AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,31

sur 35 notes
5
3 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce second tome de la saga des Plantagenêts et des Tudor, nous suivons Marguerite Beaufort, se mariant en seconde noce avec Edmond Tudor. de cette union va naître Henri Tudor, futur Henri VII.

Une fois de plus, Philippa Gregory nous emmène dans les intrigues de la cour d'Angleterre et dans la guerre des deux roses. Marguerite est une jeune fille pieuse, qui souhaite vouer sa vie au seigneur comme Abbesse, et pense être appelée toute comme l'a été Jeanne d'Arc. C'est cette foi et cette croyance sans faille qui va conduire Marguerite à tout faire pour installer son fils unique sur le trône d'Angleterre, pour répondre au souhait de Dieu lui même.

J'ai une nouvelle fois apprécier ma lecture, au même titre que la Reine à la rose blanche. Nous y trouvons les mêmes ingrédients que pour le précédent, à savoir complots, intrigues de cour, trahison. Mais cette nouvelle vision de l'histoire, dans le camps adverse, nous conduit à constater qu'Elizabeth Woodville et Marguerite Beaufort n'ont finalement qu'un seul et même but, protéger leur descendance de toute leur force et ravir le trône à l'autre. Pourtant elles finiront par unir leur force pour former la lignée des Tudor.

Pas de côté mystique dans ce tome, mais la mise en avant de la foi de Marguerite, en faisant référence à plusieurs reprises à la foi de Jeanne d'Arc et de son combat pour le roi de France. Je n'ai pas trouvé trace de référence historique à ce sujet, et suppose qu'il s'agit de la part de romance de Philippa Gregory.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          321
Angleterre, XVe siècle.

Margaret Beaufort, enfant très pieuse, rencontre des soldats de retour de France, où ils ont combattu dans la Guerre de Cent Ans. A cette occasion, certains d'entre eux ont apperçu Jeanne d'Arc; et ils racontent les exploits de cette petite bergère française devenue guerrière à la jeune Margaret. Passionnée par les histoires qu'elle entend, Margaret est persuadée qu'un lien spirituel existe entre elle et Jeanne: toutes deux ne sont-elles pas inspirées par Dieu, qui leur communique Ses conseils?

Mais, malgré ses espoirs, Margaret ne peut rentrer au couvent ou devenir la Jeanne d'Arc britannique. Héritière de la famille de Lancastre, elle doit se marier et mettre au monde un garçon capable de prendre la succession de cette illustre maison. de son mariage avec l'un des frère Tudor naît Henry, auquel elle se consacre corps et âme, persuadée qu'il deviendra un jour roi d'Angleterre.


Suite de "The White Queen", "The Red Queen" se déroule au même moment de l'histoire anglaise, durant la Guerre des Deux-Roses.

Et c'est une femme très différente d'Elizabeth Woodville qui nous est racontée par Philippa Gregory. Très mystique, Margaret utilise Dieu comme sa rivale , Elizabeth, utilise Mélusine. Persuadée d'entendre la voix de Dieu et d'être sa favorite sur Terre, Margaret justifie la totalité de ses actions en se référant à la religion. Ainsi, d'après elle, si Henry, son fils, doit devenir roi, c'est parce que Dieu le veut.

Malgré cela, Margaret ne semble pas particulièrement vertueuse. Rongée par la jalousie, elle déteste Elizabeth Woodville pour sa beauté et son succès. Ambitieuse, elle est prête à tout pour devenir la mère du futur roi et pouvoir signer son courrier Margaret R., Margaret Regina; mais est aussi la première à critiquer les ambitions des Rivers, la famille d'Elizabeth. Car, pour Margaret, les ambitieux objectifs des Rivers sont un péché; tandis que les siens propres sont la volonté de Dieu. Un peu hypocrite, non?

Obnubilée par son glorieux futur, Margaret donne l'impression d'être totalement coupée du monde qui l'entoure, comme si sa vie ne devait réellement commencer que lorsque son fils sera enfin monté sur le trône. On peut tout de même reconnaître une qualité à cette femme étrange et effrayante: la constance. du début à la fin du roman, elle reste fidèle à la maison de Lancastre et, plus particulièrement, à la branche Tudor, la famille de son premier époux. Et comme tous les passionnées d'histoire le savent, Margaret est arrivée à ses fins: son fils est en réalité Henry VII Tudor, le père du fameux Henry VIII, le Barbe Bleue anglais.
Commenter  J’apprécie          86
Quand j'ai su que le prochain roman à être traduit de Philippa Gregory porterait sur Margaret Beaufort, je me suis demandé comment l'auteur allait réussir le tour de force de nous faire apprécier et entrer en empathie avec cette mégère connue sous le titre de « Madame Mère du Roi ».
Et bien la réponse est simple : elle n'y arrive pas ! En fait, elle n'essaie même pas
Depuis son plus jeune âge, Margaret a une très haute opinion d'elle-même. Elle se présente comme pieuse, mais elle court après les honneurs et souhaite que sa piété soit reconnu et louée. Elle est vaniteuse et envieuse et s'estime plus digne que quiconque d'une haute destinée. Bien sûr, sa vie, comme celle de beaucoup de femmes de son époque et de son rang, n'a pas été facile : mariée très jeune, mère avant que son corps ne soit assez mature pour enfanter en (relative) sécurité, veuve tout aussi jeune, remariée selon les intérêts de sa famille, on peut comprendre qu'elle ait développé une certaine dureté.
Malgré la profonde antipathie que j'ai ressenti pour le personnage principal et l'exaspération que sa haute opinion d'elle-même m'a provoqué, j'ai autant apprécié cette opus que le reste de la série de l'auteur.
Je l'ai lu d'une seule traite, quasiment sans m'arrêter, tant la plume de Philippa Gregory reste toujours aussi addictive.
Ses romans sont toujours aussi documentés et peuvent, à coup sûr, faire aimer cette période de l'histoire d'Angleterre aux plus réfractaires.
Mais pour ma part, aimant déjà beaucoup l'histoire, je n'ai pas besoin d'être convaincue, je profite juste !
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (122) Voir plus



Quiz Voir plus

La Dernière Reine, de Philippa Gregory

Henri VIII a eu plusieurs épouses, Catherine Parr était la...

La deuxième
La quatrième
La sixième

12 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : La dernière Reine de Philippa GregoryCréer un quiz sur ce livre

{* *}