Édimbourg noire

L'histoire se déroule en Écosse au XVIIe siècle, en 1644, en plein milieu d'une épidémie de peste bubonique dévastatrice à Édimbourg. le roi Charles Ier convoque un groupe de médecins pour lutter contre cette maladie, parmi lesquels se trouvent Lazare Greaserodan, un jeune médecin écossais récemment diplômé, et son confrère Ernest Yearnson. Alors que la mort règne dans les rues sombres de la ville, Lazare et son collègue sont confrontés à une mission difficile. Ils doivent non seulement lutter contre la peste, mais aussi faire face à des complots politiques et des châtiments cruels.

L'histoire est sombre, remplie de scènes poignantes et d'émotions fortes, ce qui en fait une lecture intense.

Lazare, envoyé presque à la mort par le roi, incarne une lueur d'espoir au milieu du désespoir. Épaulé d'Ernest, son confrère maladroit, et par Apolline, leur logeuse optimiste, Lazare se bat pour sauver des vies. Ce trio est dynamique et offre de nombreux rebondissements et surprises tout au long de l'histoire.

L'auteure parvient à recréer une atmosphère pestilentielle qui vous plonge au coeur des rues d'Édimbourg. Les descriptions sont si saisissantes, que l'on ressent toute l'horreur de la situation. Les personnages sont bien développés, complexes, et leurs motivations restent parfois ambiguës, ce qui ajoute du suspense au récit.

L'auteure a réalisé des recherches minutieuses pour coller cette période historique et cela se ressent dans la précision des détails et des faits scientifiques évoqués. L'histoire, bien que fictive, semble tellement ancrée dans la réalité qu'on pourrait croire que les personnages ont véritablement existé.

L'intrigue, mêlant habilement les enjeux médicaux et politiques de l'époque, est portée par une écriture efficace et prenante.

C'est un roman historique passionnant qui mérite d'être découvert.

🏴󠁧󠁢󠁳󠁣󠁴󠁿 Lorsque Mélanie Guertau m'a proposé de bêta-lire Édimbourg Noire, j'ai directement accepté de découvrir cette histoire malgré son thème douloureux. Forcément, la peste est un sujet sensible et compliqué à contourner tant les conséquences qu'elle engendre sur son sillage sont tragiques, laissant peu de place aux scènes lumineuses et à l'humanité.

Toutefois, dès les premières pages, j'ai été happée par la narration de Lazare, un physicien fraîchement diplômé, qui nous invite à le suivre à travers sa première mission, durant laquelle il se confrontera à de terribles épreuves, aux rats, à la souffrance, aux complots, aux doutes, à l'amour...

Car oui, vous l'aurez compris : Édimbourg Noire nous offre une palette d'émotions intenses qui ne m'a pas laissée indemne sur le coup. Bien sûr, de nombreuses scènes m'ont glacé le sang, mais aussi de nombreuses scènes m'ont attendrie grâce à la voix de Lazare, qui est un protagoniste brave et touchant. Envoyé quasiment à la mort par le Roi, revêtant la silhouette d'une faucheuse crainte par tous, il tente d'apporter une lueur d'espoir à celles et ceux qu'il secourt avec dévotion. Pour cette mission, il ne sera pas seul, puisqu'il est assigné à Ernest, un confrère frêle et maladroit, et soutenu par Apolline, leur logeuse au tempérament optimiste. D'ailleurs, de ce trio en découlent de nombreux rebondissements mais, bien évidemment, je vous laisse la surprise !

Conclusion : une lecture que j'ai énormément appréciée du début à la fin pour plusieurs raisons : pour son ambiance sinistre, le contexte historique, qui m'a permis d'apprendre des faits réels, et bien sûr un certain lien qui m'a émue mais, encore une fois, je n'en dis pas plus ! Je peux juste vous conseiller cette lecture en toute honnêteté, si vous vous sentez prêt(e) à plonger dans un récit poignant mais saisissant de bout en bout !