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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Très déçue par ce livre. Après avoir adoré "De l 'eau pour les éléphant" de Sara Gruen, je m'attendais à mieux. L'histoire, dans la lignée de "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" m'avait emballée, mais l'écriture un peu trop simpliste m'a déçue, et les personnages plutôt agaçants, occultent la beauté du monde de l'équitation.
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Si on enlève la fausse histoire de chevaux dans le panneau duquel pas mal de lectrices sont tombées.
Si on enlève la traduction désastreuse des termes techniques de Valérie Malfoy.
Et bien ce livre reste quand même un roman dont on se passerait bien.
Considérez comme moi le temps que vous avez passé à le lire et que vous auriez pu consacrer à une lecture plus intéressante... Moi, je l'ai fait et j'en ai tiré illico les conséquences : je n'ai pas ouvert "Parcours sans faute" (la suite) que j'avais emprunté pleine d'enthousiasme en même temps que "la leçon d'équitation" à la B.M.

Je m'explique :
Je pense que le thème "femme + chevaux" est un schéma marketing bien rôdé (Palomino de D. Steel, Dans le silence de l'aube de F. Bourdin) dont les éditeurs ne se privent pas. Pour preuve, toutes celles qui confessent n'avoir acheté le bouquin que parce qu'il y avait un rapport avec le monde équestre.

Ensuite, pour celles qui se sont décidées pour La leçon d'équitation à cause des chevaux, c'est la double peine.
En effet, tous les termes techniques sont mal traduits. Je ne veux pas critiquer la traductrice - Valérie Malfoy en l'occurence - car c'est une très bonne traductrice. En effet, elle a été couronnée par le prix Maurice-Edgar Coindreau en 2014. Mais quand on ne connait pas le vocabulaire technique, pourquoi ne demande-t-on pas à quelqu'un ? Même, il y a des passages où on se demande si elle a compris ce qu'elle traduisait. Par exemple, quand elle traduit "boxe" par "stalle" et qu'elle décrit leur taille, disposition, les portes qui s'ouvrent grâce à un rail au sol.

On éviterait ainsi que les lecteurs s'énervent dès la première page quand la cavalière "enroule les rênes autour de ses gants noirs" (I run the reins across the black gloves ), quand on traduit "licol" par "têtière", "nez" par "muffle", "fumier" par "purin", "bandes de travail" par "bandes molletières sortant du pressing" (sic).

Mais plus grave, il y a tout le thème central du "brindle horse" (malencontreusement traduit par "cheval zébré") - on dirait "bringué" en français mais en fait, l'auteur fourvoie la traductrice car les marques sont blanches. On le voit lors du passage de la teinture. Il ne s'agit donc pas d'un "brindle horse" mais bien d'un rabicano (rubican en français).

Mais l'apothéose du ridicule pour l'auteur - et de l'énervement pour le lecteur - se trouve à la fin de l'ouvrage quand l'auteur essaie d'étaler les connaissances qu'elle n'a pas. Par exemple, la monitrice dit : "Demi-arrêt à l'angle puis part au galop" ou "Il y a une bride, le mors est ordinaire. J'aurais préféré un mors à olives" et quand les chevaux sont nourris de "boulettes" !

Sara Gruen se présente comme vivant avec deux chevaux ainsi que d'autres animaux mais ce n'est pas une cavalière. Sinon, elle n'exprimerait pas son dégoût (à travers celui de son héroïne) qui "sent mauvais, sale, misérable avec de la paille dans les cheveux" car elle a rentré des bottes de paille et elle serait qu'une écurie n'est pas chauffée.

Mais je crois qu'elle ne s'y connait pas mieux en cuisine : "je papillonne avec grâe pour aller ramasser (sic) un hâchis de je-ne-sais-quoi sur une planche à découper et le balancer (re-sic) grésillant ..."

Je ne parle pas de l'euthanasie du père : "Papa s'est suicidé", tu parles, il est paralysé dans un fauteuil..."Bien sûre, je n'ai rien fait de mal." (p. 241).
A ce propos, l'antienne "In paradisum deducant te angeli" se chante à l'église quand on entre en procession derrière le cercueil et donc par conséquent jamais au cimetière.

Pour finir, pour terminer sur une note positive : Si vous voulez lire la même histoire - mais en vrai - je vous conseille "Cavalière" d'Adeline Wirth : elle raconte son enfance et son adolescence passée la peur au ventre à cheval pour être une championne, entrainée par une mère tyrannique. Elle avoue avoir poussé son cheval pour gagner un concours en sachant qu'en faisant cela elle l'estropiait à vie et comment elle a fini par abandonner tout ça en se consacrant à la préparation des jeunes chevaux.

Bref, ne nous trompons pas de lectures !

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Quelle déception après la merveille de "De l'eau pour les éléphants". le style est plat, le récit sans intérêt. Tout est convenu, prévisible. Bof bof!
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