Le pouvoir de la fiction lie les peuples et se suscite le partage entre tous.
Il n'y a ni hasard, ni rencontre, juste des lignes qui s'écrivent, des lignes qui se partagent. Des lignes qui se rejoignent.
La puissance de l’imaginaire et la magie des rêves nous permettent de créer des liens éternels et suscitent le partage entre tous.
Tu imagines, si chaque être humain avait la force d’un arbre et respecte la différence, il n’y aurait plus de guerres, le monde serait une belle et grande forêt, il serait le meilleur des mondes.
Les pages réalistes sont plongées dans des teintes grisâtres. Il y a déjà le brouillard de Londres, les poussières des usines, et désormais celles des bombardements. Tout est gris. Donc quand ils partent dans l’imaginaire, c’est plein de couleurs. C’est à l’opposé de ce qu’ils voient au quotidien. J’ai tenté de donner une vibration au dessin […]. J’ai aussi cherché à faire ressortir une dimension sonore dans l’album, qui commence d’ailleurs avec le bruit des sirènes. J’essaye de faire en sorte que le dessin exprime ce son.
Ben oui. Si on décide qu’il n’y a plus de frontières, le monde ne serait plus qu’un seul peuple et un seul pays et donc, plus de raison de faire la guerre.
Oui, les méchants, ceux qui veulent agrandir leur pays et écraser les autres. Un pays c’est comme un gâteau et la guerre c’est pour rafler le plus gros morceau. C’est pour ça qu’on crée des frontières, pour déterminer une fois pour toutes la part du gâteau. Elles désignent l’appartenance à un peuple, une ligne à ne pas dépasser, sauf qu’il y a toujours des gourmands qui veulent tout posséder.
Le chaos, c’est quand il fait noir jour et nuit. On espère revoir la lumière et les couleurs, mais elles ne semblent jamais revenir.
Le chaos, c’est quand les jours ne passent pas, quand il n’y a plus de lendemain.
Mais c’est aussi quand la chambre d’un enfant est sens dessus dessous, tout en désordre !
Elle n’avait pas encore 7 ans et elle avait compris que le monde des rêves nous aide à surmonter les moments difficiles, à apaiser nos craintes , à croire et à espérer.
Pourquoi les héros, c’est toujours des garçons ?