, et plus particulièrement d'Emma, sa fliquette punk androgyne préférée, passablement remontée contre lui, et qu'il doit réapprivoiser après quelques mois d'abandon.

Ce qui ne l'empêche pas de succomber aux charmes d'une autre veuve, celle du frère de Zach abattu des années auparavant par les unionistes. Car c'est son point faible à ce brave Clovis, son talon d'Achille, il ne se contente pas de défendre la veuve et l'orphelin, il lui faut impérativement donner de sa personne pour consoler la veuve, et il semblerait que plus les aventures s'enchaînent et qu'il avance en âge, plus sa libido s'avère exacerbée.

Comme presque à chaque roman de Maurice Gouiran, l'intérêt se trouve autant dans le contexte et le cadre historique que dans l'intrigue elle-même, et j'avoue avoir enrichi mes connaissances sur cette période pourtant relativement utilisée en toile de fond de romans noirs. L'auteur nous éclaire sur l'évolution de l'IRA, l'organisation la plus connue des néophytes, dont les rangs sont régulièrement secoués par des scissions au fil des désaccords qui apparaissent entre partisans de l'apaisement et tenants d'une ligne combattante pure et dure. J'ai découvert avec surprise l'existence d'artistes portant la contestation sur les murs de Belfast à travers leurs fresques, au risque de se faire allumer par des snipers adverses, et plus globalement, la condition des femmes dans la société Irlandaise qui apparaît bien rétrograde.

Pour l'inconditionnel de l'oeuvre de Maurice Gouiran que je suis - et de ce fait particulièrement exigeant -, cet avant-dernier opus n'est vraiment pas le meilleur, tout en restant dans une honorable moyenne. J'espère que « Qaraqosh », le suivant et pour l'instant dernier en date, sera un cran au-dessus au niveau intrigue, et je ne saurais trop conseiller à Monsieur Narigou de prendre ses gouttes, afin que ses états d'âme et ses ardeurs d'ordre sexuel ne deviennent pas plus envahissants.
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Coup de 💓💓💓et aussi un Coup de Poing

Livre lu en deux jours, Coup de 💓💓💓: Une enquête menée par Clovis d'un côté, journaliste d'investigation, qui avait fait plusieurs reportages en Irlande du Nord dans les années 80. Plus traditionnel, deux flics essaient de retrouver le meurtrier de ce peintre irlandais assassiné à Marseille. En apparence sans histoire, même si son passé reste flou avant qu'il n'arrive en France.
J'ai beaucoup aimé la mise en avant du « Street Art » comme moyen d'expression de revendications et non pas simplement comme du vandalisme urbain. Une enquête qui met à mal le duo de policiers, en effet plusieurs pistes s'offrent à eux ; soufflées par un supérieur borné, raciste, misogyne et qui aimerait boucler rapidement ce dossier qu'il sent devenir épineux… Surtout lorsque l'Ira devient une piste…
Clovis, un personnage qui sort de l'ordinaire et des sentiers battus. Il suit son instinct et n'hésite pas à tout mettre en oeuvre pour retrouver l'assassin et si par la même occasion il peut plus de 20 plus tard retourner en Irlande, c'est tout bonus pour lui. Il est autant très intuitif et perspicace dans ses recherches et fait preuve de maladresses dans sa reconquête amoureuse. Un personnage attachant doté d'un certain humour.
J'ai été totalement conquise par ma lecture, la plume de l'auteur avec un style direct et parfois fleuri nous entraîne au fil des pages. Mêlant habilement suspense et faits historiques, alternant le passé et le présent, à travers les expériences de Clovis, il met en lumière une partie de l'Histoire de l'Irlande que j'ignorais…

A la fin de ma lecture, j'ai passé près de 3h sur Internet pour aller fouiller ce que j'avais lu…Croyant de manière candide à une fiction… Et là Coup de Poing : En effet, jusqu'à maintenant les conflits de guerre qui ont lieu en Irlande se résumait à ce que j'avais entendu dire : Un conflit entre Catholiques et Protestants. En gros les membres de l'Ira n'étaient que des fanatiques et des terroristes.
Or, l'Ira s'est formé au début du XXème siècle afin de rendre se soulever face à leur colonisateur : l'Angleterre. le choc que ça été pour moi d'apprendre cela.
Les différents récits de Clovis lors de ses reportages pendant les années 80, montre que ce rôle a perduré pendant près d'un siècle, en effet l'Irlande du Sud ayant obtenu son indépendance, les Anglais ont voulu conserver les provinces du Nord.
Bien sûr que dans les différentes branches de cette organisation dite « terroriste », la notion de religion dans ce conflit est présente. Mais pas que, lors du lancement de la grève de la faim par certains prisonniers dont un député, Margaret Thatcher prononcera ses mots « Nous ne négocions pas avec les terroristes ». En effet, en donnant ce statut à ces révolutionnaires qui souhaitaient leur indépendance, cela a permis de légitimer les actions des forces anglaises. En effet, « les assassinats d'opposants au régime et au dictat anglais » aux yeux du monde se traduisaient par « se sont des terroristes, nous combattons ce fléau pour la paix ». Cette grève de la fin évoquée fera 10 morts, alertera l'opinion publique et européenne mais sans résultat, sans résultat.
Alors je vous écris ces mots aujourd'hui, j'étais très jeune à l'époque et je suis peut-être encore naïve ; mais ce qui m'a révoltée dans ma lecture et ensuite dans mes recherches, c'est la non réaction de l'Europe. L'Angleterre était limite en guerre face à une de ses colonies à quelques heures d'avion de chez nous. Ils ont fait en sorte de créer des écrans de fumée afin de masquer la réalité. Et personne n'a bougé…
Il y a des lectures qui marquent, celle-ci restera sans doute très présente dans ma mémoire.

Je lirai bien-sûr d'autres livres de l'auteur…

Lien : https://www.facebook.com/les..
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Zach Nicoll, dit l'Irlandais, était devenu une figure locale comme graffeur puis artiste-peintre. Il était arrivé à Marseille vingt ans auparavant et avait débuté comme artiste de rue avant de s'établir dans un atelier. Ce qui n'avait pas plu à tous ses confrères qui l'avaient traité de lâcheur.

Des toiles ont été dérobées dans son atelier, ce qui pourrait laisser penser à un simple vol avec dommage collatéral. Emma Govgaline, et son binôme Sami sont chargés de cette enquête. Après avoir délaissé Emma, sa policière punkette favorite, durant ses trois mois d'hibernation, Clovis essaie de la contacter par téléphone. Peine perdue, elle ne daigne pas répondre. Elle est en colère après lui, à cause de sa défection, mais, tout à fait entre nous, elle aurait pu se déplacer et le rejoindre à La Varune.

Ceci ne nous regarde pas, et retrouvons Clovis chez Zach, où il rend une visite de courtoisie à Aileen, son épouse devenue veuve, en compagnie de Biscottin et de Raph, un ancien agent des RG. Elle leur demande de l'accompagner à Belfast afin de pouvoir enterrer Zach chez lui, dans la terre de ces ancêtres. Seul Clovis est disponible et accepte de l'escorter.

Clovis avait déjà effectué quelques reportages sur le sol irlandais, notamment dans la prison où Bobby Sands fut interné, et il propose au directeur du magazine Les Temps Nouveaux des articles dont il détaille les grandes lignes. Cela lui permettra de se renflouer quelque peu, il faut concilier l'utile à l'agréable.

Aileen n'est pas vraiment accueillie à bras ouverts par la famille de Zach, la mère, la soeur, et quelques autres dont Ghetusa, la veuve du fils aîné abattu par un snipper alors qu'il était sur un échafaudage avec Zach en train de taguer. Clovis va retrouver d'anciennes connaissances, recueillir des témoignages sur les années de guerre, ceux qui ont participé de près ou de loin aux Troubles.

Certains témoignages se contredisent, aussi bien sur les agissements de certains membres de l'IRA, que sur ceux de Zach. Si les hommes jouent une part active, celle des femmes n'est pas à négliger. Car outre Aileen, la femme de Zach, Ghetusa la belle-soeur qui n'accepte pas d'être reléguée comme la veuve un point c'est tout, des égéries ont parfois bousculé cette prédominance machiste. Ainsi Breena, combattante féministe au sein de l'IRA, une figure difficile à cerner, d'autant plus qu'elle est décédée dans des conditions troubles, mais qui n'acceptait pas de rester mère, ou femme, au foyer.



Plus qu'une histoire doublée d'une enquête sur la mort de Zach, du vol des tableaux, qu'Emma et Sami pensent avoir résolu en arrêtant des vendeurs à la sauvette qui en possédaient quelques exemplaires, c'est un nouveau coup de poing, ou de pied, que Maurice Gouiran donne dans des dessous historiques.

Finalement, les Troubles n'avaient été qu'une guérilla de pauvres, exploitée par les riches.

Une diatribe, non seulement envers l'ignominieuse Miss Maggie, mais également envers ceux qui se sont affrontés, aussi bien Anglais, que Catholiques, Nationalistes divisés, Protestants aussi, ceux qui s'érigent en intégristes. Maurice Gouiran met également l'accent sur la condition féminine bafouée en Irlande, un sujet qui ne fait pas la Une des médias, alors que les pays du Proche et Moyen Orient sont très souvent critiqués négativement pour leur concept machiste. Avant d'aller balayer devant chez les autres, il faudrait regarder si son porche n'est pas crasseux.

Face à mon étonnement, il soutint que la femme irlandaise ne pesait pas lourd dans la communauté catholique et républicaine. Elle était là pour pondre des gosses, les élever, prier Dieu et obéir à son mari.

Retrouvez la chronique complète sur le blog ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le conflit Nord Irlandais, que l'on désignait souvent, (pudiquement ?) sous le terme "Les Troubles", et qui a déchiré l'Irlande du Nord pendant quelques décennies en faisant plus de 3000 morts, de part et d'autres des belligérants, les membres de l'IRA, les forces britanniques et de nombreux civils, sert de toile de fond à cette énigme policière.
Pour trouver le meurtrier de son ami Zach Nicholl, un peintre irlandais qui avait quitté son pays juste après la signature des accords de paix de 1998, Clovis accompagne sa veuve en Irlande pour enterrer Zach sur sa terre natale. Il y retrouve quelques uns de ceux qu'il avait rencontrés en 1981 alors qu'il effectuait un reportage sur le conflit à Belfast.
On a retrouvé quelques unes de ses toiles au marché aux Puces ... Quel rôle ont joué les receleurs dans cette affaire ?
Les pistes pour retrouver le coupable divergent. Zach avait commencé sa carrière de peintre avec "le street-art", puis il avait préféré s'installer dans un petit atelier derrière le Vieux-Port et il avait délaissé les fresques murales, les tags et les graffitis pour peindre des toiles. Une vengeance, venue d'Irlande ou de ses anciens condisciples marseillais jaloux de son succès ? Un cambriolage qui se termine mal ? Une dispute conjugale ? Une maîtresse mécontente ?...
Clovis n'en écarte aucune, il met son flair et ses compétences de fin limier au service d'Emma, sa fliquette préférée en charge de cette affaire.
Cet Irlandais est pour Maurice Gouiran l'occasion de jeter un éclairage sur ce conflit et sur la condition des femmes irlandaises, celles d'hier comme celles d'aujourd'hui. Il glisse, au passage, une allusion aux bébés morts du Home de Tuam ...(Il n'en faut pas davantage pour se précipiter sur son PC et demander quelques informations supplémentaires à Mr Google !)
Une histoire comme j'aime : énigme, humour, suspense, une histoire dans L Histoire.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, le moindre événement exacerbe les passions. Quand nous fêtons la Saint-Patrick ou l'insurrection de Pâques, quand les autres célèbrent ce foutu 12 juillet, l’atmosphère est électrique. On sent que tout peut dégénérer à la moindre étincelle. Il faudra du temps pour gagner la sérénité...
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Alors, je m'étais baladé, trois mois durant et sans jamais quitter son fauteuil, de la Russie de Dostoïevski à l'Amérique de Mailer en passant par la Catalogne de Montalban. J'avais parcouru, l'espace de quelques pages, les chemins tracés par Orwell, Cohen ou Steinbeck. Je m'étais laissé bercer par les mots et les images, les révoltes et les amours, au point de croire naïvement que la raison d'être au monde était toute entière contenue dans le verbe des écrivains et non dans les courbes de croissance, les progressions à deux chiffres et la rigueur prônée par les gouvernants.
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Un jour le projet Euroméditerranée s’étendra jusque là, expliqua-t-elle avec de grands gestes. Alors des messieurs bien habillés viendront nous expliquer qu’il est urgent de détruire ces logements insalubres et dangereux pour construire du beau, du neuf, du confortable afin d’accueillir de jeune cadres propres sur eux, imposables et sans accent qui ne viendront jamais. Mais entre temps on aura viré toute la populace. Pour la repousser où ? Plus loin, toujours plus loin.
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Ici, on ne gère pas le problème. On se contente de regarder ailleurs. Ce quartier est pourri, qu’importe : on focalisera les caméras sur le Mucem, la corniche ou l’ombrière du vieux port. Les stades de foot des quartiers sont à l’abandon, on montrera le stade vélodrome refait à neuf mais qui n’appartient même pas à la ville. Les piscines se délitent et ferment mais on s’en fout, on a la mer…
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Au Beau Bar comme ailleurs, l'habit ne faisait pas le moine (c'est ce que les accrocs du comptoir avaient traduit, avec une déception non dissimulée, par " la jupe à ras la fente ne fait pas la pute").
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Maurice Gouiran, en plein confinement, vous parle de ses longues journées de travail ! Et comme c'est un homme multi casquettes… attendez-vous aux surprises !
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