AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 1543 notes
L'intrigue prenante de ce roman policier se déroule à Ormberg, un village désolé de Suède. Camilla Grebe s'appesantit sur l'ambiance de cet inhospitalier patelin «...où quelque chose de mauvais plane » et dont les friches industrielles sont le seul temoin d'une ancienne activité humaine intense. Reste un centre pour réfugiés sujet à polémiques et quelques âmes perdues.Le rythme est plutôt lent au départ ce qui n'empêche pas au récit d'être addictif dès les premières pages. C'est surtout dans sa seconde partie alors que les rebondissements s'enchaînent qu'il devient un page-turner jusqu'à la révélation finale.
Trois trajectoires se détachent.
Celle de Malin jeune policière qui revient dans son village natal pour enquêter sur un « cold case ». Adolescente elle a découvert le squelette d'une fillette sous un monticule de pierres. le crime n'a jamais été élucidé. L'enfant, jamais identifiée. Celle de Hanne, profileuse d'une soixantaine d'années atteinte de troubles de la mémoire qu'elle s'échine à dissimuler, appelée dans ce village avec Peter son mari policier pour investiguer sur cette affaire. Ses troubles mnésiques l'oblige à tenir un journal caché, substitut à sa mémoire. Celle enfin de Jake, un adolescent qui aperçoit Hanne près de chez lui, une nuit de tempête, confuse et amnésique. Il récupère le journal qu'elle a égaré dans la neige et décide de le conserver. Peter a disparu.
Jake et Hanne, personnages très attachants, possèdent tous deux un « mal qui les ronge ». Des maux bien différents mais la douleur reste universelle, elle les solidarise. Jake développe ainsi une tendresse envers Hanne à la lecture de ses écrits.
Alors que ses collègues tentent de retrouver Peter un nouveau meurtre va bouleverser les recherches.
L'enquête qui se dénoue au coeur de la forêt ténébreuse sous des tempêtes glaciales dont la neige dense et aveuglante absorbe tous les sons, la lumière est faite peu à peu sur des fêlures intimes, familiales et des secrets aussi glaçants que le climat. le roman interroge sur l'intégration, l'exil, le courage qui naît de la peur, la tolérance, l'auteure élargissant le spectre à une réflexion sociale et politique.
Un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          1457
Il y a 8 ans, alors qu'elle était avec ses amis, Kenny et Anders, dans les bois d'Ormberg, Malin fait une bien macabre découverte non loin d'un monticule de pierres : un crâne avec de longs cheveux bruns...
Aujourd'hui, Malin est agente de police à Katrineholm. Parce qu'originaire de la région, on l'a appelée en renfort sur l'affaire de la fille d'Ormberg, dont l'enquête n'a jamais aboutie. Elle travaille avec Manfred, Peter Lindberg et la profileuse, Hanne Lagerlind-Schön. Malheureusement, cette dernière a été retrouvée en pleine forêt, déguenillée, les pieds nus recouverts de sang par Jake. Dans sa précipitation, Hanne a perdu son journal dans lequel elle note tout ce qui se passe dans la journée. Tout ça à cause de ses pertes de mémoire. Interrogée par Malin et Manfred, elle est alors incapable de se souvenir des circonstances et des raisons de sa fuite. Elle ne se souvient plus non plus si Peter était avec elle ou non. Ce qui inquiète les policiers car ce dernier est introuvable. Ces tragiques événements seraient-ils en lien avec la réouverture de l'enquête sur la fille d'Ormberg ?

Deuxième volet mettant en scène le duo Hanne/Peter, "Le jøurnal de ma disparitiøn" nous emmène sur les terres désertées et ensevelies sous la neige de la petite ville d'Ormberg, là où un drame s'est joué 8 ans auparavant. L'affaire n'ayant jamais été résolue, la police décide de la reprendre. À sa tête, Manfred, Peter, Malin, tout spécialement affectée car originaire de là, et Hanne, la profileuse. Si le roman commence sur les chapeaux de roue, avec la fuite de cette dernière et la disparition de Peter, l'on suit, en parallèle l'avancée de l'enquête aux côtés de Malin et les faits antérieurs, grâce au "jøurnal de ma disparitiøn", autrement dits les écrits de Hanne, qu'un certain Jake découvre et lit. Construit (presque) comme son premier roman, mais à deux voix ici, Camilla Grebe nous plonge dans une enquête pour le moins étrange qui fera ressortir de vieux secrets de famille. Sur fond de racisme, de filiation et de crise sociale, ce journal se révèle plus complexe qu'il n'y paraît. Une enquête finement troussée portée par une plume vive.
Commenter  J’apprécie          702
"Le journal de ma disparition" est un récit sur une mémoire personnelle qui s'efface et une mémoire collective qui persiste et se protège.
Cela doit être terrifiant d'être conscient que plus rien ne fonctionne au niveau cognitif, que la démence s'empare de nous peu à peu. On nous parle beaucoup de ce sentiment de désarroi dans ce récit.
En même temps, on nous peint une Suède plus profonde, plus ancrée dans ses moeurs et ses traditions. Une Suède de petit village au fin fond des bois qui subi le chômage, qui vit le désoeuvrement, les fermetures d'usines, de magasins, de services au profit des grandes villes , plus loin, plus inconnues.
Un petit village où tout le monde connait tout le monde, où cette intimité peut devenir un poids. Un poids lourd dont on ne veut plus mais qui nous colle à la peau comme une marque de naissance. Un petit village qui a dû recevoir des migrants, ces gens dont on se méfie tant...Ces gens que l'on ne connait pas...
Une écriture simple mais fluide , c'est une lecture qui ne renouvelle pas le genre nécessairement, mais intéressante pour ce portrait d'une Suède somme toute pas tellement différente de ce que nous voyons ailleurs.
Commenter  J’apprécie          640
Les polars nordiques ont une saveur particulière.

Les bourrasques de vent polaire des côtes scandinaves me soufflent un nouveau nom du polar à retenir : Camilla Grebe.
On n'a jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression.
L'auteure saisit sa chance avec un roman mené avec brio, enchaînant avec maîtrise les rebondissements et les scènes frappantes.

Dans le Journal de ma disparition, l'ambiance village nordique paumé perdu au milieu de nulle part où il ne se passe jamais rien, habité par des personnages taciturnes et taiseux est retranscrite à merveille.
Le climat peu amène de cette bourgade suédoise joue un véritable rôle dans le déroulement de l'intrigue.
Les éléments naturels de ces contrées glaciales deviennent presque des personnages à part entière.

Tel un brise-glace bien aiguisé, le découpage de ce roman choral est remarquable.
Chaque personnage apportera sa pièce au puzzle qui se construit graduellement autour du croisement de leurs narrations et de leurs destins.
Camilla Grebe a réussi un véritable tour de force en alternant les voix polyphoniques et relatant le déroulement de l'enquête via les différents personnages.

La thématique d'actualité et toujours polémique de l'accueil de réfugiés en Suède est traitée avec tact, donnant une vision perçante et fragmentée selon le point de vue des habitants.
D'autres thématiques comme la maladie, la mort, les problèmes d'identité, apportent une véritable consistance aux personnages, étoffés, attachants et très incarnés.

Les polars nordiques ont une saveur particulière.
A l'image du pays ils sont à la fois beaux et d'une dureté imparable.


Commenter  J’apprécie          590
Nous voici à Ormberg , une petite ville imaginaire suédoise isolée, une zone de fort exode rural où les gens se sentent abandonnés : les industries ont fermé.
Elles sont parties en Asie .
Une chape de plomb s'est abattue : avant la crise du textile , il y avait une scierie et une usine métallurgique ....remplacées par des friches industrielles , le désoeuvrement , l'aigreur et les longues stations devant la télé ....
La commune a décidé d'ouvrir un centre pour demandeurs d'asile, un refuge pour migrants où une centaine de personnes qui viennent de pays où les valeurs sont complètement différentes, qui ont vécu la guerre, la torture, l'horreur, obtiennent un toit , de la nourriture , des indemnités et une formation...


C'est dans ce contexte , sur fond de crise sociale , entre xénophobie et peur que s'ouvre une enquête palpitante où celles - ci prennent le pas sur tout autre sentiment .

Malin, encore adolescente découvre le crâne d'une fillette enterrée dans la forêt d'Omberg, jamais identifiée ..
Huit ans plus tard , Malin devenue une jeune policière ambitieuse est affectée auprès de Hanne Lagerlind- Scchön, une célèbre profileuse et l'inspecteur Peter Lindgrend reprennent l'affaire.
Peter disparaît et Hanne est retrouvée blessée, hagarde dans la forêt ...
Heureusement , un témoin errant dans les bois récupérera le journal qu'Hanne a laissé tomber...qui fourmille de détails ....
Entre mémoire personnelle qui s'efface , mémoire collective qui se protège et persiste , idées noires, idées reçues, l'ambiance est oppressante , froide , glaçante, crépitante comme la météo , l'intrigue des plus complexes , les rebondissements nombreux , les points de vue alternent entre Malin, Jake, Hanne, les secrets surprennent et la fin est émouvante , surprenante ....
Le suspense demeure jusqu'à quelques pages de la fin ...
Le texte questionne sur les origines , la transmission et l'immigration, le rejet ....la mémoire perdue....
Dommage que quelques longueurs gâchent la lecture ...

Un polar polaire acheté en poche , par hasard....prix du meilleur polar suédois, .traduit du suédois par Anna Postel.
Commenter  J’apprécie          581
Malin est de retour.
Elle revient au bercail.
Ormberg qu'elle s'appelle, la vilaine petite bourgade que l'on ne souhaiterait habiter pour rien au monde. Un hiver de gueux, un taux d'actifs proche du zéro absolu, une activité aussi débordante que Ribéry à l'égard du Bescherelle. Bref, ça craint.
Partie il y a huit ans sur une petite note fruitée, la découverte du cadavre d'une fillette donc légèrement gâté, le fruit, c'est en temps que flic encore un peu verte qu'elle y est affectée afin de réouvrir ce cold case aux côtés de Peter et d'Hanne découverts dans le précédent mais néanmoins très appréciable opus :Un Cri Sous la Glace.
Si Ormberg rime avec emmerg (on va pas ergoter), c'est qu'une nouvelle victime vient d'y être signalée.
Et si ces deux faits divers d'hiver étaient finalement liés, ce serait pas fou-fou, ça ?

J'ai enquillé direct sur mon deuxième Grebe sans passer par la case pause, j'aurais peut-être dû.
Non pas que cette nouvelle enquête soit décevante, loin s'en faut, mais elle peine, trouve-je, à se hisser au niveau de son illustre prédécesseur.

Grebe instaure brillamment un climat anxiogène, c'est un fait.
Faut dire que le contexte social, géographique et criminologique prête bien peu à la gloussade outrancière.
Tout en développant une intrigue plutôt bien ficelée, Grebe parvient à interroger sur la filiation, le racisme gangrenant et la quête d'identité sans faire dans le mille-feuille démonstratif.

Et pourtant je ne parviens pas à expliquer cette relative déception.
Peut-être est-ce dû à une construction sans réelle surprise puisque reprenant l'idée d'un chapitre par personnage.
J'ai trouvé le lecteur de ce journal intime (celui du bouquin, hein) assez poussif, voire tire-au-kanelbullar (dessert Suédois à la cannelle) puisque souvent incapable de se fader plus d'une page.
Un twist final qui fait un peu dans la surenchère promotionnelle.
Bref, une humeur chafouine que je m'explique difficilement d'autant que les interactions familiales régissant ce bien triste patelin en font un plus indéniable.

Le journal de ma disparition sera finalement celui d'une légère mais persistante contrariété.
M'en vais finalement faire une pause, avant d'y retourner.
Commenter  J’apprécie          553
Tout est efficace dans le journal de ma disparition : l'intrigue aux nombreux rebondissements, les personnages et bien sûr l'écriture. Si les histoires très très noires ne vous gênent pas, c'est un livre que je vous recommande.

Des adolescents, dont Malin, découvrent le squelette d'une petite fille alors qu'ils pensaient s'amuser à boire de la bière et à fumer. Des années plus tard, Malin est devenue policière et fait partie de l'équipe chargée de résoudre le cold case.
Le début du roman annonce la couleur : la nuit, un squelette d'enfant, ce sera noir, très noir.

Les rebondissements sont nombreux, il y en a même un peu trop, et je serais surprise que vous voyiez arriver le tout dernier, à quelques pages de la fin.

Même si j'ai trouvé certains éléments tirés par les cheveux, je n'ai pas boudé mon plaisir (surtout après avoir lu des livres de la rentrée littéraire), c'est un roman policier et il fonctionne. Que demander de plus ?

Le roman se déroule de nos jours à Ormberg, sur fond de désindustrialisation, de chômage, d'alcoolisme et de racisme.

Oui, c'est noir, je vous aurais prévenu.
Mais derrière ce thriller réussi, l'auteur envoie un message dont vous ne comprendrez la force qu'à la fin.

Lien : https://dequoilire.com/le-jo..
Commenter  J’apprécie          450
Adolescente, Malin s'est retrouvée au coeur d'un drame qui a secoué son paisible village en découvrant le corps sans vie d'une enfant dans les bois entourant Ormberg. Huit ans plus tard, c'est en tant qu'agent de police qu'elle est de retour sur les lieux du drame, pour reprendre l'enquête sur ce meurtre resté impuni. Intégrée à l'équipe de Manfred, Peter et Hanne, elle se réjouit de pouvoir faire ses preuves tout en appréhendant de retrouver le village et les souvenirs qu'elle a fuis. Même si sa mère y vit encore, Malin revient peu souvent dans ce coin perdu de Suède, sinistré par la crise où l'usine qui faisait vivre la région a été remplacée par un foyer pour réfugiés, au grand dam des locaux.
Mais très vite, l'enquête tourne mal. le corps d'une femme est découvert à l'endroit même où était morte la petite fille inconnue, Peter est porté disparu et Hanne est retrouvée hagarde, frigorifiée et amnésique dans la forêt. La psychologue souffrant de problèmes de mémoire tient un journal de bord où pourrait se trouver une explication à la disparition de Peter mais ce précieux carnet est introuvable. C'est Jake Olsson, un adolescent présent dans la forêt en même temps qu'Hanne, qui désormais possède le journal. Mais plutôt que de le remettre à la police et d'avoir à expliquer sa présence sur les lieux, il préfère se plonger dans les souvenirs d'Hanne.

Tempêtes de neige, secrets de famille et misère sociale sont les ingrédients du deuxième opus de la série mettant en scène l'équipe de Manfred, Peter et la psychologue Hanne. Camilla Grebe leur adjoint deux nouvelles recrues, pas forcément des plus sympathiques, l'ambitieuse Malin, et le trop sûr de lui Andreas. Dans un village replié sur lui-même où les fermetures d'usine, le chômage, les vitrines baissées et l'exode rural ont insufflé aux rares habitants des sentiments d'abandon et de rancoeur, attisés encore par l'installation d'un foyer de réfugiés, l'auteure s'amuse à mêler un cold case et un crime récent, peut-être liés à travers le temps mais tous deux protégés par les taiseux du coin. Au milieu des habitants solidaires, parfois résignés, parfois racistes, s'élève la voix discrète de Jake, un adolescent qui se cherche, coincé entre la peur de sa différence et l'irrésistible envie d'être lui-même. A travers lui, on entend aussi les mots du journal d'Hanne qui seuls pourront peut-être expliquer la disparition de Peter et mener vers le tueur.
Un véritable page-turner qui ménage sa part de suspense tout en s'intéressant à la psychologie des différents personnages. On s'immerge sans peine dans ce village de carte postale aux maisons de bois rouges, sous une épaisse couche de neige immaculée et qui cache des drames humains et de sombres secrets. Encore une réussite pour Camilla Grebe qui a su se faire une place dans le monde du polar scandinave.
Commenter  J’apprécie          430
J'avais déjà beaucoup aimé " Un cri sous la glace", le premier roman qu'elle a écrit seule et non à quatre mains avec sa soeur. Ce deuxième opus m'a davantage plu encore.

On y retrouve deux personnages du précédent livre: Hanne, profileuse, et Peter, policier, avec qui elle est maintenant en couple. Enfin, le verbe " retrouver" est mal choisi car d'une part, Peter a disparu de manière suspecte au cours de l'enquête et on le recherchera durant toute l'histoire; d'autre part Hanne , atteinte d'Alzheimer, errante, a tout oublié de ce qu'il s'est passé.

L'intrigue se déroule dans une région isolée de Suède, connaissant l'exode rural, la Sudermanie. L'auteur avoue avoir inventé le nom du village où se passent les faits, Ormberg, mais tout sonne vrai. Le point de départ est l'exhumation d'un cold case, la découverte du squelette d'une petite fille de cinq ans, non identifiée à l'époque.

L'enquête reprend, et un autre crime est commis. Deux voix alternent, celle de Malin, policière depuis peu, originaire justement d'Ormsberg, et qui a trouvé, adolescente alors , le squelette de l'enfant. Et celle de Jake, un jeune garçon de quinze ans, en quête identitaire, qui sera au coeur des événements ... N'en disons pas plus.

Outre les rebondissements et le mystère lié à l'endroit, enneigé et dangereux, j'ai aimé les thèmes développés dans ce roman: le chômage et ses répercussions, dont la xénophobie, exacerbée par le centre d'accueil pour réfugiés installé là, les lourds secrets familiaux qui étouffent les êtres.

Malin, dans son désir de fuir le lieu natal, et Jake, effrayé par ses envies qu'il juge contre-nature, sont fort attachants et complexes.

Un livre prenant, à l'atmosphère oppressante, intéressant d'un point de vue social, et livrant une enquête palpitante jusqu'à la fin, surprenante. Bref, un très bon policier. Pas étonnant qu'il ait eu un prix! Je continuerai à suivre cette auteure, c'est sûr !

Commenter  J’apprécie          410
Bienvenue à Ormberg, bourgade peu charmante à quelques centaines de kilomètres au sud de Stockholm, un "trou paumé" pour reprendre l'expression peu charitable des enquêteurs qui doivent se pencher sur un cold case en pleine tempête hivernale.

Quelques stugas éparpillées dans les bois et habitées par des familles au chômage, laissées sur le bord de route après la fermeture du complexe métallurgique local et de la fabrique textile devenue un centre d'accueil de réfugiés, pas vus d'un très bon oeil par les autochtones. Quelques jeunes qui s'ennuient ferme. Voilà Ormberg.

Huit ans auparavant, le squelette d'une enfant de cinq ans a été retrouvé par une nuit sans lune sous un amas de pierres au coeur de la forêt. Malin, jeune enquêtrice, faisait partie de la bande de jeunes fêtards ayant fait cette macabre découverte. Sa connaissance des lieux et des us locaux lui vaut d'être intégrée à l'équipe policière qui doit également faire face à la disparition d'un de ses coéquipiers et à l'amnésie de leur profileuse. Une enquête glaçante entre passé et présent, qui n'augure rien de bon du futur et qui implique un peu trop des rares habitants d'Ormberg...

Thriller scandinave sympathique qui occupe bien quelques heures de vacances mais pas vraiment un récit qui m'a prise aux tripes. L'édition "Livre de poche" que j'ai eue entre les mains était truffée de fautes de syntaxe, ce qui n'a pas aidé. le style de Camilla Grebe est efficace et conforme à ce qu'on attend d'un polar suédois. Une trame narrative bien faite pour coller à une future adaptation à l'écran.


Challenge ENTRE DEUX 2023
Challenge PLUMES FEMININES 2023
Challenge MULTI-DEFIS 2023
Commenter  J’apprécie          390




Lecteurs (3634) Voir plus



Quiz Voir plus

LE JØURNAL DE MA DISPARITIØN (Camilla Grebe)

Malin est originaire ...

de Stockholm
d'Ormberg
de Bosnie

12 questions
44 lecteurs ont répondu
Thème : Le jøurnal de ma disparitiøn de Camilla GrebeCréer un quiz sur ce livre

{* *}