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Citations sur Histoire de Rome inédit (11)

De nos jours, lorsqu'on a gravi les pentes du Palatin et traversé le chaos des ruines de ce qui fut le palais des empereurs romains, l'on parvient à une étroite plate-forme qui domine la vallée du Tibre.
Cette plate-forme, naguère encombrée de terre accumulée par les pluies et de débris de toutes sortes, est aujourd'hui dégagée, et, sur le sol, apparaît la trace d'un singulier village qui s'élevait en cet endroit il y a presque trois mille ans.
Ce village, qui comprenait peut-être quelques dizaines de pauvres cabanes faites de branches entrelacées et soutenues par des piquets de bois, c'est aujourd'hui tout ce qui subsiste de la plus ancienne Rome.
Les romains, fiers de leurs origines, aimaient à raconter qu'en ce lieu leur premier roi avait fondé leur ville.
Ce roi, ils l'appelaient Romulus. Il avait été le premier romain...
(extrait du premier chapitre "Le village des premiers temps" - éditions "Mille et une nuit" - 2004)
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(...) les guerres vinrent à cesser; les soldats furent licenciés et retrouverent leur misère. Etait-il juste que les vainqueurs, ceux qui avaient combattu, n'eussent versé leur sang que pour enrichir quelques privilégiés?
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En 270, Aurélien, fils d’un simple paysan de Pannonie, fut proclamé empereur par ses soldats. Avec une terrible énergie, il attaqua les Barbares, fit partout mettre la ville romaine en état de défense. C’est de cette époque que date le grand mur qui entoure encore aujourd’hui Rome et qui a formé à peu près sa seule protection jusqu’à la fin du XIX -ème siècle. Germains, Goths, Arabes, Egyptiens révoltés sont écrasés. En même temps Aurélien remet de l’ordre dans l’administration intérieure, rétabli une monnaie plus saine, organise des corporations, s’efforce de faire remettre en valeur les terres incultes, dépouillant même pour cela les propriétaires négligents, bref, il restaure, autant qu’il peut, l’autorité de l’Etat.
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Les ports étrusques, de ce pays qui prendra, plus tard, le nom de «Toscane», étaient autant de fenêtres ouvertes sur l'extérieur. Rome, grâce à ses voisins étrusques, n'était pas isolée du reste du monde. Les arts, les idées, les dieux même de la Grèce et de l'Orient parvenaient jusqu'à elle dès le temps où elle n'était qu'une insignifiante bourgade.
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Les premiers jeux de Rome ce donnaient dans le Grand Cirque, et c’était presque uniquement des courses de chevaux. Plus tard, s’était installée la coutume de donner des combats de gladiateurs […] Des volontaires combattaient entre eux pour de l’argent. Longtemps ces combats eurent lieux au Forum. […] Les spectateurs s’entassaient, et l’on regardait deux ou trois paires de gladiateurs s’escrimer l’un contre l’autre jusqu’à ce que l’un d’eux tombe à terre. Les vrais romains, de vieille souche, n’aimaient pas beaucoup ces divertissements abominables. Mais, sous l’Empire, alors que la plèbe comptait beaucoup de provinciaux, d’orientaux, d’italiens venus du Sud ― où les combats des gladiateurs étaient très estimés ― ces jeux se multiplièrent.
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L’empire romain va au début du IV e siècle, se transformer de façon profonde. Constantin, qui finira par perdre le pouvoir, après les guerres civiles qui marquèrent la fin de la « tétrarchie », lui portera un coup fatal en créant une seconde capitale sur les rives du Bosphore, la ville de Constantinople, qui se superposa à l’ancienne Byzance. Désormais ce ne sont plus les romains qui sont les maîtres du monde. Une ère nouvelle commence. Le christianisme est reconnu comme religion officielle par Constantin. C’est l’Orient qui, définitivement, acquiert la suprématie.
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La richesse de Rome engendrait pour beaucoup la misère
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Là, des dizaines de milliers de spectateurs pouvaient voir mourir des hommes, applaudir aux finesses de l’escrime, ou frémir au combat inégal d'un fauve et d'un condamné. Mais n'oubliions pas, avant de nous récrier d'horreur, que ce n'étaient pas là les seuls spectacles que l'on offrait à la plèbe : les animaux n'étaient pas tous destinés à tuer des hommes, ni à se déchirer entre eux. Beaucoup étaient des « animaux savants », qui faisaient des tours, comme dans les cirques modernes ; d'autres étaient des curiosités que l'on présentait au peuple, telles les autruches, les girafes, et toutes sortes de bêtes venues des pays lointains. Souvent, aussi, les condamnés que l'on opposait aux lions et aux ours étaient des brigands qui avaient commis bien des crimes, soumis des voyageurs à la torture, massacré, pillé, incendié, et si la justice confondait parfois avec d'authentiques coupables des esclaves fugitifs, qui n'avaient d'autre crime à se reprocher que d'avoir voulu fuir un maître inhumain, c'est que, dans tous les temps, la conscience des hommes n'est pas sensible aux mêmes scrupules, ce n'est pas que les Romains, pris un à un, fussent plus cruels ou plus dépravés que les hommes de notre temps, capables, aux aussi, de tolérer (tout en les désapprouvant, parfois, des lèvres) mille horreurs dont les Romains ne pouvaient avoir aucune idée.
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Les mesures de police ne parviennent cependant jamais à étouffer la pensée
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Les Romains connaissaient déjà les philosophes grecs. Certains s'étaient introduits dans les maisons des nobles, où ils étaient des conseillers et des guides; d'autres s'étaient hardis à parler en public, mais les magistrats n'avaient pas tardé à le leur interdire et à les expulser. Rome n'avait-elle pas prouvé au monde l'excellence de sa morale et de ses principes? À quoi bon écouter des bavards qui ne pouvaient que jeter le trouble dans les esprits?
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