Quand on parle peu et qu’on prend la parole, c’est comme si on était le sage, L’oncle qui a un peu tout vécu mais qui dit jamais rien dans les repas de famille. Quand il l’ouvre Tout le monde se tait
Un pas en arrière, Guy Man à la beauté gracile d’un ange de mauvaise humeur
La maison est une colonie de travail : plusieurs chambres pour la bande à l’ouvrage, un grand salon plein de matériel informatique, Une baie vitrée qui ouvre sur une magnifique terrasse en bois surplombant la vallée avec à gauche, une piscine. Ce n’est pas les Stones à Villefranche-sur-Mer, c’est plutôt ambiance Steve Jobs et Silicon Valley.
La salle est pleine à craquer. Il sent 450 corps se presser contre lui dans la minuscule pièce plongée dans le noir. La moitié d’entre eux sont là pour signer les nouveaux Sex Pistols
La technologie est le troisième membre du groupe [Daft Punk], une chanteuse invisible, avant-gardiste, énigmatique.
Là, il a trouvé le passage sur Darlin' : "The two Darlin' tracks are a daft punky trash [...]" Il laisse tomber le journal sur ses maigres genoux, sonné. "A daft punky trash" !
[...] en cette fin des années 1980 [...] Shazam et Internet n'existent pas, quand on repère un son il faut aller le chanter au vendeur d'un magasin de disques, ou attendre qu'il repasse à la radio et appeler l'antenne.