Tout individu aspire à un idéal de beauté absolu. Son désir le conduit à en poursuivre les manifestations concrètes et, parfois, à leur témoigner une vénération excessive. En leur vouant un culte, en s’identifiant à elle, il a l’illusion de participer de leur beauté
(Fayard, p.219)
En fait, des scandales de ce genre, il s’en produit souvent. Que voulez-vous, ces professeurs s’imaginent que leurs proclamations peuvent changer le cours de la littérature israélienne, voire influencer le destin du monde [...]
(Fayard, p.135)
La force de l’art réside dans sa capacité à exprimer, chaque fois de façon différente, les préoccupations communes à toute l’humanité. (Fayard, p.290)
« Toutefois, il convient de dire, à sa décharge, que ce poème a été composé au Goulag il y a plus de trente ans et que son auteur, d'une part, n'avait pu achever ses études en hébreu et, d'autre part, se trouvait coupé des grands courants de la culture européenne. A vrai dire, ce sont les circonstances exceptionnelles et la période tragique dans lesquelles il a été écrit qui font de ce poème une œuvre remarquable. S'il avait été conçu ici, dans ce pays, au cours des années 50 ou 60, qui parmi nous l'aurait considéré comme un bon poème ? »
- Un peu naïf, vous ne trouvez pas ? Comme vous en doutez, je suis en complet désaccord avec vous. Je crains que n'ayez pas compris grand chose à Nietzche ou à vos autres lectures. Mais pour un flic, ce n'est pas mal...
Un cheval a beau traverser l'océan, il reste toujours un cheval.