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Classique du genre, qui a donné lieu au dernier et célèbre film de Sergio Leone, ce roman raconte l'histoire de "Noodles" : comment il est devenu de petit coursier à mafieux et criminel au moment de la prohibition. Agréable avant de (re)voir le film peut-être...
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Si je vous dis Il Était Une Fois En Amérique vous penserez certainement à l'inoubliable film de Sergio Leone avec Robert de Niro (David « Noodles » Aaronson), James Wood (Max Bercovicz), James Hayden (Patrick « Patsy » Goldberg) et William Forsythe (Philip « Cockeye » Stein) dans le rôle des quatre truands de l'East Side. Un incontournable parmi les grands films de gangsters.

Le film est une (très) libre adaptation de l'autobiographie romancée de Harry Grey, The Hoods, parue en 1952. le bouquin aurait été écrit alors que l'auteur purgeait une peine de prison à Sing-Sing. Difficile, voire impossible, de faire la part entre la réalité brute, la réalité plus ou moins volontairement embellie et la fiction dans le récit de Noodles.

Le bouquin s'ouvre sur une préface de Sergio Leone dans laquelle il expose les raisons qui l'ont poussé à réaliser Il Était Une Fois En Amérique, et notamment son attachement au personnage de David « Noodles » Aaronson.

Le récit à proprement parler débute un peu avant la Première Guerre Mondiale, Noodles et ses amis, Max, Patsy et Cockeye, sont des gamins issus de familles pauvres établies dans le Lower East Side. Ils rêvent de faire fortune, et pour eux la voie la plus évidente est celle du crime.

Quelques années plus tard, la Prohibition leur offrira un terrain de jeu à la hauteur de leurs ambitions. Peu à peu ils graviront les échelons du crime organisé jusqu'à se faire une place parmi les plus grands du Milieu.

La plume de Harry Grey nous plonge en totale immersion dans les États-Unis soumis à la Prohibition, c'est d'un réalisme bluffant malgré un style plutôt minimaliste (chapeau bas à la traductrice, Caroline Nicolas).

Le roman est avant tout l'histoire d'une amitié indéfectible entre nos quatre héros qui se connaissent depuis l'enfance et se sont fait la promesse de gravir les échelons ensemble. Nous les suivrons au rythme de petits larcins qui deviendront rapidement des braquages de plus en plus audacieux. Au sein de la Coalition (une organisation criminelle qui entend fédérer les différents gangs de New York), ils seront parfois amenés à se salir les mains dans des opérations plus expéditives et plus sanglantes.

L'auteur décortique avec précision les liens entre le crime organisé et les milieux d'apparence plus honorable (police, justice ou encore politique), corruption, manipulation, usage de faux, intimidation… tout y passe pour asseoir son pouvoir et s'assurer d'être quasiment intouchable en cas de pépin. On y découvre aussi l'implication du crime organisé dans la montée en force et l'organisation des syndicats, véritable contre-pouvoir des employeurs.

Bien que le récit soit censé se dérouler pour l'essentiel entre les années 20 et 30 et ait été écrit en 1952, l'attitude et les propos de Noodles et ses amis sur les femmes sont d'un machisme parfois à peine supportable. Dans le même ordre d'idée, je vais passer sous silence leur approche de l'homosexualité.

Globalement j'ai trouvé ce roman totalement addictif et bien construit. Une lecture qui aura eu pour effet secondaire de me donner l'envie de revoir la trilogie du temps de Sergio Leone, trois excellents films sublimés par les bandes originales d'Ennio Morricone.
Lien : https://amnezik666.blog/2024..
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Dans le New-York des années 20 , l'histoire de noodles, patsy, cockeye et max , des gamins des rues très pauvres qui deviennent des truands respectés à la solde de la coalition .
Entre prohibition et chantages en tout genre , ces gangsters à la moralité douteuse devront déployer beaucoup de ruse et de violence pour se faire une place au soleil.

À lire pour comprendre comment évoluaient les gangs à cette époque où tout pouvait s'acheter dès l'instant où on mettait son honnêteté de côté.
Toutes les couches sociales et tous les métiers étaient gangrenés par la corruption et la prohibition a accentué cet état de fait .
On s'attache à ces gamins devenus gangsters par faim et désoeuvrement avec un sens de l'honneur bien particulier.

Bonne lecture
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Il était une fois en Amériques et le récit d'un ancien truand de la mafia juive de New York qui va nous plonger au milieu des meurtres et actions menées par son groupe au temps de la prohibition.
Le sujet est intéressant le rythme est bon et nous retrouvons l'ambiance new Yorkaise avec les grands moments de cette période et des autres groupes (italiens,Al capone à Chicago )
L'écriture est plaisante et l'action présente.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère et ce récit des mémoires.
Il me manque par contre quelque chose au niveau de l'écriture car ce sont des mémoires donc il s'agit toujours d'un récit descriptif il y a peu de prise de recul et d'analyse de ce que le personnage ressent sauf un peu sur les dernières pages. Enfin l'auteur ne raconte pas tout ce qui laisse un peu sur notre fin
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Super autobiographie. Des gangsters, des voyous, des mafieux, tout ce qu'il y a de plus mauvais dans une Amérique sous la prohibition, et pourtant on se prend à les apprécier. A nous faire douter du bien et du mal. Où est le mal où est le bien, lorsqu'il s'agit d'argent. Ils se prennent pour des Robins des bois, prendre aux riches et aux puissants, pas toujours très propres, pour donner aux malheureux qui devront en contre partie, travailler pour eux. Une lecture pour mieux comprendre, la façon dont on peut tomber du mauvais côté de la barrière. L'argent facile quand on en a pas, c'est quelquefois tellement tant tant. Facile à lire les scènes de crime restent très "light", même pour âmes sensibles.
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Voici un roman que je n'oublierai pas !
Suivons Noodles, un petit gosse de pauvres new-yorkais, qui commence par de petites combines, pour finir en bande organisée au service de la Coalition, en pleine période de la Prohibition.
Casses, règlements de compte, bouges mal famés, prostitution, drogue et alcool, il s'en passe des choses !

J'avoue que le début a failli me perdre, toute la partie sur l'adolescence de Noodles, finalement assez longue en comparaison du reste. du coup j'ai lu le livre en deux temps, je l'avais un peu "oublié" quelques semaines, puis quand je l'ai repris, je l'ai dévoré !

Il ne me reste qu'à voir le film, ce classique des années 80...
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Un film culte donnait forcément envie de découvrir le livre à l'origine. On plonge ainsi dans les années 20, directement au sein des bandes mafieuses new-yorkaises. le style est simple, parfois trop, de nombreux passages assez vulgaires et souvent lorsqu'il est mention de femmes. Dans l'ensemble l'histoire est passionnante, on accompagne la bande dans tous leurs trafics et leurs affaires. On imagine très bien les decors et les ambiances qui servent le récit. Par contre de nombreuses longueurs qui ne servent pas l'histoire mais je m'y attendais au vu des 620 pages de ce roman. Des allers-retours pour avoir la traduction des nombreux mots utilisés par les protagonistes avec un lexique à la fin du livre, que j'ai vite arrêté de faire, les curieux continueront jusqu'au bout mais ces mots traduits n'apportent pas grand chose à la compréhension du livre.
Bref si vous êtes fan du film de Sergio Leone ou encore des histoires de mafia, je vous conseille ce livre sans problème. Sinon vous risquez de l'abandonner en cours de route.
J'ai reçu ce livre dans le cadre des masses critiques. Merci encore à Babelio et aux Editions Sonatine pour cette découverte.
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Ce roman m'a totalement embarquée dans le New York des années 20, et confirme mon grand intérêt pour la littérature américaine.

J'aime énormément apprendre de mes lectures, notamment sur l'histoire. Là, je dois avouer que j'ai été servie! Si je connaissais un peu ce pan de l'histoire américaine, ce récit dense et extrêmement bien documenté, m'a permis d'en découvrir plus. L'immersion a été totale pour moi au bout de seulement quelques pages. Rien n'est ecarté : Gangsters, Coalition, politiciens corrompus, prostitution, alcool, drogue, blanchiment d'argent, bars clandestins... Tout y est!

Je me suis attachée à la bande, plus particulièrement Noodles, même si je les ai détestés à plusieurs reprises.. Détestés en partie pour leur comportement vis-à-vis des femmes, vis à vis de certains choix qu'ils ont pu faire. À côté de cela, oui je me suis attachée très rapidement, sûrement car Harry Grey nous a partagé une partie de leur enfance et nous fait part d'une magnifique histoire d'amitié. Et oui, j'ai eu peur pour eux plus d'une fois.

J'ai aimé la plume fluide et cinématographique d'Harry Grey, et malgré quelques longueurs au cours de ma lecture, le rythme soutenu du récit m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. En revanche, j'ai été un peu surprise par le manque de repères temporels. On sait que cela se passe sur plusieurs décennies, mais je ne saurais pas dire quel âge ils avaient lors du final.

Ce roman a été une belle découverte, et oui j'ai bien envie de regarder le film maintenant !
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Il a fallu attendre plus de 70 ans pour qu'une traduction française (un grand MERCI aux Editons Sonatine) soit réalisé du livre qui a permis le dernier chef d'oeuvre de Sergio Leone du même nom.

Harry Grey alias Noodles nous raconte son passé de criminel dans la mafia new-yorkaise lors de la période de la prohibition. Il retrace son histoire depuis son enfance avec la montée des échelons dans la coalition de la mafia.

L'auteur a un style très agréable à lire avec de nombreux dialogues donnant du rythme à son récit. Il n'épargne pas le lecteur dans la description de ses faits et gestes. Difficile pour moi de juger le passé de gangster de Harry Grey, une enfance difficile, dans la misère et l'engrenage de l'argent facile l'entraînant jusqu'au banditisme.

J'ai adoré et c'est un énorme coup de coeur. Il m'a été impossible de dissocier Noodles de l'interprétation magistrale de Robert de Niro. Je ne peux que le recommander à ceux qui ont aimé le film de Sergio Leone ou le Parrain de Mario Puzo mais encore les films de Martin Scorcese (les Affranchis, Casino, …).
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″Quand on fait un casse, on joue pas à la marelle, tu sais. On ne plaisante pas.‶
Pour de nombreuses personnes, Il était une fois en Amérique est d'abord un film, et quel film ! Une réalisation de Sergio Leone…Pour moi qui n'ai jamais vu le film, Il était une fois en Amérique, c'est une BO signée Ennio Morricone, qui m'aura accompagnée in petto tout au long de la lecture. Ce roman, écrit à la prison de Sing Sing paru en 1953 aux USA (The Hoods) a servi de support à Sergio Leone pour son adaptation, et vient, seulement, d'être traduit en français et publié. Je ne sais si c'est une chance de ne pas avoir encore vu le film ; toujours est-il que je ne pourrai pas comparer, et que je découvre donc l'histoire dans son originalité.
New-York, dans les années vingt, nous sommes en pleine Prohibition, dans ce qu'on appelle le Lower East Side, quartier pauvre, ouvrier, peuplé essentiellement de juifs, italiens, migrants ; un quartier de mauvaise réputation où s'est développée la criminalité, les trafics en tout genre, où la Pègre a prospéré sur fond de misère.
C'est l'histoire durant une quarantaine d'année de 5 gamins pauvres du quartier et dont on va suivre la montée en puissance durant les années de prohibition. de petits larcins jusqu'au crime en bande organisée, Noodles, Patsy, Cockeye, Max et Dominick , n'ont guère le choix pour survivre et espérer s'élever financièrement. Noodles, le narrateur, et à bien des égards la voix de l'auteur, bien que très intelligent, et présentant quelques aptitudes à étudier demande très vite à pouvoir sortir de l'école pour dans un premier temps apporter à sa mère quelques dollars supplémentaires pour faire vivre la famille toujours entre deux expulsions locatives.
″Désormais on entrait dans la phase secondaire de notre éducation. Nos salles de classe étaient les arrière- cours, les caves, les toits,les places de marché, le fleuve, et les canivaux de East Side.″
On fume et on boit beaucoup dans ce milieu particulier ; on ne connait que très peu la galanterie avec les dames dont on n'attend d'elles que d'écarter les cuisses, soutenir le mâle entre deux opérations spéciales.
‶Une seule femme ne me suffit pas. J'ai besoin d'en avoir une différente chaque nuit. Ouais, j'les baise et j'les quitte, telle est ma devise à moi Noodles.″
On voit défiler une certaine Amérique, très peu reluisante, on y croise Al Capone.
Le livre est menée tambour battant dans un style assez banal mais très cinématographique fait de nombreux dialogues.
On passe un très bon moment en compagnie de ces sales gosses devenus des gangsters patentés. Il me reste à franchir le pas de l'adaptation cinématographique, histoire de comparer, et choisir lequel des deux ouvrages est le mieux réussi. Pour la bande son, nul besoin de réfléchir, Ennio Morricone ne m'a jamais déçue !
Merci aux éditions Sonatine et Babélio pour la lecture de ce livre !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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