L'homme seul s'est fagoté un principe de cette exception. Bizarre, aveugle, boursouflé de sciences et dégénéré dans ce siècle des lumières et de sagacité, dans l'ignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultés intellectuelles; qui prétend jouir de la révolution, et réclamer ses droits à l'égalité, pour ne rien dire de plus.
1. « Je lègue mon cœur à la Patrie, ma probité aux hommes, ils en ont besoin. Mon âme aux femmes, je ne leur fais pas un don indifférent ; mon génie créateur aux auteurs dramatiques, il ne leur sera pas inutile, surtout ma logique théâtrale au fameux Chénier ; mon désintéressement aux ambitieux, ma philosophie aux persécutés, ma religion aux athées, ma gaieté franche aux femmes sur le retour. Et tout les débris qui me restent d'une fortune honnête à mon héritier naturel, à mon fils, s'il me survit. » (cit. p. 78)
Je fais trophée de mon ignorance, je dicte avec mon âme, jamais avec mon esprit.
Les femmes ont le droit de monter à l'échafaud.
Elles doivent avoir également celui de monter à la tribune.
Les femmes ont le droit de monter à l'échafaud. Elles doivent avoir également celui de monter à la tribune.
Pourquoi j'écris sur Auschwitz... L'évènement -l'Histoire- n'entre dans la mémoire de l'humanité que s'il est porté à la connaissance, c'est-à-dire à la conscience. Porter à la conscience, c'est porter au langage.
Tu te dis l'unique auteur de la Révolution Robespierre ! Tu n'en fus, tu n'en es, tu n'en seras éternellement que l'opprobre et l'exécration... Chacun de tes cheveux porte un crime... Que veux-tu ? Que prétends-tu ? De qui veux-tu te venger ? De quel sang as-tu soif encore ? De celui du peuple ?
... Tu voudrais assassiner Louis le dernier pour l'empêcher d'être jugé légalement. Tu voudrais assassiner Pétion, Roland, Vergniaud, Condorcet, Louvet, Brissot, Lasource, Guadet, Gensonné, Hérault de Séchelles, en un mot tous les flambeaux de la République...
Les femmes n'ont jamais récolté les fruits des révolutions et ont souvent fait les frais du retour à l'ordre et aux traditions.
Choderlos de Laclos avait écrit qu'il n'y aurait pas de véritable révolution sans que les femmes s'en mêlent et que le changement de la société dépendrait de leur courage.
2. [Sur l'émancipation des esclaves] « La liberté des Nègres fera quelques déserteurs, mais beaucoup moins que les habitants des campagnes françaises. À peine les jeunes villageois ont obtenu l'âge, la force et le courage, qu'ils s'acheminent vers la capitale pour y prendre le noble emploi de laquais ou de crocheteur. Il y a cent serviteurs pour une place, tandis que nos champs manquent de cultivateurs. » (p. 132)