AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 56 notes
5
16 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Quelle belle idée ! Avoir rencontré le dernier inventeur de la grotte de Lascaux au soir de sa vie. Avoir su gagner son amitié ainsi que celle de Gisèle, son épouse, leur confiance. Raconter tout cela de façon très originale en donnant même la parole à la grotte, Héloïse Guay de Bellissen l'a réussi pour mon plus grand régal dans ce roman en lice pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives 2021.
Comme elle axe son roman sur la découverte par des enfants de ce que les adultes ne savent pas ou ne veulent pas voir, elle n'évoque pas la Grotte Chauvet en Ardèche (36 000 ans), ni la Grotte Cosquer près de Marseille (entre 27 000 et 19 000 ans). Je le regrette mais tout est concentré sur Montignac – Lascaux, avec quelques allusions à la grotte des Combarelles (13 000 ans) et à Font-de-Gaume (15 000 ans), deux grottes ornées que, comme l'autrice, j'ai eu le bonheur de visiter après Lascaux II. Là, pas de fac-similé mais des gravures réelles, ce qui décuple les sentiments, remue encore plus notre imaginaire.
L'autrice axe donc son roman sur la découverte, oeuvre d'enfants comme cette María Sanz de Sautuola (8 ans) qui, la première, en 1879, découvrit les taureaux (15 000 ans) sur les parois de la grotte d'Altamira, en Espagne, alors que son père ne les avait pas repérés, ces fameux dessins.
Pour Héloïse Guay de Bellissen, c'est son père qui lui a raconté l'histoire de la découverte de la grotte de Lascaux (17 000 ans) par quatre garçons : Simon, Jacques, Marcel et Georges, nommés les inventeurs.
C'est en 2018, à Paris, Champs-Élysées, que l'autrice rencontre enfin Simon Coencas (91 ans), le dernier des inventeurs, et sa femme Gisèle. Entre va-et-vient avec le passé, sauts dans le temps, j'ai été passionné par ce récit des rencontres, le détail de la découverte puis le drame.
1940 : la guerre fait rage. La famille Coencas a fui Paris pour s'installer à Montignac (Dordogne) où, le 12 septembre, Jacques Marsal (14 ans), Georges Agniel (15 ans), Marcel Ravidat (18 ans) le plus âgé, et Simon Coencas (13 ans) élargissent un trou où aurait disparu un chien et découvrent ces merveilles d'art pariétal que nous ne nous lassons pas d'admirer.
Hélas, quelques temps plus tard, la famille rentre à Paris où Simon découvre qu'il est juif et se retrouve plongé dans l'horreur conduisant à la Shoah. Arrêté, il est interné à Drancy où les images de la grotte l'aident à tenir. L'autrice réussit là une performance littéraire mêlant le fantastique au sordide, à l'horreur d'une extermination programmée et orchestrée par une partie de nos compatriotes. Victorine et Michel Coencas, les parents de Simon, déportés à Auschwitz, ne reviendront pas.
Les rencontres avec le dernier inventeur rythment le récit mais la santé de Simon décline rapidement. Héloïse Guay de Bellissen enregistre toutes leurs rencontres et les restitue fidèlement, son talent réussissant la liaison avec la grotte qui se confronte avec la maladie et la mort.
Le dernier inventeur est un beau roman que j'ai aimé lire car il permet de ne pas oublier, mêlant des instants glorieux aux plus terribles événements de notre Histoire.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
Commenter  J’apprécie          1179
Le dernier inventeur, titre du cinquième roman de Héloïse Guay de Bellissen est en fait l'histoire de l'un des découvreurs que l'on nomme inventeurs de la grotte de Lascaux. le dernier faisant référence au fait qu'il est le seul des quatre copains de Montignac encore en vie lorsque l'écrivaine décidera d'écrire son roman.
L'auteure est entrée en contact avec lui pour les besoins de son livre et celui-ci, alors âgé de 91 ans, emballé par ce projet va lui raconter sa vie et comment, en cherchant le souterrain du château voisin et espérant y découvrir un trésor, avec ses copains, ils en ont trouvé un auquel ils ne s'attendaient pas ! Elle nous raconte comment Simon Coencas, ce jeune ado parisien de treize ans, s'est retrouvé à Montignac début 1940, le Périgord étant une zone libre pendant la guerre. Elle nous apprend également comment il a fait connaissance avec les trois autres jeunes et notamment Jacques Marsal, son voisin d'en face qui restera son meilleur copain jusqu'à sa mort, continuant à échanger même lorsque Simon sera rentré à Paris. Sur la maison qu'il habitait, a été apposée depuis, une plaque et une photographie du jeune Simon sur laquelle est écrite : « Simon Coencas, né en 1927, est l'un des quatre inventeurs de la grotte de Lascaux. En septembre 1940, originaire de Paris, il était réfugié à Montignac depuis plusieurs mois et logeait avec sa famille dans cette bâtisse. le jeudi 12 septembre 1940 en compagnie de Georges Agniel et Jacques Marsal, il rencontre Marcel Ravidat au pied de la colline de Lascaux. Tous les quatre font, ce jour-là, la plus belle découverte de la Préhistoire. »
Simon Coencas dont les parents étaient des Juifs d'origine grecque établis à Paris et possédant des magasins de vêtements, vivait donc en 1940 à Montignac, mais le 17 octobre de la même année, la famille doit rentrer. Et ce n'est qu'en janvier 1941 qu'il prendra vraiment conscience qu'il est juif en découvrant Paris coloré de pancartes et notamment celle apposée sur sa vitrine à lui : VITRINE JUIVE.
C'est alors L Histoire dans toute sa laideur qu'il va devoir affronter. Arrêté en 1942 avec sa famille, il est interné au camp de la Muette à Drancy. C'est son jeune âge (moins de seize ans) qui lui permettra d'être relâché, son père et sa mère seront déportés à Auschwitz et n'en reviendront pas.
Simon Coencas est donc entré dans l'Histoire le 12 septembre 1940 mais L Histoire, celle de la deuxième Guerre Mondiale a bien failli l'anéantir. Et c'est l'affrontement entre ces deux histoires que l'écrivaine a su si bien mettre en scène, l'une « magnifique, bouleversante, l'autre immonde, difforme », un affrontement entre la lumière et l'obscurité, entre la joie pure et la tragédie. Simon a toujours gardé la grotte dans sa tête et elle était là lorsqu'il était à Drancy. Cet enchevêtrement entre la grotte et la guerre donne toute sa force à ce roman et j'ai particulièrement apprécié ces allers-retours entre la survie et la mort qui a plané au-dessus de la tête de Simon durant son adolescence. L'originalité de l'auteure a été de rendre cette grotte vivante, d'en faire un personnage qui, avec une écriture singulière, en italique, introduit chaque chapitre et prend la parole pour exprimer son ressenti, ses impressions et donner son avis sur les garçons, sur l'époque ou parler des artistes qui sont intervenus sur ses parois, des dessins eux-mêmes ou encore des scientifiques.
Le dernier inventeur est un bouleversant et magnifique témoignage et également un hommage à cet homme qui a connu à la fois la sublime beauté et le mystère de l'art préhistorique et les ténèbres avec le camp de Drancy. Une belle, intéressante et intense réflexion poétique !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
Commenter  J’apprécie          1006
[ouvrage choisi pour un cadeau... vendredi 28 août 2020- Librairie Caractères- Issy-les-Moulineaux ]

Une trouvaille dont je suis ravie… qui ne fait que passer rapidement entre mes mains pour aller , j'espère, réjouir, un ami, grand lecteur assidu. Une lecture bouleversante que j'achève la gorge complètement nouée !

Je trouvais l'idée de cet ouvrage , merveilleuse : l'auteure , ayant la chance de rencontrer le dernier survivant de la bande de 4 gamins, ayant découvert, en septembre 1940, la grotte de Lascaux. Notre écrivaine va donc rencontrer Simon, aujourd'hui vieillard vénérable et son épouse, Lisette. Héloïse Guay de Bellissen va tomber sous le charme de ce couple lumineux et chaleureux, au parcours extraordinaire…

« Je suis destinée à quelque chose sans être concernée. Je ne suis pas un départ mais un commencement.
j'ai 17.000 ans, je suis la grotte de Lascaux.
Comme la tienne, mon existence est peuplée de dessins et de signes et j'ai besoin du regard des autres pour être vivante, le 14 septembre 1940, des adolescents m'ont trouvée. C'est parce que les enfants vivent dans un univers puéril et magnifique qu'ils nous captent dans les profondeurs de la terre. Nombre de grottes ornées ont été accouchées par eux. (p. 20)”

Lecture poignante réunissant des questionnements, réflexions sur l'enfance, les amitiés de l'adolescence, la beauté faisant espérer et endurer la « barbarie », la persistance du mal…

Une astuce narrative , très déroutante dans un premier temps, ajoute un personnage à part entière, qui discute, philosophe comme un véritable interlocuteur humain : La grotte Lascaux devenant un être vivant et parlant, alternant avec les réponses et le récit de l'existence incroyable de Simon Coencas !!

Un très, très beau livre…qui nous saisit à la gorge !... que j'ai déposé dans la boite aux lettres, ce soir...pour aller réjouir l'ami [et son épouse, grande lectrice, également ]
Commenter  J’apprécie          384
Septembre 1940, quatre enfants et un chien réalisent le voeu d'une personne comme moi : découverte de LA grotte. La plus fabuleuse qui soit : Lascaux. La narratrice est jalouse de Maria, comme je l'ai été d'eux.
Héloïse Guay de Bellissen va côtoyer Simon Coencas (mort en février 2020) et sa femme dans leur appartement parisien. Un échange plein de tendresse et de confiance où Simon y parlera de ses parents déportés. Un livre court et intense où LA grotte est une personne. Une interprétation intéressante qui renforce ce qui, pour moi, a été la grande découverte du siècle dernier.
Commenter  J’apprécie          341
Le Dernier inventeur d'Héloïse Guay de Bellissen se penche sur le récit d'un jeune garçon de treize ans qui découvre avec trois autres de ses copains la grotte qui abrite les plus magnifiques peintures préhistoriques et également celui d'un presque homme de 15 ans envoyé au camp de Drancy. Roman à double voix ? Non c'est l'histoire d'un seul homme, Simon Coencas, le dernier inventeur des Grottes de Lascaux qui nous a quittés au mois de février.

Héloïse Guay de Bellissen nous propose ici un récit plein de retenue et de respect pour Simon Coencas, un homme qu'elle a rencontré à de nombreuses reprises et avec qui elle a créé des liens forts. Avec un talent d'autrice certain, elle nous partage ici ce récit. le dernier inventeur fut une belle découverte pour moi. J'y ai découvert une histoire que je ne connaissais pas, l'histoire d'un jeune garçon qui a apporté énormément à L Histoire et à la science et qui, quelques mois plus tard est envoyé dans le camp de Drancy pour des origines juives lointaines dont il ne connaissait même pas l'existence.

Héloïse Guay de Bellissen nous touche et nous scandalise par cette histoire mais c'est surtout son respect et son amitié pour cet homme que je retiendrai le plus et qui m'a touchée. Merci à elle d'avoir partagé l'Histoire de ce grand monsieur à travers ce récit très personnel.
Commenter  J’apprécie          341
Héloïse Guay de Bellissen raconte dans un interview qu'elle avait d'abord eu envie de raconter une histoire d'amitié et c'est aux quatre gamins découvreurs de Lascaux qu'elle avait pensé.
Mais il s'est avéré que ce roman fut bien plus qu'une histoire d'amitié.

C'est avant tout une merveilleuse rencontre de l'auteure avec le personnage principal de son roman : Simon de Coencas, âgé de 91 ans, le seul survivant des quatre copains ayant découvert la "chapelle sixtine de l'art pariétal" selon l'expression d'Henri Breuil.
C'est aussi une magnifique déclaration d'amour à cette merveilleuse grotte, un récit empreint de poésie et de délicatesse.
Mais c'est également, le récit de vie d'un jeune garçon, bouleversé par deux événements qui marqueront L Histoire à jamais. En septembre 1940, Simon Coencas accompagné de trois autres garçons trouve le plus beau des trésors...une grotte aux parois peintes par des Magdaléniens. Chance inouïe, destin magique...Toujours est-il que cette grotte-là, désormais mondialement connue, sera toujours présente en lui, telle une amie de coeur.
Deux ans plus tard, en 1942, Simon est déporté à Drancy. Cette fois-ci, le destin frappe cruellement. Ce n'est plus le rêve qui s'invite à sa porte mais la Mort elle-même, qui emportera ses parents et des millions de juifs, victimes de la Shoah.

Héloïse Guay de Bellissen a écouté Simon et son épouse Gisèle. Elle a créé des liens avec eux deux et nous en rapporte un très beau témoignage, touchant et vibrant.

Merci aux éditions Robert Laffont pour cette découverte et bien sûr à Babelio pour cette opération Masse critique .
Commenter  J’apprécie          260
L'autrice a fait preuve d'originalité, d'abord, en rapprochant la ténacité de la grotte de Lascaux à survivre aux siècles d'avec celle de Simon à survivre aussi aux années (presque centenaire) et surtout au nazisme. Simon ? C'est l'un des quatre inventeurs (au sens juridique) de cette grotte de plus de 17000 ans (qu'on découvre alors du haut de nos petits 2000 ans !). Originalités surtout en décidant d'écrire les mémoires de Simon donc, mais en donnant aussi la parole à la grotte, qui va rencontrer l'Art ou la Mort par exemple Son art pariétal traversant les siècles sans avoir jamais tout à fait délivré ses mystères. Ce livre surprend par sa constitution, sorte de tryptique narratif, mais aussi la confrontation entre la douceur de l'écrivaine, la majesté de la découverte évidemment, et l'horreur de Drancy et des camps.
Commenter  J’apprécie          240
Certaines lectures qui paraissent comme cela toutes simples se révèlent parfois de vraies bonnes surprises. Cela a été le cas pour moi avec le dernier inventeur d'Héloïse Guay de Bellissen.
Ce roman m'a d'abord attiré car il racontait la vie de Simon Coencas, l'un des quatre principaux découvreurs, inventeurs donc de la grotte de Lascaux, dernier survivant, il nous a quitté en février de cette année. Ayant toujours eu un faible pour l'Histoire et même la préhistoire, le sujet était fait pour me plaire. Seulement voilà, il y a le récit dans le récit et cela donne une profondeur à ce roman dans lequel la rencontre entre l'auteure et Simon et son épouse est à elle-même une belle histoire d'amitié pour ne pas dire une histoire d'amour au sens pur du terme.
Héloïse nous narre donc la vie de Simon, nonagénaire, décrit comme un jeune garçon de 91 ans qui a, avec trois de ses amis, Marcel Ravidat, Georges Agniel, Jacques Marsal, découvert ce temple de l'art pariétal qu'est la grotte de Lascaux, l'été 1940. Nous sommes au début de la seconde guerre mondiale et se succédera à cette heureux épisode de découverte de cette grotte mais également de véritables amis pour Simon ainsi que des premières attirances amoureuses quand rentré à Paris, il se retrouve raflé avant d'être envoyé à Drancy. Oui en ces temps de ténèbres nazis, personne n'est en sécurité. Simon après avoir fait l'une des plus grandes découvertes de l'histoire est emporté par l'une des plus sombres histoires qui se joue alors. Son jeune âge lui permettra de quitter Drancy néanmoins, jamais plus il ne reverra ses parents.
Malgré cela, la joie, la soif de vie de Simon aura été plus forte à l'image de sa découverte qui aura traversé les siècles pour dévoiler les beautés qu'elle enferme en elle. L'âme de Simon est aussi belle que les plus belles peintures de Lascaux.
Pour parler de la forme de ce texte, j'ai découvert une très jolie plume, d'une douceur exceptionnelle. le récit, teinté de respect et d'admiration est présenté de façon plutôt originale intégrant la grotte comme personnage et pas en simple lieu. Elle nous parle, nous fait part de ses réflexions, témoin de l'Histoire comme le ferait un sage.
Je ne peux que vous inviter, vous inciter à lire ce roman qui donne envie de sourire à la vie, malgré les épreuves difficiles qu'elle nous fait vivre trop souvent.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
Commenter  J’apprécie          210
1940, Montignac. Simon, Jacques, Georges et Marcel découvrent la grotte de Lascaux. Héloïse Guay de Bellissen va se focaliser sur l'histoire personnelle de Simon, dernier survivant de ce groupe d'amis. Au travers d'entretiens qu'elle a eu avec l'homme âgé de quatre-vingt-onze ans au moment où elle rédige ce roman, elle va reconstituer le parcours du dernier inventeur de la grotte, un jour un héros, et au suivant, poursuivi et déporté au camp de Drancy.

Lorsque j'ai ouvert ce livre et rien qu'en lisant l'introduction, je suis tombée sous le charme et j'ai su que ce récit me plairait. J'étais pourtant loin d'imaginer à quel point cette lecture deviendrait un véritable coup de coeur monumental. Je suis passée par toute une palette d'émotions, et je me demande encore pourquoi j'ai attendu si longtemps pour découvrir la plume d'Héloïse.

L'auteure a mêlé de vrais échanges entre Simon, sa femme Gisèle et elle-même. Elle les a en effet rencontrés à plusieurs reprises et au fil du temps, une véritable histoire d'amitié s'est tissée. C'est d'une grande sensibilité et je me suis sentie privilégiée d'assister à ces conversations entre Héloïse et Simon. J'ai été touchée de voir cet homme se livrer peu à peu et avec tant de générosité à l'auteure.

Je pense qu'il est presque impossible de faire un portrait plus délicat, plus sensible et plus authentique de Simon. Héloïse retrace le parcours de Simon avec une tendresse infinie. J'ai été bouleversée par l'histoire personnelle de cet homme. En pleine Seconde Guerre Mondiale, Simon sera déporté au camp de Drancy, où il y sera libéré un mois plus tard, ayant à ce moment moins de seize ans.

La plume de l'auteure est tout en délicatesse. Héloïse a su créer une dualité tout au fil des pages, entre la beauté de cette découverte et l'horreur de la guerre. Chaque chapitre s'ouvre en donnant la parole à la grotte de Lascaux, suivi par les conversation entre l'auteure et Simon, et s'achevant par une version romancée des faits que raconte Simon. Héloïse le dit elle-même, elle a du faire appel à une part d'imagination pour rédiger certains événements en fonction de ce que raconte Simon, mais c'est finalement très réaliste, et surtout d'une puissance émotionnelle rare.

Un portrait intimiste et authentique fait avec une sensibilité rare. Héloïse livre un récit d'une grande évocation émotionnelle. Simon était le dernier inventeur de la grotte de Lascaux, et l'auteure lui rend un hommage sublime. À lire de toute urgence.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          210
Un livre qui relate les rencontres de Héloïse avec Simon, le dernier des quatre découvreurs (inventeurs ?) des grottes de Lascaux encore vivant. La découverte d'un trésor à une sombre époque, en pleine deuxième guerre mondiale, sous l'occupation.

Peu de temps après, Simon sera arrêté et passera par Drancy et ses parents, déportés, mourront à Auschwitz.

Quand la beauté rencontre l'horreur, un témoignage plein de douceur et d'amour.
Lien : https://www.noid.ch/le-derni..
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (146) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3203 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}