- Vous connaissez ce type-là ?
- Eurk. Non qui est-ce ?
- Permettez-moi de poser les questions. Sinon on ne s'en sort pas.
- Je ne connais pas cet homme. Il est mort ?
- Il a l'air vivant ?
- Comment osez-vous me montrer la photo d'un cadavre ?
- Désolé, Madame, c'est son meilleur portrait.
Si les arbres poussent penchés à Wind Creek, c'est à cause du vent. Plus on s'approche du sommet de la falaise, plus le vent est fort. Tout le monde ignore pourquoi il souffle si violemment à cet endroit.
Si la politique doit mobiliser notre attention, c'est à la façon d'un chien enragé qui vous sautera à la gorge si vous cessez un instant de le tenir à l'oeil.
Il est des personnages qu'il est préférable de ne jamais croiser, de l'argent qu'il faudrait savoir refuser. Et des femmes qu'il vaudrait mieux ignorer. La rage montait dans les veines de Stefan, le réchauffant autant que l'alcool qui y prenait place. D'abord contre lui-même, puis contre ceux qui l'avaient précipité là.
Clarke le savait, les enquêtes sont comme des puzzles dont les morceaux ne semblent pas toujours appartenir au même motif, jusqu'à ce qu'une nouvelle pièce les raccorde tous enfin.
- Mme Deville, Inspecteur Clarke, voici un mandat de perquisition.
- C'est au sujet de Rosco ?
- Qui est Rosco ?
- Rosco, mon chien.