AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'orpheline de Salisbury (18)

Ce n'est pas parce que les gens sont riches qu'ils ne sont pas cupides.
Commenter  J’apprécie          276
Depuis que je suis rentré dans la police, j'ai rencontré un certain nombre de meurtriers. S'ils ont un point commun, c'est le fait de se croire très malins. Tous ont aussi la capacité d'adopter diverses attitudes - poli, maussade, colérique, charmeur... - selon ce que commande la situation. Aucun des monstres protéiformes des anciennes légendes ne peut égaler leur don pour la métamorphose.
Commenter  J’apprécie          220
Les Londoniens sont fiers - et à juste titre - de l'éclairage au gaz qui a rendu leurs rues plus sûres à la nuit tombée qu'elles ne l'étaient du temps de leurs aïeuls. Les Londoniens respectables , devrais-je préciser, car quantité d'individus préfèrent pour leur part qu'aucune lumière ne viennent déranger leurs activités.
Commenter  J’apprécie          190
Quels que soient l'adresse de son tailleur, le prestige de l'école dont il est diplômé ou les cercles qu'il fréquente, un mufle reste un mufle.
Commenter  J’apprécie          190
Cet infâme brouet s'enroule autour de chaque chose comme un voile crasseux et jaunâtre, se glisse dans les maisons, sitôt la porte entrouverte et profite du moindre interstice aux fenêtres. Non sans perversité, les Londoniens en tirent néanmoins une certaine fierté. En matière de brouillard, personne ne leur arrive à la cheville.
Commenter  J’apprécie          170
Quels que soient l’adresse de son tailleur, le prestige de l’ecole dont îl est diplômé ou les cercles qu’il frequente, un mufle reste un mufle. Et ce jeune freluquet faisait indéniablement partie de l’espèce, en dépit de sa veste élégante, de son linge délicat, de sa canne à pommeau d’ivoire et de sa riche marraine dont il guignait à n’en pas douter l’héritage.
Commenter  J’apprécie          120
Nous avions fini de dîner, et des bruits en provenance de la cuisine nous avaient indiqué que Bessie faisait la vaisselle. Mais, à présent, le calme était revenu.
- Entre donc, Bessie !
Il y eut un instant de silence, puis la porte du salon s’entrouvit en grinçant, laissant paraître un nez et une bouche timides.
- Vous m’avez appelée, m’dame ?
- Oh, ne fait pas de manière ! s’écria Ben avec colère. Rejoins-nous plutôt que de tournicoter dans le couloir à nous écouter !
A ces paroles, la porte s’ouvrit toute grande et Bessie apparut, vibrante d’indignation.
- C’est faux ! protesta-t-elle. Je n’étais pas en train de vous écouter ! Je me trouvais là par hasard.
Commenter  J’apprécie          120
Aujourd'hui, on est plus strict s’agissant du travail des enfants dans les mines. Du moins, en théorie. Quand, le soir, je regarde brûler le feu dans ma cheminée, je ne vois pas des flammes joyeuses. Je vois des hommes éreintés, je vois des chevaux aveugles, et j’entends des rats courir quelque part dans la nuit.
Commenter  J’apprécie          80
Toquez à la porte d'un honnête citoyen, et il se comportera comme le dernier des coupables. En revanche, s'il vous accueille à bras ouverts et vous demande ce qu'il peut faire pour vous, c'est qu'il cache quelque chose.
Commenter  J’apprécie          50
En plus de l'assaut du froid, Londres subissait depuis une semaine celui d'une purée de pois suffocante et nauséabonde. Remontant la Tamise, la brume de mer venait à la rencontre du nuage de fumée charbonneuse que crachaient ensemble toutes les cheminées, domestiques comme industrielles. Ajoutez à cela les exhalaisons des locomotives qui vont et viennent dans nos formidables terminus ferroviaires, les dégagements des gazomètres géants, les effluves nauséabonds de la vase à marée basse, les monceaux de déchets putrides à l'arrière des taudis et l'innommable fange qui s'écoule dans les caniveaux, et vous obtenez la recette de ce que d'aucuns considèrent comme une "spécialité londonienne". Cet infâme brouet s'enroule autour de chaque chose comme un voile crasseux et jaunâtre, se glisse dans les maisons sitôt la porte entrouverte et profite du moindre interstice aux fenêtres. Non sans perversité, les Londoniens en tirent néanmoins une certaine fierté. En matière de brouillard, personne ne leur arrive à la cheville.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (259) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz sur le livre "Un intérêt particulier pour les morts" d'Ann Granger.

    Quel est le nom de famille de Frank ?

    Tibbett
    Parry
    Martin
    Caterton

    10 questions
    12 lecteurs ont répondu
    Thème : Lizzie Martin et Ben Ross, tome 1 : Un intérêt particulier pour les morts de Ann GrangerCréer un quiz sur ce livre

    {* *}