Tout est question de technique dans l'équitation sauf cet échange sensuel, vrai, vertigineux. Le cheval, comme par plaisir, se donne, et l'union se fait.
Mais le cavalier, lui, est toujours seul avec sa perception ; lui seul refait, recommence, cherche à l'infini. C'est une immense solitude qui coupe de tout, ultime car le temps n'existe plus.
Chevaux ou cavaliers, nous sommes ce que nous sommes, avec nos forces et nos faiblesses. Et le temps n'a pas d'importance.