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3,47

sur 145 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le titre et la couverture qui m'ont donné envie d'acheter ce livre. Les deux enquêtrices sont des personnages fracassés. Sanna a perdu son fils dans un incendie dix ans plus tôt et Eir a une soeur qui traîne un lourd passif de droguée. La première est obsédée par le désir de tuer le pyromane et la deuxième a des accès de violence. On peut trouver les personnages incomplets mais comme apparemment c'est le premier volet d'une série les blancs seront sûrement comblés ultérieurement. L'intrigue est très accrocheuse mais un peu alambiquée. C'est un thriller qui se dévore et qui parle de dérives de la religion et de la souffrance d'une adolescente. Mais le gros reproche que je lui ferai c'est que je le trouve peu crédible.
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Une belle découverte ce nouveau polar scandinave! Tout commence par le suicide d'une jeune fille et d'une policière tourmentée qui n'y croit pas. L'arrivée d'une nouvelle adjointe au tempérament explosif va aider au dénouement assez torturé mais assez inattendu.
Le scenario est plausible même si il y a tout de même quelques incohérences, les personnages doivent être un peu plus exploités mais les 2 inspectrices sont prometteuses, on a envie d'en savoir plus sur elles. Je pense que ce premier roman est une réussite, et que l'autrice va probablement s'améliorer pour les suivants et c'est ce que je lui souhaite !
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Livre reçu dans le cadre du prix de la Bête Noire 2023 par les Éditions Robert Laffont.
Très bonne lecture, voilà ça, c'est dit. Des courts chapitres, une plume très descriptive et "visuelle" font que la lecture de ce thriller est addictive, immersive.
Nous sommes dans un polar : une enquête policière dans une île isolée au large de la Suède. L'histoire du coup fait un ping-pong entre personnages et rebondissements incessants nous entrainant vers la fin.
Le rythme sait aussi nous mettre au jour des personnages malsains, complexes et violents, le tout dans une ambiance rude où l'amour est si proche du mal.
Je recommande sincèrement ce premier roman et m'en vais suivre Maria Grund avec plaisir.

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Bonne surprise.

Pourtant, je ne suis généralement pas trop fan des romans policiers de forme classique avec des enquêteurs qui mènent l'enquête, et des personnages qui sont finalement assez en retrait.

Pourtant, je suis bluffée par celui-là.

Il faut dire que ça ne commençait pas forcément bien. D'abord, la découverte du corps d'une adolescente qui se serait suicidée. Terriblement classique. Mais on ne part pas sur la facilité scénaristique 'Mais en fait, elle ne s'est pas réellement suicidée, c'était un meurtre maquillé". Non, la thèse du suicide est assez rapidement confirmée, et de façon irrévocable.

On part ensuite sur des découvertes de nouveaux cadavres, des meurtres cette fois-ci, qui, à priori, n'ont strictement aucun rapport avec notre adolescente.

Et pourtant si. En commençant par un début plutôt quelconque (mais bizarrement bien rythmé), c'est une histoire bien plus complexe qu'elle n'en avait l'air, qui commence à se dessiner.

Les liens entre les différents personnages commencent à apparaître (peut-être un peu trop même, à croire que tous les personnages sont liés d'une façon ou d'une autre les uns aux autres).

Des personnages qui ont des tas de choses à cacher. Une histoire vraiment sombre, et complexe, parfaitement maîtrisée, qu'on découvre page par page.

La symbolique des masques d'animaux, les secrets plutôt morbides de cet ancien camps de vacances, des abus sur mineurs, et d'autres secrets terrifiants. Beaucoup de choses se mettent en place. C'est parfois un peu tiré par les cheveux, mais quoi qu'il en soit, ça donne un thriller vraiment efficace, haletant, et passionnant.

Le final est réussi, tout en subtilité. Vraiment bonne découverte.
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Le corps d'une adolescente est découvert dans une carrière de calcaire, lieu de baignade prisé en été, mais où la jeune file n'avait rien à faire en hiver. Sauf venir y mourir. Si les entailles sur ses poignets laissent peu de doute sur la cause de la mort, l'enquêtrice Sanna Berling ne veut pas aller trop vite et s'obstine, suivie par sa nouvelle coéquipière Eir Pedersen.
Elles découvrent que l'adolescente portait un masque de renard au moment de sa mort et quand elles retrouvent sur une scène de crime un tableau représentant une petite fille avec ce même masque, elles vont tisser des liens entre les deux affaires.

La fille-renard est le premier roman de Maria Grund.
S'il a des défauts puisqu'il est évident qu'un premier roman est toujours perfectible, c'est davantage sur la forme car le fond est indéniablement de qualité; il y a un vrai potentiel que la romancière va d'ailleurs continuer d'exploiter puisque son livre est le premier tome des aventures de ce tout nouveau duo que forment Sanna et Eir.
On aurait tout de suite voulu en savoir plus sur ces deux âmes torturées, si mal assorties mais qui savent faire cause commune. Si le vécu de Sanna est dévoilé, celui d'Eir n'est qu'effleuré et c'est assez frustrant. du coup, on peine à comprendre ce personnage capable tout à la fois de jouer des poings, de coucher avec un collègue et de veiller sur sa petite soeur accroc à la drogue. En même temps, Maria Grund entretient le suspense pour le prochain tome.
Ce qui a m'a aussi gêné, c'est la différence de rythme entre le roman assez lent, une enquête qui fait un peu du sur place et une fin précipitée.
J'aurais apprécié davantage de liant et un dénouement amené de manière plus nuancée.
On ne l'aurait apprécie que davantage, car sur le fond, Maria Grund nous sert une histoire assez glaçante.
Une histoire de vengeance implacable, très efficace. Une histoire d'enfants mais certainement pas une histoire pour enfants.
On y croise pêle-mêle des masques d'animaux, une artiste dont les tableaux font froid dans le dos, un petit garçon traumatisé et muet, un prêtre fanatique et un camp de vacances où personne n'enverrait son gamin.
Le tout s'achève par une fin imprévisible, celle qui nous fait ouvrir grand les yeux quand on se rend compte en tournant la page que c'était la dernière et que oui, l'auteur va vraiment nous planter là. Et on adore ça!
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Merci à Babelio et aux éditions R. Laffont pour la réception de ce titre lors de la dernière opération Masse critique.

Derrière cette belle couverture se trouve un récit à suspense bien ficelé où (fausses) pistes et indices sont semés de part en part pour embrouiller le lecteur et acérer sa curiosité. Ce dernier point est également amené par des chapitres dont la coupure est bien pensée. En effet, la plupart d'entre eux se termine sur une nouvelle révélation alléchante, ce qui oblige le lectorat à poursuivre sa découverte. de nombreux fils sont lancés sans comprendre où l'auteure veut en venir jusqu'au moment où ceux-ci s'assemblent et tissent une histoire cohérente et glaçante. La folie des hommes est au coeur d'une enquête révoltante. le liseur en viendrait presque à pardonner l'acte de vengeance qui en découle.
La lecture est rapide du fait de la scénarisation du récit pourvu de nombreux dialogues. Comme dans un rapport, les faits sont énoncés un à un. Ceux-ci se succèdent de manière méthodique sans intensifier le rythme cardiaque du liseur ni lui transmettre une quelconque angoisse quant à l'action à venir. de cette narration froide et distante ressort une absence de tension. L'intérêt pour l'enquête est malgré tout présente et son élucidation attendue. le plaisir éprouvé à la chute est d'autant plus appréciable qu'il est inattendu. le lecteur étant parti sur une fausse piste bien avant les enquêtrices qui, elles-mêmes, tombent dans le piège tendu par l'écrivaine. En parlant des policières, celles-ci font passer leurs problèmes personnels avant leur devoir professionnel et sont légèrement agaçantes dans leur manière de communiquer. Il est difficile de s'y attacher, mais cela n'entrave en rien la découverte de l'intrigue.
Les protagonistes qui mènent l'enquête sont des gens du métier. Certains éléments et comportements sont dès lors invraisemblables ou du moins incompréhensibles comme le fait de se mettre facilement en danger. Cela se ressent également au coeur de l'investigation notamment lorsque les rouages se mettent en route. Par exemple, pourquoi certaines personnes ne sont-elles pas placées sous protection ? Des meurtres auraient pu être évités.
Un roman qui démarre fort pour, ensuite, tirer légèrement en longueur.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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