Si j'avais su à quoi ressemblait la vie d'adulte, je n'en aurais pas rêvé si fort.
Une des phrases que j'ai le plus entendue dans la bouche de mon père, petite, c'est « Action, réaction ! ». (…) Bien sûr, j'ai toujours détesté cette injonction. Action, réaction. Et la réflexion, alors ? Et la place pour l'hésitation, l'indécision, la rêverie, l'ennui ?
Quand est-ce que les hommes vont comprendre qu'on n'a pas besoin de leur avis sur nos physiques quand on ne leur demande pas, et encore moins de leur validation et de leur désir pour se sentir exister ?
Est-ce qu'on n'est finalement rien d'autre, en devenant adulte, que le fruit de ses parents, de son enfance, de son départ dans la vie ? Est-ce qu'on se remet un jour de ses abandons ?
Je n'en suis pas sûre.
Sans réfléchir, je m'empare [de la carafe d'eau à moitié pleine] et la vide entièrement sur la tête du raciste notoire qui me servait de boss jusque-là. Des cris de stupeur jaillissent un peu partout : apparemment, un peu d'eau renversée choque davantage qu'une insulte sur ma couleur de peau.
Parfois, même si c'est dur à admettre, on a juste besoin de quelqu'un d'autre...
Je suis tombé amoureux pendant que tu me détestais... Parce que quand tu me regardes, je me sens fort, libre et compris. Et que j'ai envie que tu me regardes avec ces yeux là toute ma vie.
Je t'aime parce que je pensais que je n'aimerais plus jamais comme ça.... Et que tu m'as prouvé que j'avais tort. Parce que je t'aime un milliard de fois plus fort.
Mon activité préféré consiste à défaire le monde avec elle. Puisque le refaire, c’est peine perdue.
– Je t’aime, Simon. Si tu savais à quel point je t’aime. Et pas seulement parce que je m’apprête à faire le meilleur dîner de ma vie. Pas seulement parce que tu es beau à tomber. Pas seulement parce que tu me chantes Céline Dion contre ton gré et que tu tolères mes pieds carrés. Pas seulement parce que tu es le frère de la plus chouette fille de la terre. Pas seulement parce que tu es allé voir ma famille pour tout réparer. Je t’aime parce que je pensais que je n’aimerais plus jamais comme ça… Et que tu m’as prouvé que j’avais tort. Parce que je t’aime un milliard de fois plus fort.