L'île de Yule

C'est sur les conseils de ma libraire que j'ai acheté ce roman me disant que puisque j'aime Claire Favan, j'aimerai Johana Gustawsson. Et bien une fois n'est pas coutume mais son conseil n'a pas été bon et je ne vois pas de rapport avec Claire Favan ! Mystère à résoudre.

Je n'ai ni accroché avec les personnages ni avec l'écriture Ni même avec l'intrigue qui je dois le dire est bien alambiquée. En revanche, la fin est un feu d artifices de rebondissements. Je n'ai rien vu venir. Des ficelles ? Oui apparemment il y en avait mais je suis passée à côté. Sans doute car je dois avouer que je n'ai pas été très attentive durant ma lecture et aussi, il faut bien le dire je suis très souvent roulée dans la farine dans mes lectures de policiers, je me laisse guider et manque alors de discernement...
Ce roman est sans aucun doute un roman qui plaît mais il faut bien quelques exceptions et j'en fais partie.

One-shot sans Emily Roy et Alexis Castells, L'île de Yule va mettre en scène un tandem mixte devant faire face à un cruel tueur sévissant depuis plusieurs années. D'un côté, on a Emma, une demoiselle qui peine à surmonter le deuil, et, de l'autre, il y a Karl, un policier également endeuillé, mystérieux, mais avec des principes. Chaque chapitre permet de passer d'un narrateur à un autre et, parfois, on propose le point de vue d'un personnage secondaire. Cela permet d'avoir une bonne vision d'ensemble et de faire monter la tension crescendo.

Le rythme est d'ailleurs particulier. D'un côté, j'estime que la brièveté des chapitres donne une bonne impulsion et favorise la lecture. Toutefois, cela est fortement contrebalancé par le fait que les révélations, les rebondissements et les indices viennent vraiment au compte-goutte. C'est un peu trop distillé. Or, je ne peux même pas dire que c'est au profit du développement du tandem principal, car ce n'est pas le cas. le portrait de nos deux héros est rapidement brossé. On se contente de quelques éléments, guère plus. Heureusement, le dénouement permet de nuancer certains traits, notamment chez Karl.

Accompagnée de mon amie Isa, j'ai tout de même pris plaisir à parcourir ces terres froides et mystérieuses. Cela faisait une éternité que je n'avais pas fait de lecture commune néanmoins, je suis contente d'avoir remis le pied à l'étrier avec elle. Spéculer sur les coupables, analyser l'enquête, faire part de ses ressentis, … Ça m'avait manqué. Nous avions d'ailleurs anticipé l'identité d'un des personnages. En revanche, nous ne nous attendions pas à un twist. Pour ce qui est du dénouement en lui-même, j'avoue avoir été frustrée. Certes, c'était bien ficelé et percutant mais… Tellement abrupt ! J'aurais souhaité plus de pages afin de développer l'après, les répercutions psychologiques ou même le mobile finalement pas expliqué… Parce que c'est ce qui fait le charme de Johana Gustawsson : elle apporte des réflexions profondes sur certains sujets, fait preuve de tolérance, tout en montrant des scènes abominables et vraisemblablement inhumaines ! Il est donc dommage qu'il manque un ou deux chapitres post-résolutions…

Vous l'aurez compris, ce livre est en demi-teinte. J'ai aimé certains éléments et d'autres m'ont chagrinée. Il n'empêche que c'était chouette de le découvrir en binôme. Merci encore, Isa, pour nos partages.

Tiens tiens, est-ce qu'une autrice française détrônera toutes les reines du polar nous venant du froid ? Et bien je ne crois pas.
Une experte en évaluation d'oeuvre d'art, Emma, est demandée au manoir des Gussman pour faire l'inventaire et évaluer les biens de cette richissime famille suédoise. Situé sur la petite île de Storholmen, le manoir a une réputation disons diabolique. On a retrouvé dans le jardin, une adolescente pendue et torturée. L'Épouse des précédents propriétaires est morte dans de bizarres de circonstances en tombant de l'escalier et plus récemment, on a retrouvé, dans la mer, pas très loin de l'îlot, le corps d'une autre adolescente.
Karl, le policier dépêché pour enquêter, est malheureux et traine avec lui la lourdeur de sa peine.
Le récit est raconté par Emma, Karl et Viktoria une femme de ménage du manoir. Et c'est ici que le bât blesse. Emma et Karl nous sont bien contemporains du récit alors que Viktoria...Bon je ne dis rien de plus ce serait divulgâcher mais j'ai trouvé ce procédé tricheur puisque jamais on ne nous parle de dates ou d'époques.
Les personnages manquent de consistance, ils sont loin d'être persuasifs. Et sans s'étendre sur les thèmes, l'autrice nous parle de tolérance, d'acceptation, de mythologie viking et des blessures de l'enfance le tout ponctué de scènes bien racoleuses.
Et pour couronner tout ça, le mobile des meurtres est plutôt, toujours pour moi, défaillant, faible et accommodant.
Bref, rien dans ce roman n'indique que l'autrice marseillaise, exilée au nord, sera la nouvelle reine des polars nordiques.

Je me réjouissais de lire ce polar nordique qui se passe sur une petite île piétonne mais j'ai été un peu déçue.
Emma Lindland vient d'arriver pour expertiser les biens d'un manoir situé sur cette île. Mais c'est à cet endroit que l'on a trouvé une jeune fille assassinée pendue à un arbre. Il s'agissait de sa demie soeur. Elle est donc particulièrement affectée et curieuse de cette ambiance. Peu de temps après, on retrouve une autre adolescente noyée.
Il est question aussi de rites vikings.
Ce roman se lit bien, il y a du suspense et un retournement de situation que je n'avais pas vu venir. Mais j'ai trouvé que cela manquait d'explication, on ne comprend pas les mobiles.
La fin m'a paru un peu bâclée.
Mais peut-être suis je trop exigeante.

« Storholmen impose le silence à une foule muette dont je fais partie. Une foule qui écoute ce silence comme un prélude au drame. »

Je décide avec mon amie Saiwhisper de lire le livre « L'île de Yule » de l'auteure Johanna Gustawsson. Je suis contente de lire à nouveau avec toi. Mon premier roman que j'ai lu c'est « Block 47 », c'est mon deuxième d'elle pour ma part.

On fait la connaissance d'Emma ainsi de Karl et de Viktoria. On les accompagne et on les suit dans leurs quêtes. Ils nous racontent aussi leurs histoires. On comprend donc qu'il s'agit des disparitions qu'on évoque. Emma se rend au manoir qui est sur une petite île près de Stockholm en Suède. Elle va faire le répertoire de la famille Gussman. Ils n'ont pas une bonne popularité depuis une adolescente tuée de façon atroce qu'on a retrouvée près de leur domaine. Elle ne se sent pas vraiment en sécurité et l'atmosphère est tendue avec les propriétaires.

On suit alors les événements avec intérêt, on entre dans un monde mystérieux, on se laisse transporter par la belle écriture de l'auteure Johanna Gustawsson. On ressent bien de la tension, les chapitres sont bien dosés et je m'attache particulièrement à Emma et à Karl. Je suis très surprise par une terrible découverte. On mentionne également les liens, les secrets familiaux, les déchirures au fil de l'histoire.

« Quand tu vis ici, c'est comme un cocon, répond Anneli en me souriant. »

L'auteure Johanna Gustawsson maintient bien sa thématique et elle garde bien notre attention même si parfois je perçois un rythme lent. Les légendes sont bien amenées, c'est intéressant pour le lecteur. L'auteure Johanna Gustawsson nous transmet très bien les décors, elle décrit parfaitement bien les paysages, on sent bien qu'elle nous enveloppe autour de son univers. On peut s'imaginer très bien notre présence sur les lieux.

Je remercie ma chère complice Saiwhisper pour nos échanges. C'est une bonne lecture dans l'ensemble. J'invite donc à aller voir son beau billet.

« Tout est possible, répond Lotta avec un sourire solaire que rien ne semble pouvoir assombrir. »

Siabelle

Premier roman de l'autrice que je lis et... disons que contre l'avis général qui est plutôt bon, pour moi, l'essai n'est pas transformé...

L'Ecriture est agréable et simple, Chaque chapitre est court et correspond à un point de vue d'un des personnages, on entre rapidement dans l'intrigue et le rythme est conservé tout au long du roman. En soi, un cocktail plutôt classique qui a fait ses preuves.

Les personnages sont peu approfondis mais dans ce genre de thriller "one shot" le développement d'un background pour chaque personnage n'est pas une condition indispensable. C'est au niveau de l'histoire que je ne me suis pas laissé emporter. Peu être trop invraisemblable pour moi, je n'y ai pas cru...

C'est donc sur un "ouais..." que je referme ce roman. Je relirai l'auteur avec plaisir car si l'histoire ne m'a convaincu la plume elle était agréable.

Emma Lindahl, experte en art, est chargée de dresser l'inventaire des biens de la famille Gussman. C'est une famille fortunée de Suède qui vit sur l'île de Storholmen au large de Stockholm. Leur manoir est tristement célèbre, car un meurtre a eu lieu sur le domaine. Une adolescente a été retrouvée pendue à un arbre dans des circonstances très troublantes.
Quand Emma arrive au manoir, elle est reçue très froidement par le propriétaire. Ce dernier impose des conditions très strictes à l'intervention de la jeune femme. Elle doit venir expertiser les objets à des horaires très précis et les respecter scrupuleusement. Qu'essaie de cacher Monsieur Gussman ?

L'île de Yule est un roman choral ponctué de flash-back à l'ambiance oppressante. le lecteur suit trois personnages, Emma, le commandant de police Karl Rosén et Viktoria employée au manoir.
J'apprécie la construction des romans polyphoniques qui permettent aux pièces du puzzle de se mettre en place au fil de la lecture grâce au point de vue de chaque personnage.
J'ai apprécié l'atmosphère angoissante et mystérieuse qui se dégage de ce huis clos nordique. La description très détaillée des lieux participe à ce sentiment glaçant. La tension va crescendo et le lecteur s'inquiète pour Emma. J'ai trouvé que la partie sur les légendes nordiques aurait mérité d'être davantage développée et manquait un peu de consistance. Si l'écriture est fluide et rythmée, le dénouement est alambiqué et un peu tiré par les cheveux. Les rebondissements invraisemblables, à la fin, sont excessifs et le mobile des meurtres n'est pas très limpide.

C'est une lecture en demi-teinte, « l'île de Yule » est un thriller dépaysant et plaisant à lire, mais il manque cruellement de profondeur.

Oh lala quelle déception !
J'en attendais beaucoup car ce roman a énormément fait parler de lui. Beaucoup ont eu un coup de coeur. Ce ne fut pas mon cas !
Pourtant, le roman commençait bien. Une aura mystérieuse et angoissante planait sur l'histoire. Mon intérêt était clairement éveillé. D'ailleurs, j'ai lu ce livre très rapidement car le suspens était bien là. Les légendes vikings attirent également l'attention. J'ai apprécié cette originalité.
Ce qui m'a fortement déçu, c'est la fin. J'ai trouvé que ça ne se tenait pas. La résolution de l'intrigue n'est pas plausible pour moi. de plus, il manque beaucoup de réponses aux questions que l'on se pose au cours de l'histoire.
C'était trop rapide, trop bâclé. Dommage car ce roman avait vraiment du potentiel.

Je me suis laissé prendre par la couverture de ce livre qui annonçait clairement un polar nordique ( illustration, nom scandinave de l'auteure, ...) et quand j'ai lu la 4ème de couv', j'ai été étonné de découvrir que cette romancière est française (mais apparemment elle vit en Suède).
Cela ne m'a pas rebuté et j'ai donc emprunté ce roman pour voir si un polar nordique pouvait encore me surprendre.
Et là je dois avouer que, si ce livre se lit très facilement, si l'histoire est bien tarabiscotée, si les personnages sont surprenants (beaucoup de rebondissements, trop peut-être ?), au final je n'ai pas été convaincu, Je situe l'écriture plus au niveau d'une Viveca STEN et Ragnar JONASSON qu'aux "grands" auteurs nordiques (Henning MANKELL, Jo NESBO, Jussi ADLER-OLSEN, Arnaldur INDIDASSON, Camilla LÂCKBERG ). C'est simple, efficace certes car les pages se tournent vite,mais très superficiel. Ceci est un avis très personnel, partagé par quelques lecteurs égarés parmi tous ceux qui ont été très satisfaits de leur lecture.

Une trilogie …
N°1
Une vraie découverte,
Une enquête fouillée,
Un style plaisant,
Une intrigue très bien construite,
Des personnages attachants.
Une belle réussite …
N°2
Jusqu'où peut on aller dans l'horreur ?
Pourtant on était prévenu mör ça veut dire tendre !
Tendre quand on parle de la viande !
Petite précision qui a son importance ...
J'avais trouvé les personnages récurrents de cette série plutôt sympathiques et j'avais envie de les retrouver pour comprendre un peu mieux leurs psychologies.
Essai raté ...
N°3
Dernière partie de la trilogie, à lire !
On lit … ça ronronne … on tourne les pages … et … Page 234 … tout bascule !
On continue … on réfléchit … on voit le nombre de pages qui restent à lire diminuer … on ne comprend pas comment ça va s'arrêter … et … page 290 … ça re bascule !
(Le livre compte 328 pages) !
Côté positif, on ne s'ennuie pas, beaucoup de personnages plutôt attachants, chacun avec leur histoire plutôt lourde à porter qui toutefois garde leur mystère, un rythme plutôt soutenu, servi par une technique narrative maîtrisée qui nous fait tourner les pages rapidement.
Côté négatif, la construction.
Lecture mitigée.