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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis toujours un peu stupéfaite par les choix éditoriaux qui peuvent être faits en matière de traduction des titres d'ouvrages en langue étrangère.

Et en l'occurrence, la difficulté est particulièrement frappante tant le titre français, La note américaine donc, est éloigné du titre original, qui, lui, avait quand même vachement plus de gueule: The killers of the Flower Moon: the Osage murders and the birth of the FBI.

Voilà, là on comprend de quoi on va parler!

1921, les WASP ont fait le ménage sur le sol américain et se rachètent une conscience en laissant se saouler à l'envi les membres des différentes tribus indiennes qu'ils ont parqués dans des réserves bien éloignées, histoire de pas choquer les dames.

Toutes? Non, une tribu embarrasse les autorités: le peuple Osage.

Les Osages vivaient sur les rives du Mississpi, comme Tom Sawyer, et ont été repoussés dans les rocailles de l'Oklahoma.

Les autorités ont évidemment tout mis en oeuvre pour dépouiller de tous biens, de toute culture et de toute dignité les Osages, mais elles ont sous-estimé leur intelligence...

Au terme de négociations honteuses par lesquelles l'Etat entendait obtenir la propriété du sol de la réserve, les Osages ont obtenu de pouvoir se réserver la propriété du sous-sol et donc, découvrit-on plus tard, de l'immense nappe de pétrole qui s'y trouve... (Bien fait!)

Des indiens millionnaires, voilà ce qu'étaient les Osages en 1921.

Alors quand les membres d'une famille commencent à disparaître dans différents "accidents", la communauté est aux aguets mais les tuteurs blancs des Osages ne sont pas pressés de résoudre l'affaire, tant ces disparitions profitent à leurs intérêts.

Les magouilles s'enchaînent et l'enquête piétine jusqu'à ce que le, alors tout jeune, J. Edgar Hoover (oui il a été jeune aussi), fraîchement nommé directeur du tout jeune également Bureau Of Investigation, embryon du FBI, se dise que ça ferait bien sur son CV de trouver un coupable et décide d'envoyer en Oklahoma l'un de ses meilleurs hommes, un vieux sheriff droit dans ses tiags, Tom White, pour mettre un coup de pied dans la fourmilière.

Tom White, au terme d'une enquête des plus éprouvantes, va mettre à jour une machination diabolique (c'est cliché, mais honnêtement, je ne vois pas d'autre mot) qu'on dirait tout droit sortie d'un film noir Hollywoodien (et qui devrait d'ailleurs trouver sa place sur nos écrans puisque Martin Scorcese (rien que ça) a acquis les droits du livre...)

Il faut dire qu'il y a tout dans cette histoire vraie: racisme, corruption, trahison et Hoover (pléonasme), et puis du pétrole, des bandits de grand chemin et un chic type qui restera dans l'ombre de son propre travail.

David Grann, à qui l'on doit notamment La cité perdue de Z, porté à l'écran par James Gray en 2016, livre une enquête particulièrement fouillée et fascinante et parvient, au-delà du sujet, à transcrire l'effervescence de ce début de siècle tumultueux.

Le récit souffre parfois de certaines incohérences, peut-être dues à la traduction d'ailleurs, ainsi que de certaines longueurs, mais la qualité documentaire, appuyée par la production de photographies de l'époque et des protagonistes, est telle que la lecture reste absolument passionnante.

La note américaine est la preuve que la réalité, bien souvent, dépasse la fiction.
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Les années 20, aux confins de l'Oklahoma….
Dans cet état, vit le peuple Osage sur des terres qui lui a été attribuée. Il s'avère que ces terres regorgent de pétrole ; et conformément à la loi, c'est le peuple Osage qui empoche les revenus engendrés de l'exploitation de l'or noir….Problème…

Suivent une série de disparitions, morts étranges, explosions… sans que dans un premier temps, les forces de police soient en mesure d'avancer dans leur enquête..

David Grann, compose ici une enquête journalistique extrêmement précise sur une série de ‘'faits divers'' à l'origine d'une des institutions les plus puissante des Etats-Unis. En effet, c'est à cette occasion, qu'un certain Edgard Hoover, alors patron d'OBI est dépêché sur les lieux pour faire la lumière sur les affaires.
L'OBI deviendra le célèbre et puissant FBI.

Cet essai s'appuie à faire donc la lumière sur les faits mettant en scène la question indienne, toujours délicate dans ce pays, mais aussi, et surtout, sur l'ascension d'un enquêteur hors pair qui va façonner à sa main une institution et ce pas uniquement à des fins judiciaires. En effet, Edgar Hoover est un homme ambitieux, ombrageux et assoiffé de puissance.

Ce récit est brillant de par son contenu, son originalité (le fait d'aller chercher des faits méconnus, mais à mon sens emblématique de ce sur quoi s'est bâti ce pays).

On le lit davantage comme un thriller que comme un essai tant son style est fluide, son contenu riche. L'ensemble est accessible et au final passionnant.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Cette enquête sur une série de meurtres contre une tribu indienne, en 1920 dans l'Oklahoma, est brillamment menée.
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Les pages se tournent. Vite. Très vite. Même quand on croit que David Grann ménage son lecteur en ouvrant des parenthèses où en stoppant l'enquête pour revenir aux germes de cette sordide affaire, on fait erreur. Imperceptiblement, les couches se superposent les unes aux autres, les traits s'affinent et la silhouette prend forme : les comptes-rendus rétablissent les contours, articles et photographies reconstituent la chevelure soyeuse, éléments et indices régénèrent l'épiderme, les détails brunissent délicatement la teinte, lentement se dessine un regard. Celui de Mollie. Non, celui des Indiens d'Osage. Celui de l'Histoire. Et il est fixé droit sur nous.

Le journaliste du New Yorker ne voit pourtant pas sa démarche comme un bras vengeur ou doigt inquisiteur même par procuration. Elle relève au contraire d'une volonté constructive (reconstructrice même), de l'ordre du bien commun. Son labeur à autant à voir avec l'investigation pure que la fouille archéologique ou l'ethnologie. le règne de la terreur peut renvoyer aux meurtres d'amérindiens survenus au début des années 20, il semble surgir des profondeurs de l'Histoire américaine, de l'âme bien noire de celles et ceux qui ont permis ou profité des outrages infligés aux héritiers légitimes de ce nouveau-monde. Si Grann ne remonte pas jusqu'au XV ème Siècle et les politiques coloniales expansionnistes, il n'a aucun mal à faire comprendre que les injustices ne sont pas arrêtées là. Les colons appelaient cela "Destinée Manifeste", les indiens utiliseront plutôt les termes d'invasion, d'agressions, d'exactions ou de campagnes d'expulsions (il y en aura beaucoup) pour qualifier le comportement des étrangers à leur égard. Plusieurs siècles vont passer, les stratagèmes mis en oeuvre vont évoluer dans la forme mais sur le fond, la dépossession et le pogrom restent les dénominateurs communs. Textes de lois, politiques d'assimilation, ségrégation, curatelle forcée ; tout est bon pour s'arroger les richesses ou propriétés amérindiennes. Surtout si elles abritent d'énormes réserves pétrolières. L'ouvrage dénombre une quantité effroyable de machinations immorales perpétrées dès la fin du XIXème siècle à l'encontre des administrés Osages, que la vague d'assassinats va mettre en lumière au niveau national. Bien des torts restent encore à réparer aujourd'hui. L'auteur n'a pas la prétention d'en faire autant, mais de témoigner de cette dette, de la Note américaine.

L'ambition est écrasante, le style sera lui simple. Faire tenir le travail d'une vie (voire deux) en moins de 400 pages s'apparente à une prouesse. Il s'agit de rendre hommage aux nombreuses victimes amérindiennes, à un grand héros oublié du FBI naissant Tom White, puis de relater l'enquête, de ses balbutiements à ses tournants, à coups de révélations et retournements tous aussi glaçants les uns que les autres. En filigrane, l'écrivain dresse le portrait d'une nation déjà mue pour et par le profit, sans parler de son système bureaucratique grignoté par les intérêts privés. Inutile d'ajouter que dans une telle configuration, les morts Osages furent révélateurs d'un mal souterrain. Que David Grann entend faire remonter à la surface. le livre est à la lisière entre le récit historique et le thriller. Comme de juste, la narration n'a aucunement besoin de respecter un cahier des charges y compris dans sa structure. La plupart des protagonistes auront droit à une présentation complète sans que ces apartés deviennent redondants. À l'inverse, ils participent à la constitution d'une mosaïque sociale variée où les valeurs ne se mesurent pas au titre mais aux principes. le bilan sera pour le moins mitigé, l'humanisme de certain.e.s ne pouvant occulter la perfidie ou la lâcheté de tant d'autres. David Grann prend également le parti de livrer les clés de l'enquête à la moitié de l'oeuvre. Reste la résolution, me direz-vous. Ajoutez une dizaine de pages, pas plus. Que reste-t-il alors ? Ce que L Histoire officielle a survolé, beaucoup donc.

À la grâce d'une ellipse de presque 90 ans, on retrouve le journaliste errer dans les ruines d'un passé incertain mais jamais oublié. Au fil de ses rencontres avec les descendants de victimes amérindiennes, de nouvelles perspectives s'ouvrent sur d'anciennes zones troubles. Grann dépoussière, décortique et rapièce les faits. La justice n'ayant pu faire son oeuvre, le temps lui peut donner la pleine mesure de son manque. L'ambition n'est pas de refaire L Histoire, plutôt de la restaurer. Dans sa globalité. Une "nouvelle version" encore plus effrayante dont la contribution à la prise de conscience sera peut-être la seule consolation. Mais elle est de taille. À en juger par les suites (une adaptation par Martin Scorsese !) le cinéma pourrait fort bien offrir à La Note américaine une caisse de résonance encore plus puissante. Et ainsi pousser un maximum de gens à croiser ce regard, celui de l'Histoire.
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C'est une part sombre et méconnue de l'histoire des Etats-Unis que nous donne à découvrir David Grann dans son roman « Killers of the flower moon ».

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« L'Histoire est un juge impitoyable. »
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Dans l'Amérique des années 20, le peuple des Osages est l'une des rares tribus Amérindiennes à ne pas avoir été décimée par les guerres autochtones et les maladies. Cependant, dans un pays où la couleur de peau prime sur tout - à l'exception peut-être de l'argent - les Osages n'échappent pas au sort qui est réservé aux leurs et se retrouvent parqués dans une réserve de l'Oklahoma qu'ils ont acheté.
De ce sol aride que tout le monde pensait pauvre naît la richesse de ces Indiens qui découvrent sous leurs pieds l'un des plus gros gisements de pétrole des Etats-Unis.
Cette source de prospérité devient rapidement une source de deuil pour ces nouveaux milliardaires dont la communauté se retrouve peu à peu décimée par une série de morts inexpliquées …

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« Qui de ces gens sont les véritables sauvages, la question se pose. »
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David Grann nous offre ici un récit haletant, mêlant tout à la fois enquête journalistique, récit historique et thriller qui me fait apprécier la non-fiction novel (moi qui n'en suis pas très adepte).
Son nouveau roman, « Les Naufragés du Wager », me tente d'ailleurs énormément !
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LA NOTE AMÉRICAINE de DAVID GRANN
Le peuple Osage a été repoussé de terres fertiles en terres incultivables jusqu'à des tas de cailloux aux confins de l' Oklahoma. La routine de l'époque qui consistait à parquer les indiens et les abandonner. Problème ? L'intégralité de leur désormais territoire s'avère être un des plus riches en pétrole. Et contractuellement, le sous sol et ses produits extraits sont la propriété des Osage. On est au début du 20 ème siècle et un certain nombre de morts assez peu naturelles surviennent au sein de la population Osage, désormais riche, dont les enfants fréquentent les meilleures universités et qui ont des employés de maison blancs! Juste retour de l'histoire. Mais bien sûr les rapaces veillent et feront tout pour récupérer des dollars.
Travail de journaliste et de romancier, vous ne lirez pas ce livre pour sa qualité littéraire mais pour cette passionnante enquête, qui , si elle ne lève pas intégralement le voile sur cette affaire qui durera des dizaines d'années, mettra en lumière cette histoire de la seule tribu indienne devenue hyper riche. Autre intérêt de ce livre, c'est que l'enquête policière de l'époque ayant été tellement lamentable, minée par les enquêteurs locaux aux ordres de politiciens plus véreux les uns que les autres, s'est créé aux alentours de 1935 ce que nous connaissons sous le nom FBI et dont le tout puissant patron était déjà J E Hoover! David GRANN est journaliste et romancier né en 1967 à New York. Ce livre a été finaliste du National Book Award.
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J'ai terminé La note américaine de David Grann où comment pendant le massacre d'une tribu indienne, devenue riche grâce au pétrole, le FBI s'est créé . Très instructif, une enquête rondement menée par l'écrivain. Pour ceux qui s'intéressent à l'Amérique du 19eme et 20eme siècle .
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La note américaine est une enquête minutieuse et détaillée sur la vague de morts suspectes survenues dans les années 1920 au sein de la tribu osage aux Etats-Unis. Les Osages, comme beaucoup de tribus indiennes, avaient été renvoyés de leurs terres ancestrales dans les années 1870 vers une région aride de l'Oklahoma où les instances fédérales installèrent leur réserve. Mais cette terre minérale révéla un sous-sol riche en pétrole qui fit des Osages un peuple riche et autonome. Ils vivaient de leurs rentes pétrolières, se faisant construire de belles maisons, conduisant de belles voitures, se permettant même d'employer des Blancs à leur service. David Grann révèle l'existence d'une machination visant à éliminer les membres d'une communauté afin de leur soutirer leurs biens : empoisonnement, assassinat, maison piégée, tous les moyens étaient bons. le Bureau of Investigation (qui deviendra le FBI), dirigé par le jeune Edgar G. Hoover, s'empare de l'affaire et délègue des anciens Texas Rangers sur place afin de résoudre l'enquête. En même temps que la découverte d'un génocide organisé, le lecteur assiste à la naissance des méthodes policières modernes (recoupement des indices, prélèvement des empreintes, reconstitutions des crimes, interrogatoires croisés…). Edifiant !
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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David Grann reporter au New Yorker a mené une enquête exceptionnelle sur les meurtres en série des Indiens Osages au début des années 1920, meurtres concomitants avec l'arrivée d'un jeune homme ambitieux à la tête du Bureau of Investigation, le futur FBI. Il s'appelle Edgar J. Hoover et il voit dans cette affaire irrésolue l'occasion de faire ses preuves.

Les Osages bien qu'aillant connu le même sort que les autres tribus indiennes ont eu la chance de se voir attribuer des terres en Oklahoma. Terres à priori arides et sans intérêt mais qui vont finalement se révéler être un véritable trésor : sous la terre le plus grand gisement de pétrole du pays. Les Osages se retrouvent richissimes. Voitures de luxe, somptueuses maisons, domestiques blancs, etc…. Cette manne financière n'est pas sans aiguiser les appétits des blancs et les mariages entre indiens et colons sont monnaie courante.

En 1921, deux membres de la tribu sont retrouvés morts, une balle dans la tête. Les disparitions et les morts suspectes s'enchainent. C'est le début de ce qu'on appellera plus tard le Règne de la terreur.

Les enquêtes ne donnent rien. Les shérifs et enquêteurs payés par la tribu font chou blanc. Edgar J.Hoover qui est en train de créer le futur FBI avec des méthodes nouvelles décide de se saisir de ce dossier afin de mettre en lumière le besoin impérial d'une police fédérale. Ce fait divers sordide sera le coup de pub qu'il faut à Hoover pour débuter sa longue et puissante carrière.

Ce bouquin se lit comme une fiction mais il s'agit bien d'une tranche de l'histoire américaine. On se retrouve propulser dans l'ambiance du début du 20ème siècle, entre fin du Far West et début de la modernité.
Une enquête fascinante, racontée comme un roman noir et excessivement bien documentée.
Martin Scorsese ne s'y est pas trompé. En salle en 2019.
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Suite à la sortie du film Killers of the Flower Moon, les éditions Globe ont réédité, en octobre dernier, La Note américaine de David Grann en édition de luxe, celle que j'ai eu le plaisir de lire et dont je vais vous parler aujourd'hui.

Il n'y a pas seulement du texte issu de la longue et fastidieuse enquête de l'auteur afin de retranscrire les faits ignobles commis envers les Osages, ce peuple indien qui s'est vu cantonné (pour ne pas dire parqué) en Oklahoma sur des terres arides dont aucun blanc ne voulait. Il y a également des photos d'archives qui nous font vivre plus intensément encore les évènements. Mettre un visage sur un nom et mettre un paysage sur un lieu, c'est, ici, s'ancrer pleinement au coeur de la tragédie et décupler nos émotions.

Comment ne pas ressentir de la tristesse face à ce qu'ont subi les Osages ? Comment ne pas haïr ces Hommes blancs assoiffés de pouvoir et de richesse, capables de tout pour parvenir à leurs fins ? C'est en effet une histoire réelle bien sombre qui est mise en lumière par David Grann.

Tout commence lorsque, comble de l'ironie, les terres attribuées aux Osages se révèlent finalement être des « mines » à pétrole, ce qui les rendra immensément riches. La jalousie ne tarde pas à tourner la tête à certains blancs qui commettront les pires agissements. Mariages avec des femmes osages, manipulations, meurtres, empoisonnements, mises sous curatelle…

Nous suivons les enquêtes menées par le Bureau Of Investigation qui deviendra quelques années plus tard le FBI que l'on connaît tous. Elles font suite aux premières investigations (si l'on peut les appeler ainsi…) locales qui n'ont, étrangement, rien donné. Désormais, les enquêteurs dont Tom White, feront tout leur possible pour résoudre cette terrible affaire et lever le voile sur les personnes à l'origine des sombres années de celui que l'on nomme le Règne de la terreur.

David Grann, suite à une multitude de recherches et aux rencontres avec certains descendants des personnes assassinées, reconstitue les faits, essaie de dénouer les fils et mettre au jour la vérité. le travail est colossal et il doit composer avec les manquements de l'histoire. Nous en apprenons beaucoup et même si j'ai parfois dû me concentrer pour m'y retrouver (de multiples histoires et personnes se succèdent), tout cela est aussi intéressant que révoltant. Grâce à ce livre, c'est un pan de l'histoire américaine qui ne tombe pas dans l'oubli, et c'est d'une importance capitale.

En bref, La Note américaine fait partie de ces indispensables qui grave l'histoire des Hommes à jamais. Grâce au travail acharné de l'auteur, les meurtres des Osages, les traitements qui leur ont été infligés pendant toutes ces années ne sont pas tus. C'est un hommage à ce peuple indien qui a tant souffert.

Merci à Babelio pour cette Masse Critique Non-fiction ainsi qu'aux éditions Globe.

Egalement sur mon blog avec photos.

Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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