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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Peut être moins bon que la Dolce Vita, la mort de Malo laisse de côté un personnage haut en couleur. le fil rouge est correcte mais peut être un peu prétexte.
Ce deuxieme opus est davantage porter sur les affaires politiques, la collusion avec la mafia, le Vatican. La corruption et les centaines d'attentats qui eurent lieu dans une Italie des années 80-90 maculée de sang.
De Berlusconi à Andreotti, en passant par Borsellino, Falcone, Aldo Moro, les BR, le tour d'horizon est dense et l'auteur tente des liens entre tous. Sont-ils toujours évidents?

Un roman qui nécessite un minimum de connaissance du sujet pour ne pas être noyé dans cette jungle historique très complexe et qui découragera les lecteurs non avertis.

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Suite de Dolce Vita 1959-1979, les Nouveaux monstres abordent les années de plomb, le poids de la mafia, l'emprise de Berlusconi sur les affaires et la politique.
Le prince Malo est mort et son demi-frère, le père Saverio a hérité de sa fortune et de l'affectation d'Aria, sa nièce, journaliste d'investigation qui, en plus de s'interroger sur la corruption, aimerait connaître ses origines, sa propre histoire.
Si cet opus est moins axé sur le romanesque (la quête de vérité d'Aria, la nostalgie de don Saverio ne sont qu'un prétexte), le livre n'en est pas moins intéressant puisqu'il aborde (courageusement) tous les non-dits de l'Italie au travers de la correspondance d'Aria et de son oncle, des articles qu'elle fait paraître dans un journal indépendant et qui la mettent en danger.
C'est tout le système politique et social italien et un pays au bord du chaos que Simonetta Greggio dénonce : les ramifications entre gouvernement, justice et Camorra (comment Berlusconi a-t-il pu bénéficier d'autant de non-lieux sans l'appui évident de la loge P2, des mafieux), le rôle des Brigades Rouges, le pouvoir financier du Vatican. Trois mille attentats ont secoué l'Italie en 1978 et 1979 : assassinats de magistrats ou de témoins, bombes, enlèvements...S'ajoute le pillage organisé de la bibliothèque Girolamini de Naples, l'histoire du "monstre de Florence"...
C'est réellement instructif et passionnant, sans concessions (que de noms cités !), ça n'est jamais long ni morbide, bref, c'est réussi !
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Dans Dolce Vita, Simonetta Greggio évoquait l'Italie des années 60, celle des grandes fêtes felliniennes et de cette douceur de vivre qui allait être mise à mal par les brigades rouges et s'achevaient avec l'enlévement et l'assassinat d'Aldo Moro.

Dans "Les nouveaux Monstres", les brigadistes ont laissé la place à la Mafia, celle qui gangrène tout, de la politique à l'Economie, en passant par le Vatican et ses trafics et blanchiments en tous genres.

Dans ce roman à la forme originale, où les souvenirs alternent avec les articles de journaux et des lettres, Simonetta Greggio donne un autre éclairage des années Berlusconi en nous faisant revivre l'histoire récente de l'Italie, de Mani Pulite à l'élection du pape François ...

Un livre qui fait écho aux films 'Nos meilleures années' et 'La grande Belezza' ...

Un auteur à suivre ...
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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