AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 140 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ça faisait un moment que je n'avais pas lu un roman venant du froid de cette qualité.... Surtout pour un premier roman.

J'ai trouvé l'intrigue efficace et relativement Passionnante
Bien évidemment il y a des défauts comme des longueurs ou des ficelles un peu trop visibles.

Dans l'ensemble un beau thriller addict a souhait.
Commenter  J’apprécie          642
Si je devais résumer ce livre en quelques mots, premier roman de cette auteure et scénariste suédoise : un bon polar qui ne manque pas de piquant, des personnages principaux cabossés par la vie attachants mais une histoire dont on regrette l'absence de rythme.

Celle-ci commence par le suicide d'une adolescente sur cette île au large de la Suède, suicide dont Sanna, l'inspectrice en charge de l'affaire a le sentiment qu'il est plus complexe qu'il n' y paraît au premier abord. Les informations complémentaires que Sanna et sa nouvelle collègue Eir, tout juste débarquée du continent, vont dénicher vont d'ailleurs permettre de déterminer que la jeune fille portait un masque de renard avant de finir noyée dans cette ancienne carrière. Quelques heures plus tard c'est le meurtre d'une femme âgée dont le crime montre une sauvagerie extrême qui va les occuper à plein temps. Une femme ayant fait fortune en faisant le commerce de livres rares et anciens, dont le mari pourtant handicapé semble avoir subitement disparu. Dans la maison de la victime Sanna va découvrir une toile étonnante quoique un peu effrayante , représentant sept enfants portant chacun des masques d'animaux. Un possible lien avec le suicide de l'adolescente et le début d'un terrible jeu de pistes.

La Suède décrite dans cette histoire n'est pas des plus idyllique : des adolescents violents, des paysages désincarnés en ruine, des panneaux tagués et des épaves de voiture jonchent les rues dans lesquelles volent les détritus. Dans cette île aux paysages abîmés on fait connaissance avec les deux principales protagonistes du roman, marquées par leur passé- Sanna dont le mari et le fils ont péri dans l'incendie de leur maison et qui ne s'est jamais remise de leur disparition , Eir qui doit gérer une petite soeur toxicomane dans ce nouvel environnement insulaire inconnu d'elle.
On suit donc leurs investigations semées d'embûches, qui ne manquent pas de rebondissements et dont le fil conducteur semble être ces masques dérangeants portés par de jeunes enfants innocents.
Comme évoqué plus haut j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au récit, la faute à un tempo trop lent même s'il s'emballe quelque peu vers la fin. Espérons que ce défaut sera corrigé dans le prochain…



Commenter  J’apprécie          240
Un livre sombre, pessimiste, dans lequel les personnages les plus exposés sont traumatisés, voire même définis par leur traumatisme. L'environnement naturel a peu d'importance, l'essentiel de l'intrigue se déroule en ville et même en intérieur. Je m'attendais à avoir plus froid !
Le style étant assez léger pour faire passer l'horreur des meurtres particulièrement sanglants et les références aux scandales sexuels commis par certains prêtres, on se retrouve en position d'observateur des péripéties de l'enquête.
Cet équilibre fait toute la qualité de ce livre, suffisamment prenant pour qu'on s'y accroche, tout à fait crédible dans les divers rebondissements, mais dont j'oserais regretter qu'il ne m'ait pas embarqué plus profondément dans la noirceur des personnages.
Commenter  J’apprécie          150
Dans ce premier roman Maria Grund nous livre un polar sombre avec une enquête menée par un duo d'enquêtrices aux tempéraments bien trempés et aux vies privées chaotiques.

Tout commence par la découverte du corps d'une jeune fille de 14 ans dans une carrière. Suicide ? Malgré la confirmation rapide qu'il s'agit bien d'un suicide, Sanna refuse de croire que ce soit aussi simple et veut comprendre pourquoi Mia a voulu se donner la mort si jeune et pourquoi ce masque de renard. Mais déjà une autre enquête l'appelle ainsi que Eir, sa nouvelle équipière, lorsqu'une riche retraitée est retrouvée sauvagement assassinée chez elle.

Le début du roman est efficace, prenant. On accroche tout de suite, non seulement à la double enquête et à l'aura de mystère qui entoure ces deux décès, mystère amené par des masques d'animaux et un tableau représentant des enfants, mais aussi à cause de la personnalité du duo d'enquêtrices. Sanna est la locale de l'équipe. Elle porte un lourd traumatisme, un double deuil qu'elle ne parvient pas à faire. Eir, la nouvelle venue, mutée de la capitale dans cette ile au large de la Suède, n'a pas été moins épargnée par la vie. Deux parcours qui ne facilitent pas la communication entre les deux femmes, mais qui vont se compléter dans cette histoire assez glauque.

Si l'énigme est bien menée, avec de nombreuses pistes et fausses pistes, des rebondissements et une fin qu'on n'a pas vue venir, l'écriture marque quelques faiblesses. On sent vite que la scénariste prend le pas sur la romancière. le scénario est bien maîtrisé, les chapitres s'enchaînent rapidement grâce à l'effet cliffhanger. La lecture est assez facile avec de nombreux monologues, mais il y a quelques longueurs, un style parfois trop proche du scénario qui ne donne pas assez de profondeur à l'ensemble, et quelques incohérences dans le comportement de ces deux flics qui étonnent mais nous les rendent peut-être un peu plus sympathiques.

Ce léger bémol mis à part « La fille renard » est un bon polar qui se tient bien (même si la comparaison avec "Seven" me semble un peu exagérée), et on espère retrouver le duo Sanna / Eir dans une nouvelle enquête.

Merci à Babelio et aux Éditions Robert Laffont pour cette découverte dans la collection La Bête Noire.
Commenter  J’apprécie          130
Un premier roman suédois.
Il s'agit d'une enquête sur le suicide d'une adolescente qui porte un masque de renard. Deux enquêtrices qui ne se connaissent pas bien et ont de gros problèmes personnels, vont devoir collaborer sur cette enquête lorsqu'on retrouve 2 femmes mutilées et tuées chez elles.
La clé de l'histoire se trouve dans un évènement du passé.
Je mets juste la moyenne car c'est un polar correct mais pas très très original. J'ai l'impression d'avoir lu ça d'autres fois.
Commenter  J’apprécie          110
Maria Grund s'est inspirée de l'île de Gotland où elle vit pour créer l'île de son roman. Une île perdue au nord de l'Europe, pluvieuse et sombre. le cadavre d'une jeune fille est retrouvé sur le rivage avec à son côté un masque de renard... tout semble faire penser à un suicide mais l'intuition de l'enquêtrice Sanna la pousse à prolonger son enquête. le lendemain, un assassinat est découvert ainsi qu'un portrait de la jeune fille au masque de renard chez la nouvelle victime... Ce thriller passionnant, très sombre sait tenir en haleine le lecteur. L'intrigue est assez complexe, il y a des aller-retour entre passé et présent, de nouveaux meurtres... L'atmosphère devient de plus en plus lourde, sombre et violente. Il y a de nombreux personnages dans cette île qui est elle-même au centre de cette histoire... Les deux enquêtrices sont très différentes mais complémentaires, Sanna est dans l'île depuis son enfance, Eir est nouvelle, elle vient du continent. Son arrivée à ce poste était ce une punition ? C'est leur première collaboration et elles vont devoir se faire confiance. Elles ont chacune des secrets, un passé... que le lecteur va commencer à découvrir.
Grâce à Babelio, j'ai eu la chance d'assister à une rencontre très instructive avec l'auteure et j'y ai appris qu'il existe une suite à ce thriller et j'aurai donc prochainement le plaisir de retrouver le duo d'enquêtrices Sanna et Eir.
Lien : https://aproposdelivres.word..
Commenter  J’apprécie          70
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse Critique", merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour cet envoi.

Il est assez intéressant ce polar Suédois. D'abord parce qu'on est directement plongé dans un monde de policiers, assistantes sociales et hommes de religion assez glauque, qui jure avec le modèle de société politiquement correcte qu'on se représente ici-bas. Ensuite, parce l'enquête avance cahin-caha, avec pas mal de fausses pistes et d'impasses, mais aussi des progrès imprévus. Et lorsque la fin se présente, elle est abrupte, car il n'est plus besoin d'expliquer quoi que ce soit.
NB: la référence de l'éditeur à Seven en page de couverture est inutile, le roman n'a pas besoin de cette béquille promotionnelle.



Commenter  J’apprécie          70
Une envie de découvrir ce premier roman d'une auteure suédoise qui se passe sur l'île de Gotland.
Telle était ma motivation profonde pour postuler à une soirée spéciale chez Babelio pour la remise du Prix Bête Noire des libraires en compagnie de l'auteur ou l'autrice qui le remportera.
J'avoue donc les raisons profondes de cette inscription.
« La fille renard » titre suédois « dödssynden », péché mortel, nous dit megoogletraduction.
Bien sûr, comme d'habitude, c'est le mystère du marketing … la fille renard est plus vendeur ?

Un lieu , l'île de Gotland, l'île suédoise entre les côtes de la Suède et de la Lettonie, perdue dans la mer baltique.
Des personnages principaux,
L'enquêtrice Sanna, fracassée par son histoire personnelle, avec des moments d'absence où elle se replie sur elle même et sur son chagrin,
Sa nouvelle collègue Eir, mutée contre son gré dans cette île isolée, avec un passé plutôt trouble, accompagnée par sa frangine ayant des antécédents pas très reluisants.
Un scénario classique, des meurtres plutôt très sanglants, des disparitions plutôt mystérieuses, et comme dans tous romans scandinaves, le passé explique le présent.

C'est bien écrit, l'écriture est fluide et bien maîtrisée, elle réserve quelque surprise, une fuite « entre les chablis » (1) ?
Le roman a son propre rythme même si tout ne pas très vite, on avance et on comprend petit à petit ce qui amène le drame.
Un bon polar, pas vraiment novateur, mais c'est un premier roman et je retournerai avec plaisir faire un tour à Gotland.

Pour ma part, entre les quatre finalistes pour le prix Bête noire, « la fille renard » sera mon vainqueur … affaire à suivre !

(1)
Un chablis est, au sens restreint, un arbre un déraciné (mais ses racines restant en connexion avec le sol, ce qui lui permet de garder une certaine activité au cours de la saison de végétation)a pour des raisons qui lui sont propres (vieillesse, pourriture, mauvais enracinement), ou sous l'action de différents agents naturels (vent, foudre, orage, pluie, neige, chute d'un autre arbre) ou encore par action anthropique (mauvaise exploitation sylvicole). Par extension, le chablis désigne « l'ensemble formé du système racinaire d'un tel arbre et de la partie de substrat arrachée lors de la chute. Par extension encore, la cavité correspondante créée au sol ».
Par emploi collectif du terme, un chablis est un ensemble d'arbres ainsi déracinés accidentellement (le plus souvent par des vents violents) et jonchant le sol.
Commenter  J’apprécie          60
Une île au large de la Suède. Une adolescente de quatorze ans est retrouvée morte, un numéro gravé sur la hanche, un masque de renard non loin d'elle… Un suicide, a priori.
Le lendemain, le corps d'une riche collectionneuse de livres est retrouvé lardé de coups de couteaux, dans un quartier huppé de l'île. La détective Sanna Berling, flanquée d'Eir Pedersen, une nouvelle collègue fraîchement débarquée du continent, est chargée de l'enquête sur cet assassinat. En apparence, aucun lien entre les deux affaires, et pourtant, un portrait, aperçu chez la riche victime, représente un groupe d'enfants, et parmi eux, une fillette affublée d'un masque de renard…
Me voyez-vous me dandiner, là, à l'instant de rédiger mon avis ??? Parce que je suis vraiment tiraillée, après la lecture de ce thriller… Tiraillée parce que, d'un côté, j'ai trouvé certains éléments vraiment très bons : l'intrigue globale et le contexte notamment, les caractéristiques des deux enquêtrices, Eir et Sanna, que j'ai vraiment appréciées… et par ailleurs, j'ai parfois été déroutée par le manque de cohérence, les perches tendues non saisies ou non exploitées durant l'enquête… J'ai donc supposé qu'il devait s'agir d'un premier roman, certes prometteur, mais un peu confus… Une auteure à suivre, si c'est effectivement le cas…
Commenter  J’apprécie          60
Premier roman de Maria Grund, j'ai beaucoup aimé la fille renard, comme souvent avec les thrillers nordiques.
L'intrigue se passe sur une île au large de la Suède, le corps d'une adolescente, qui s'est sans doute suicidée, est retrouvé. le lendemain le corps d'une vieille femme est retrouvé chez elle, elle a été sauvagement assassinée. L'inspectrice Sanna a une intuition qu'il y a un lien entre les deux , et avec l'aide d'Eir tout juste arrivée sur l'île, elle va mener une enquête bien difficile. C'est très intéressant de lui suivre, les deux sont très mystérieuses et on va en apprendre un peu plus sur leurs vies.
Pas de temps morts même si l'enquête piétine par moment et j'ai beaucoup aimé la fin même si elle semble un peu invraisemblable.
Une auteure à suivre !
Merci la bête noire pour leur confiance.


Commenter  J’apprécie          60



Lecteurs (468) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2880 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}