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EAN : 9782253135081
368 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
4.09/5   82 notes
Résumé :
Il est rare qu'un écrivain qui est également un grand érudit nous donne une vision aussi vivante et surtout aussi « authentique » de l'Antiquité.
Pierre Grimal a une connaissance intime de la pensée romaine et tout particulièrement de cette période de l'Empire et des temps néroniens. A partir de tous les documents historiques existants : textes, vestiges, inscriptions, sans jamais porter aucun jugement, il a eu pour souci premier de comprendre en profondeur s... >Voir plus
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Un livre écrit dans un style simple, clair et agréable, qui nous fait plonger avec beaucoup de virtuosité dans les siècles passés par le biais de la vie d'Agrippine, un personnage historique. Elle y apparait comme une perverse narcissique, sorte de tueuse en série animée par une soif de pouvoir inextinguible, et l'auteur ne nous épargne aucun des arguments qu'elle s'invente pour justifier à ses propres yeux les actes les plus répréhensibles : crimes, incestes, trahisons. Prétexte tout trouvé, elle descend des Dieux et ceux-ci peuvent tout se permettre, car le pouvoir est un bien suprême sur l'autel duquel on peut tout sacrifier y compris son honneur et sa fierté. C'est par l'intermédiaire de son fils unique, Néro, qu'elle espère atteindre son but. Elle couchera donc avec son frère Gaius, épousera puis tuera son oncle Claude et évincera son neveu Britannicus pour faire accéder son rejeton au trône. Intrigues et trahisons précèdent les crimes les plus atroces. Néron, qui pourtant a reçu une éducation soignée – élève de Sénèque – après un début de règne relativement serein, ne sera pas épargné, il finira sa vie dans la débauche et commettra l'infraction suprême puisqu'il fera assassiner sa mère qu'il juge, à juste titre, abusive, alors qu'il aurait pu se contenter de l'écarter du pouvoir.
Tout se passe comme si le désir allié à l'euphorie du pouvoir, quand il ne connait plus de frein, écrasait toutes les valeurs et poussait ses victimes vers la folie la plus meurtrière. La femme dans ce cas de figure, si l'occasion se présente, est, malheureusement, strictement à l'égale de l'homme.
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Arrière-petite-fille d'Octave-Auguste, fille de Germanicus, nièce de Claude, soeur de Gaius (qui deviendra Caligula), mère de Nero, Agrippine – dite « la Jeune » par opposition à sa mère – est l'un de ces personnages que l'Histoire a diabolisés à plaisir. Au-delà d'une prose fluide mais sévère, les « Mémoires » que lui prête Pierre Grimal ont le mérite de nous restituer de cette femme énigmatique, complexe et contradictoire une image qui tient compte à la fois de son "roman familial" - qui se confond avec la dynastie julio-claudienne - et du contexte où elle vécut.

Agrippine naît en Germanie, où l'empereur Tibère a envoyé son père, Germanicus, qu'il avait choisi officiellement pour successeur. Elle grandit aux côtés de sa mère, à qui elle doit son prénom et dont elle sera presque jusqu'au bout l'ultime soutien. En effet, après l'assassinat de Germanicus – assassinat perpétré sur l'ordre vraisemblable de Tibère – la méfiance de l'Empereur se retourne contre celle qui lui a survécu. Il la fait exiler sur une île où, quelque temps plus tard, elle périra dans des conditions demeurées suspectes.

Agrippine verra aussi ses deux frères aînés, Drusus et Nero, emprisonnés puis assassinés, toujours sur ordre de l'imperator. C'est encore Tibère qui s'opposera à ce que son frère, Gaïus, revête à l'âge requis la toge prétexte qui symbolise son accession à la majorité. Et c'est toujours Tibère qui interdira au premier époux d'Agrippine, Domitius Ahenobarbus – qui, lui, descendait de Marc-Antoine – de lui faire des enfants.

Ce n'est donc qu'à la mort du tyran et alors que son frère Gaïus lui succède qu'Agrippine peut mettre au monde le petit garçon qui, dans ses veines, mêle les sangs ennemis d'Octave et d'Antoine : Lucius Claudius Domitius Nero.

De cet enfant qui devient à partir de ce jour sa seule raison d'exister, elle est pourtant obligée de se séparer lorsqu'elle-même se voit exilée par Caligula qui, à cette époque, commence à montrer de plus en plus nettement les signes de folie qui le conduiront à sa perte.

Quand son oncle Claude, appelé au pouvoir par les prétoriens après l'assassinat de Caligula, la fait revenir à Rome, Agrippine revoit enfin Nero mais doit se résigner à le renvoyer une fois de plus chez sa tante Lepida. Claude vient en effet d'épouser la toute jeune Messalina (15 ans et demie), dont il aura Octavie et Britannicus. Et la nouvelle impératrice n'entend pas partager avec qui que ce soit l'influence qu'elle possède sur son mari. Dans la crainte d'un complot qui priverait son fils de la vie, Agrippine se soumet et ronge son frein.

Elle se remarie avec le riche Crispus mais ce n'est que huit longues années plus tard, lorsque Messalina est exécutée par les affranchis de Claude, qu'elle parvient à récupérer définitivement son fils.

Faisant fi de l'inceste, Agrippine épouse alors son oncle et devient « Augusta. » Il lui faut peu de temps pour convaincre Claude d'adopter Nero, puis de le désigner comme successeur, au mépris des droits de Britannicus. Au décès de Claude d'ailleurs – empoisonné sur l'ordre d'Agrippine – c'est Nero que Sénèque et Burrus, ses précepteurs, présentent aux Prétoriens. le choix de l'armée est ratifié par le Sénat : Nero devient officiellement empereur.

Cependant, poussé par son ancien précepteur, Sénèque, le nouveau monarque n'entend pas que celle qui lui a offert le trône des César lui dicte sa conduite politique : après tout, Agrippine n'est qu'une femme. Puis survient Poppée, pour laquelle il répudiera Octavie, sa première épouse. Or, Poppée, prototype de la femme-fatale antique bien plus que ne le fut Messalina, réclame la tête d'Agrippine. Sans doute a-t-elle flairé que, pour recouvrer son emprise sur Nero, l'Augusta est prête à commettre un nouvel inceste - envers lequel Nero n'est pas sans ressentir une espèce de fascination qui définit à merveille les rapports on ne peut plus freudiens qu'il entretenait avec sa mère ...

Mais Agrippine, femme impérieuse et colérique, a commis l'imprudence de laisser entendre que, si son fils ne changeait pas d'attitude envers elle, elle pouvait très bien se tourner vers Britannicus et le faire porter au pouvoir. du coup, Nero est acculé. Il fait empoisonner son frère et monte toute une comédie pour convaincre sa mère de le rejoindre à Baules, sur une galère, pour un luxueux banquet « de réconciliation. »

Agrippine est heureuse mais soudain, de grands craquements, des cris … la galère coule. Bonne nageuse, l'ancienne « Augusta » - elle a été destituée entre temps - n'a aucun mal à regagner la côte. Mais elle a eu le temps de se retourner et de voir les membres de sa suite, maintenus sous l'eau jusqu'à l'asphyxie par les hommes de Néro. Désormais, elle sait et, retirée dans la maison familiale, elle attend les assassins que ne tarde pas à lui envoyer son fils.

Lança-t-elle réellement à Anicetus la phrase fameuse : « Frappe au ventre ! » On ne le sait pas avec exactitude mais une chose est certaine : cette réplique féroce et digne résume à merveille le personnage que fut cette femme étrange, qui se croyait investie par les dieux de la mission de dominer Rome et l'univers et qui sacrifia tout à ses certitudes.

Déjà, lorsque l'astrologue Balbillus avait dressé l'horoscope du bébé qu'était alors le futur Nero, il avait été dit à Agrippine : « Cet enfant règnera mais il tuera sa mère. » Ce à quoi la fille de Germanicus avait répondu – et ces paroles-là semblent, elles, authentiques : « Qu'il me tue pourvu qu'il règne ! »

Un roman au style serré et austère qui nous force avec habileté à nous pencher un peu plus sur cette femme que l'analyse des méfaits du pouvoir qu'elle constate chez son frère, puis chez son oncle, n'empêche pas de tomber par la suite dans les mêmes ornières. Peu à peu en effet, Agrippine, hypnotisée par la soif de Puissance qui la tenaille, laisse sa part d'ombre l'emporter. Mais lorsqu'elle en prend conscience, elle réalise que c'est cette même soif qui contraint le fils tant aimé à la faire assassiner. Alors - alors seulement - avec ce stoïcisme propre aux Anciens, elle capitule. ;o)
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Pierre Grimal, historien renommé, est l'auteur de ce roman historique très sérieux et très documenté. Agrippine la jeune, fille d'Agrippine et de Germanicus a vécu pendant les règnes, de Tibère, Caligula son frère, Claude, son oncle, qu'elle épouse et finalement Néron son fils.

Introduction parfaite à notre voyage à Rome. J'ai donc lu avec beaucoup d'intérêt ce roman très dense et touffu.La lecture n'en est pas toujours facile, les Romains affectionnent les mêmes prénoms. Je rencontre donc deux Agrippine, deux Nero, plusieurs Drusus. Caligula est nommé, par sa soeur Gaius.... Intrigues et mariages d'intérêt font intervenir de nombreux personnages qui se marient, divorcent ou se trucident avec une facilité déconcertante.

J'ai beaucoup aimé le Livre I le temps de mon père (Germanicus) qui se déroule à Athènes, en Syrie et en Egypte. Agrippine, petite fille, apprend les différentes mythologies, découvre Isis et les Pharaons...Dans le Livre II Mon grand-oncle Tibère nous rencontrons Livie ; l'ombre du dieu Auguste est encore très présente. L'empire vient de s'installer mais on évoque encore les temps de la République....Claude, qui n'est pas destiné à devenir empereur, emmène la jeune fille dans les tombeaux étrusques, occasion d'évoquer encore d'autres légendes....

Intrigues et conjurations, exils et persécutions, Tibère n'est pas tendre avec les descendants de Germanicus. L'espoir d'un Empereur jeune et dynamique à la proclamation de Gaius (Caligula) est vite déçu. Grisé par le pouvoir, il se croit tout permis. Claude aurait été plus sage sans Messaline. Cette dernière évincée, Agrippine épouse Claude et devient Impératrice. Elle intriguera encore pour que Néron son fils, soit adopté par Claude et évince Britannicus....

Agrippine, sortie de l'enfance n'est guère sympathique. Imbue de ses origines nobles, elle aspire au pouvoir, pour elle et pour Néron. Quand les conspirations ne suffisent pas elle n'hésite pas à recourir au poison. Les moeurs des Romains sont terribles!
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Agrippine est au centre du pouvoir de Rome.
Elle est l'arrière petite fille d'Auguste, la soeur de Caligula, la nièce puis l'épouse de Claude et enfin la mère de Néron.
Dévorée d'ambition elle voue au pouvoir un culte sans limite.
Ce livre est son histoire racontée par Pierre Grimal, historien de renom, formidable spécialiste de l'histoire de Rome et biographe de Marc-Aurèle et de Tacite - dans deux ouvrages passionnants -.
Dans un style brillant l'auteur raconte, ici, le combat d'une femme féroce, sacrifiant tout pour l'amour du pouvoir.
Parfois pathétique, souvent cynique, et au final tragique, elle emploie tous les moyens, même les plus vils afin d'être au sommet de Rome.


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Cet excellent livre offre une plaisante somme de savoirs sur la vie d'Agrippine la Jeune, et donc sur l'histoire de Rome à l'époque. Sa mère, Agrippine l'Ainée, a eu une existence tout aussi riche, mais hélas, la littérature continue de la bouder...
J'écris littérature à dessein, car Pierre Grimal expose sa grande érudition avec un remarquable talent de conteur. Certes, en termes de "Mémoires de", j'estime que rien ne pourra jamais rivaliser avec le sublime "Mémoires d'Hadrien" de la grande Marguerite Yourcenar, mais on tient ici le récit instructif et haletant d'un enchaînement d'événements qui montre combien le système politique mis en place par le divin Auguste condamne le dépositaire de la fonction suprême à la paranoïa et ses proches à l'angoisse permanente d'être suspectés de complots en tout genre.
Tout cela est donc par construction présenté ici par Agrippine, mère de Néron. On ne doit donc pas s'étonner de ne jamais penser à la mante religieuse ni à la veuve noire, même si on ne peut que constater la propension des époux successifs de la fille de Germanicus à vite poser les deux pieds sur la barque de Charon.
Le plus souvent ,Pierre Grimal narre les faits avec équilibre et objectivité. Je lui sais gré d'appeler toujours le successeur de Tibère Gaius, sans jamais lui infliger le sobriquet du temps de l'enfance que l'intéressé n'aurait pu tolérer d'être prononcé en sa présence une fois devenu Imperator! Pierre Grimal prend grand soin de se tenir à l'écart des excès et des élucubrations d'un Suétone, par exemple, et tout l'ensemble atteint ainsi un haut de gré de crédibilité. Néanmoins, j'ai du mal à le suivre lorsqu'il semble souscrire à la thèse selon laquelle Messaline aurait réussi à convaincre les matrones des familles les plus en vue à Rome de se prostituer au Palatin. La charge est exagérée, caricaturale. Certes,, Messaline avait certainement une libido débridée - affirmation toutefois gratuite de notre part, nous n'étions pas sur place pour tenir la lampe à huile que je sache - et elle n'était après tout qu'une gamine lorsqu'elle a épousé le vieux Claude. de là à en faire la mère maquerelle d'un lupanar impérial au coeur même du Palatin... Permettez-moi de rester sceptique.
Autre réserve: malgré son éblouissant talent, l'auteur ne rend pas l'arbre généalogique des Julio Claudiens accessible au néophyte. Arbre très touffu tant il y a de mariages et de remariages sur les cinq générations, du dieu Auguste à Néron, et le fait que les enfants portent très souvent le même nom que leurs parents accentue le fouillis. Mieux vaut s'aider d'un diagramme pour s'y retrouver et penser à numéroter les Drusus!
Enfin pour ce qui est de Néron, je ne peux m'empêcher de rappeler, en citant Margaret George qui a commis un excellent roman en deux tomes sur le dernier Julio Claudien qu'"il n'était pas un empereur qui se faisait artiste, mais un artiste que la volonté de sa mère avait fait empereur". "Qualis artifex pereo!"
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il est rare qu'un écrivain qui est également un grand érudit nous donne une vision aussi vivante et surtout aussi "authentique" de l'antiquité.
Pierre Grimal a une connaissance intime de la pensée romaine et tout particulièrement de cette période de l'Empire et des temps néroniens.
A partir de tous les documents historiques existants : textes, vestiges, inscriptions, sans jamais porter aucun jugement, il a eu pour souci premier de comprendre en profondeur son héroïne, Agrippine, la mère de Néron, d'en saisir les mobiles secrets, de capter l'indicible qui fit la complexité de cette vie qui s'anime sous nos yeux.
Fille de Germanicus, arrière-petite-fille du dieu Auguste et aussi de sa soeur Octavie, arrière-petite-fille d'Antoine et de Livie, soeur de Caligula et nièce de l'empereur Claude qu'elle épousera un jour, Agrippine a toujours eu conscience de son sang divin.....
(extrait de la quatrième de couverture du volume paru aux édition "de Fallois" en 1992)
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Si je voulais vraiment réaliser mon projet, je ne devais plus tarder. Une aussi belle occasion se retrouverait-elle jamais ? La mort du prince devait apparaître comme naturelle, le résultat d'une maladie, ou, tout au moins, d'un accident. La saison où nous nous trouvions me suggéra que le moyen le plus simple et le plus efficace serait de l'empoisonner, en lui servant des champignons, dont il était fort friand. Pourtant, il me parut dangereux de n'utiliser pour cela que des champignons naturellement vénéneux. Leur action était incertaine ; elle pouvait être lente ou, pire encore, ne provoquer que des malaises passagers. J'imaginais aussi que Claude serait capable de reconnaître, lorsqu'on les lui présenterait , l'espèce à laquelle ils appartenaient et refuserait d'en manger. Pour toutes ces raisons et parce que, devant l'énormité du crime, j'éprouvais une angoisse de tous les instants, je décidai qu'au poison naturellement contenu dans les champignons il faudrait en ajouter un autre, qui rendrait la mort inévitable. Mais il ne fallait pas non plus que celle-ci fût trop rapide, ce qui eût empêché de croire qu'elle était accidentelle.
Il se trouvait que l'on tenait, emprisonnée dans un cachot du palais, une femme reconnue coupable de plusieurs empoisonnements et pour cette raison condamnée à mort. C'était une sorte de sorcière originaire de Gaule et venue à Rome chercher fortune en y exerçant ses divers talents, parmi lesquels le principal était celui de préparer des poisons. Elle avait immédiatement trouvé des clients parmi les riches Romains qui souhaitaient se débarrasser qui d'un parent fortuné trop lent à mourir, qui d'un mari ou d'une épouse devenus importuns, mais une maladresse commise par l'un de ses clients avait fini par l'exposer à une accusation et à un procès où sa culpabilité fut prouvée. Dans sa prison, elle attendait la mort. Je la fis venir, une nuit, à l'insu de tous, et je lui exposai, en la mettant au compte d'une de mes amies, la difficulté où je me trouvais. Je savais bien que mon mensonge ne l'abuserait pas, mais qu'elle comprendrait que je lui offrais ainsi un moyen de se sauver, si elle savait se montrer discrète. De ce côté, je n'avais rien à craindre.
Lucusta (c'était son nom) promit de me fournir une drogue qui aurait les effets que je souhaitais. A sa demande, je la fis conduire chez elle, sous bonne garde. Le lendemain, elle réintégrait sa prison, non sans m'avoir remis une petite boîte emplie d'une poudre blanche, en m'avertissant que c'était une substance mortelle, qu'il suffirait que « mon amie » en ajoute une pincée à la nourriture de la personne qu'elle voudrait faire mourir. L'effet désiré se produirait moins d'une demi-journée plus tard.
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Sénèque, lui, bien plus tard, essaya de me prouver que rien de ce qui peut nous advenir au cours de notre existence n'est, en soi, ni bon, ni mauvais, que sa valeur dépend de la manière dont nous l'accueillons, et qu'il en va ainsi de la mort elle-même.
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Je persiste encore aujourd’hui à penser que la vie est meilleure que la mort, qu’il existe des actions et des choses qui sont en elles-mêmes, par leur nature, bonnes ou mauvaises, en raison des conséquences qu’elles entraînent, ou des réalités qui en sont inséparables.
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Sénèque, lui, bien plus tard, essaya de me prouver que rien de ce qui peut nous advenir au cours de notre existence n'est, en soi, ni bon ni mauvais, que sa valeur dépend de la manière dont nous l'accueillons, et qu'il en va ainsi de la mort elle-même.
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