2 patrons,
Loustal au dessin, Götting au scénario (inspiré de
Noir, autre album de 2012). Autant dire qu'on ne prend pas de gros risque. Et comme avec
Pigalle 62.27 dont j'ai déjà parlé, on n'est pas déçus.
Un raté prêt à tout pour du fric, des gangsters sans pitié, une blonde vénéneuse à souhait… tous les ingrédients du polar us des années 60 sont là. On y ajoute un chien
noir et nous voilà partis dans une sombre noyade, une chute inexorable vers les enfers pour Stefan qui ne sait pas où il met le petit doigt (c'est le cas de le dire) en acceptant l'offre qui lui est faite : tuer quelqu'un. Sauf qu'il n' a jamais fait ça Stefan et que c'est pas si facile….
Le style graphique de
Loustal est coloré, taillé à la serpe, c'est vivant et les personnages ont beaucoup de consistance.
En conclusion, encore une réussite pour ce duo, mais est-ce une surprise ?