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3,57

sur 306 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gifty, brillante chercheuse en neurosciences, se débat entre le passé représenté par sa mère, le souvenir d'un frère, doué pour le sport, trop tôt disparu, ses recherches et cette idée de Dieu inculquée si profondément depuis sa plus tendre enfance.
Yaa Gyasi, auteure étasunienne que je découvre grâce aux Explorateurs de la rentrée littéraire 2020 de Lecteurs.com et aux éditions Calmann-Lévy, me laisse une impression mitigée lorsque je referme Sublime royaume, roman dense pour la lecture duquel j'ai éprouvé tour à tour passion et lassitude parce que rien n'avance, rien n'est résolu. J'ai eu, au final, l'impression de tourner en rond alors que les problèmes évoqués sont d'une grande importance.
Dans un va-et-vient constant entre plusieurs époques, l'auteure mêle un peu tout, vie familiale et professionnelle, vie sociale et religieuse, Afrique et Amérique. Elle me fait comprendre tout le mal-être d'une mère déracinée de son Ghana natal, femme dévouée dans son travail d'aide auprès de personnes dépendantes. Elle n'a qu'un fils qu'elle aime plus que tout, plus que cette fille, Gifty, la narratrice, pas désirée du tout.
Ce frère, Nana, prononcer Naaawnaaaw, est plus âgé, réussit brillamment au basket comme le souligne la jaquette du livre. Mais il y a ces fleurs de pavot sans pétales en surimpression et ce nuage qui laissent présager un sort funeste.
Gifty travaille sur le cerveau, expérimente, base ses tests sur des souris et tout cela a un lien, colle bien avec tous les problèmes qui agitent la vie d'une famille noire dans l'Alabama raciste.
L'emprise psychologique des églises évangéliques qui prospèrent aux USA et en Afrique, est bien démontrée. Pour une jeune fille intelligente, désirant comprendre la vie et le monde qui l'attend, le seul interlocuteur proposé est Dieu. Alors, elle lui écrit dans son journal mais n'a jamais de réponse. Même lorsqu'elle aura tiré un trait définitif sur les croyances et les superstitions, elle ne pourra pas s'empêcher d'aller se recueillir dans l'église de son quartier. Pour y trouver la paix ?
La paix qu'elle cherche ne peut s'installer tant la terrible dépression de sa mère, après la mort du frère, obnubile Gifty. Elle est admirable. Elle tente tout mais le souvenir de ce père, le Chin Chin, reparti au Ghana, abandonnant femme et enfants pour se remarier là-bas, n'arrange rien.
Ce Sublime royaume est-il sur Terre ou dans un ailleurs hypothétique ? Il me semble que Gifty peut le trouver enfin mais que de dégâts irréparables causés par ceux qui exploitent la crédulité d'un peuple en manque de repères ! Que de drames la drogue cause-t-elle ! Comment devient-on accro ? Pourquoi il est quasi impossible de s'en sortir ? Les études neurologiques tentent de trouver les circuits empruntés par ces produits dans le cerveau humain afin de pouvoir expliquer et soigner mais le chemin est encore long et complexe comme le prouve Yaa Gyasi dans Sublime royaume.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Cette lecture est un partenariat avec Net Galley et les Éditions Calman Levy je les remercie pour leur cadeau.

Une belle couverture numérique donc et là je regrette encore une fois que le livre ne puisse pas être dans ma bibliothèque. La couverture est de style Art Nouveau avec de belles couleurs et un terrain de basket semble-t-il.

Yaa Gyasi a été découverte avec "No Home" qui se trouve dans ma bibliothèque mais que je n'ai pas encore lu. Ce n'est donc que par le nom et un bouche à oreille des plus élogieux que j'ai voulu lire son dernier roman.

Livre de la rentrée littéraire 2020 qui est riche de beaucoup de livres qui font envie.

Concernant ma lecture je sors un peu bizarre ... Je crois qu'elle a eu du mal à m'accrocher.

Comment vous expliquer cette sensation... Je pense que la narration par Gifty qui a du mal à prendre place dans sa vie n'est pas étranger à ce sentiment de mise de côté...

En effet, Gifty, deuxième enfant de la famille et mise de côté d'abord par sa mère qui se serait contentée de son premier enfant, son fils adoré Nana. Et puis enfant abandonnée par son père le Chin Chin qui abandonne d'ailleurs toute sa famille pour retourner au Ghana son pays d'origine.

La narratrice Gifty nous délivre peu à peu son histoire d'enfant émigrée aux USA en Alabama et aussi de sa vie de chercheuse en laboratoire.

J'ai eu du mal à la cerner, comme le peu de personnes qui la connaisse finalement.

Elle va se construire dans ce retrait, que sa mère et le statut d'émigré lui ont imposés. Autant dire une construction très difficile et une personnalité façonnée par tous ces éléments.

J'ai donc eu du mal à rentrer dans son histoire et à avoir de l'empathie tant Gifty s'efface en tant que personne.

Toute sa vie elle sera mise de côté et sa vie sera aussi entachée par le drame qui touchera sa famille, le décès de son frère Nana. Elément central de l'histoire de ce livre.

Son frère Nana est celui qui connaissait le mieux Gifty et celle-ci aura à coeur d'essayer de comprendre pourquoi son frère était devenu dépendant à la drogue. Ce sera d'ailleurs sont sujet de recherche.

Ce grand frère qui n'a pu être sauvé par le Dieu tant chéri de sa mère et dont la perte détruira beaucoup de choses et dont sa mère ne se remettra jamais.

On a dans ce livre des réflexions sur la religion et le rapport à celle-ci quand on devient adulte.

Mes lectures du moment s'interessent à la religion, souvenez vous de Sam. On suit Gifty dans son rapport à la religion tout au long de sa vie, enfant puis adulte. On a aussi une reflexion sur la pratique d'une même religion qui peut différer d'un continent à l'autre.

J'ai donc un avis un peu mitigé sur cette lecture car je l'ai trouvée assez plombante et j'ai eu du mal à cerner Gifty tant elle se dévoile si peu, tant elle ne vit pas pour elle même mais pour les autres et s'effaçant beaucoup trop... Les événements positifs de sa vie ne sont pas assez mis en avant et ça m'a pesé.


Lecture en demi teinte pour moi
car cette histoire au final a pesé sur mon moral.
Il est beaucoup question de dépression, de deuils ...
Mais bon, la vie ne se passe pas toujours dans un sublime royaume...
Je vous invite à découvrir Gifty qui se dévoile petit à petit,
tout doucement sans faire de bruit.

#SublimeRoyaume #NetGalleyFrance


Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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J'avais adoré le premier roman de l'autrice "No home", une véritable réussite ! Et youpi ! j'ai gagné son 2e roman grâce à Masse Critique. Merci à Babélio et aux Editions Calmann Lévy de m'avoir permis de le découvrir.

Un point positif : ne pas avoir reproduit le schéma du premier roman. Innover totalement, c'est un beau challenge qd son premier texte a été un succès. Donc bravo à l'autrice sur ce point.

Mais voilà, c'était long, lent, trop long, trop lent..... Je me suis traînée dans ce livre. Pourtant les thématiques abordées sont intéressantes : le racisme, l'immigration africaine aux USA aujourd'hui, les addictions, la dépression, la science, la religion, la foi.... En fait il y avait peut-être trop de thèmes abordés. Et du coup on perd le propos de l'autrice. Je pense être restée à la surface de tout, des personnages, de l'histoire, des thèmes abordés.... le débat science/religion, dans notre pays laïc et cartésien, est plus du domaine de l'histoire que du sujet d'actualité (eh oui "elle tourne" ! pour plagier Galilée)
J'attendais peut-être trop de ce second roman après avoir tant apprécié son premier (que je recommande vivement).
Une déception en un mot.
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Les parents de Gifty, la narratrice, ont quitté le Ghana avec leur fils Nana pour s'installer en Alabama où elle naîtra. Gifty aimait Dieu, son frère et sa mère dans cet ordre. Quand Nana son frère aîné est mort d'une overdose, les deux autres s'effacèrent. Dieu disparut en un instant, et sa mère devint un mirage.

Dans ce roman Yaa Gyasi évoque la difficulté pour les enfants d'immigrés de s'adapter à une culture si éloignée de celle de leurs parents. Gifty, née dans l'ombre de son frère, chercheuse en neurologie oppose sans arrêt sa rigueur scientifique à son éducation religieuse. L'auteur nous dresse le portrait d'une jeune femme qui passe plus de temps avec ses souris de laboratoire qu'avec les gens ; qui n'arrive pas à faire le deuil de son frère et qui est en opposition permanente avec sa mère dépressive.

Dans ce récit Yaa Gyasi aborde des thèmes intéressants, le racisme, la dépression, l'influence des évangélistes auprès des noirs d'Amérique, le choc des cultures. Mais je n'ai pas ressenti la même émotion à la lecture de ce second roman. Son premier roman « No Home » était porté par une si belle écriture que je n'ai retrouvée que dans certains passages. Si l'auteur décrit parfaitement la lente déchéance du frère sportif de haut niveau qui suite à une blessure devient addict aux médicaments puis aux drogues dures, toutes les expériences menées par Gifty dans son laboratoire donnent une impression de longueur, elles sont trop détaillées, trop techniques.

C'est seulement lorsqu'elle évoque la vie passée de cette famille ghanéenne que j'ai retrouvé un peu de la magie et du talent de conteuse de Yaa Gyasi.


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No home reste gravé en lettre d'or dans ma mémoire de lecteur, j'attendais donc avec impatience ce Sublime royaume (soit dit en passant, je cherche encore la signification de ce  titre). Ce livre est totalement différent, il ne m'a pas procuré les mêmes émotions.
Le personnage du nouveau roman de Yaa Gyasi est certes d'origine ghanéenne, mais elle est avant tout, maintenant, américaine. Gifty est chercheuse en neurologie, elle s'amuse (enfin, ce n'est pas vraiment un jeu) avec des petites souris de laboratoire, qu'elle soumet à différentes expériences.
Elle doit accueillir sa mère. Pas facile quand on a une vie organisée et qu'on a choisi de faire une croix sur le passé. D'ailleurs l'arrivée de cette maman, qui s'enferme dans sa chambre et dans un silence assourdissant, va amener la jeune femme à se remettre en question, à  faire le bilan, même. Sa vie de scientifique qui l'a aidé à surmonter les épreuves, ses souvenirs d'un frère qui lui manque et d'un père qui n'a jamais été là finalement.
Il y a aussi ce rapport avec Dieu. Omniprésent chez une mère très croyante et que Gifty a, en alternance, prié ou renié.
Je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages. Cette fille dans le questionnement permanent, jamais très sûre d'elle et ce fantôme, cette mère hors du temps, qui vient s'installer dans son appartement, et qui semble attendre. Qui ? Quoi ?
Cela n'enlève rien au talent de cette auteure promise à un bel avenir littéraire, j'en reste persuadé.
J'avais préparé quelques mouchoirs, ils sont restés dans la boîte, malgré quelques scènes émouvantes.
Mes exigences (sans doute exagérées) de lecteur et quelques événements extérieurs (coïncidence malheureuse), sont venus altérer mon jugement, mais je suis sûr que vous serez nombreux(ses) à apprécier ce roman.
Et puis, avouez-le, elle vous intrigue et vous hypnotise cette magnifique couverture rose et verte...
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J'avais tellement aimé "No home" de Yaa Gyasi.. mais là, je n'ai pas adhéré à ce récit, cette quète d'identité d'une jeune femme, ghanéenne d'origine, ayant grandi dans l'Alabama.
Chercheuse en neuroscience, Gifty étudie particulièrement les réactions neuronales aux addictions.
Quand sa mère à nouveau en dépression vient vivre chez elle, elle remonte le fil de son histoire familiale, dont le noyau constitué de 4 puis 3 puis 2 membres est marqué de blessures.
Si les passages concernant son frère auraient pu me toucher, j'ai été dérangée par les références constantes à Dieu, à la prière. Sa recherche d'identité est en fait une quète spirituelle qui ne m'a pas parlé.
Certains thèmes tout juste effleurés comme le racisme ambiant en Alabama auraient pu être développés. Et puis, je finis par trouver le procédé des récits "déconstruits" avec des va et vient dans un passé plus ou moins lointain, parlant d'un personnage, puis d'un autre, un peu lassant.
Challenge Multi-Défis 2021
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SUBLIME ROYAUME
Yaa Gyasi
Présenté sur la 4e de couverture comme un roman sur la difficulté d'avoir une peau noire aux États-Unis et comme une illustration du choc des générations au sein d'une famille issue de l'immigration, ce livre s'attache aussi aux thèmes de l'abandon, de l'emprise de la religion sur de jeunes âmes soumises, par leur éducation, aux principes exclusifs de la Bible et, enfin, sur celui de l'addiction à la drogue.
Lu avec intérêt, mais je n'ai pas retrouvé l'enthousiasme éprouvé pour No home.
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Yaa GYASI. Sublime royaume.

Ce roman se déroule en majorité aux États-Unis. L'héroïne Gifty, est une jeune doctorante, chercheuse en neurologie. Elle est d'origine ghanéenne. En effet, ses parents,Chin Chin, son père, sa mère ainsi que son frère aîné, Nana, sont nés au Ghana. Ils ont fui leur pays natal pour offrir une vie meilleure à leur fils. La mère tombe enceinte cinq ans après la naissance de son garçon. Son époux revient vivre au Ghana; elle élève seule ses deux enfants. L'intégration est difficile dans l'état de l'Alabama. Nana réussissant très bien dans le domaine sportif, pratique le basket. C'est un très bon joueur, mais à la suite d'un accident, il va devenir opiomane, additif à la drogue et il en mourra. Sa mère est très croyante et pratique la religion pentecôtiste. Gifty, est une élève brillante et elle va entreprendre des études de médecine. Elle quitte l'Alabama pour suivre ses études à Stanford, en Californie. Elle étudie les neurosciences et fait de multiples expériences sur l'addiction, sur les rats…Elle travaille beaucoup dans son laboratoire, au détriment de sa vie sociale; elle a peu d'amis.

Parviendra-t-elle a s'affirmer en temps que diplômée scientifique dans un monde d'hommes?
Science et religion sont-ils antinomiques?
Une femme noire, peut-elle être une grande scientifique?
Quel est le fonctionnement du cerveau face à l'addiction, au plaisir?
Comment peut-on faire son deuil, qu'il s'agisse de la perte d'un être cher, ou de la perte de son pays natal?

de nombreux retours sur le passé, son enfance marquée par l'absence de la mère qui travaille dur, son père inexistant, un frère admiratif, tous ces éléments font grandir notre héroïne plus vite et elle prend conscience de la valeur de l'éducation. le choc des cultures qui s'affrontent, entre le modernisme de l'Amérique et l'archaïsme de l'Afrique toujours présente. L'importance de la religion au sein des populations noires aux États-Unis et le rôle proéminent tenu par le prédicateur John sont sans cesse présents dans la vie quotidienne de notre jeune femme. de nombreux flash-back émaillent son histoire familiale, fort intéressante.

C'est une belle page de l'histoire d'une famille exilée aux États-Unis, du brillant parcours de notre héroïne, du racisme, encore très présent, du pouvoir de la religion sur les fidèles, de l'avancée hésitante et chancelante des recherches, in vivo sur le cerveau. Cependant dans ce récit, il y a trop de termes scientifiques, inconnus de la majorité de nous, pauvres lecteurs. Ce roman n'a pas la même valeur que son précédent, « No homme ». L'oeuvre et le sujet sont originaux mais réservés à une élite scientifique… Un peu déçue par ce livre, je ne lui accorde qu'une note moyenne, J'espère que le prochain sera de la même qualité que le précédent "No home" que je me permets de vous recommander.

La couverture est très belle, symbolisant un terrain de basket, en hommage au frère de Gifty. Les couleurs sont tendres, et le rose pastel et blanc mettent bien en valeur le nom de l'auteur et le titre du roman. A très bientôt pour une nouvelle critique.

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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La famille de Gifty vivait au Ghana avant de gagner à la loterie de la carte verte : le couple vient alors s'installer dans l'Alabama dans l'espoir d'assurer un plus bel avenir à leur tout jeune fils, Nana. Leur deuxième enfant, Gifty, nait aux Etats-Unis. Elle est la narratrice du roman ; jeune adulte, elle est chercheuse en neurologie et passe le plus clair de son temps à mener des expériences sur des souris de laboratoire, essayant ainsi de résoudre le mystère de ce qui est arrivé à son frère. Elle doit également s'occuper de sa mère, anéantie par la dépression…
Mon attente était grande vis-à-vis du nouveau roman de Yaa Gyasi, No home étant pour moi un des plus grands romans américains parus ces dix dernières années. Sublime royaume est un roman plus intimiste, se focalisant sur les difficultés à survivre à un deuil terrible. Gifty se livre par petites touches au récit de son enfance, en alternance avec le présent.
Le roman est très touchant, on est ému notamment par l'acharnement de Gifty qui cherche à comprendre grâce à la science les maux de sa famille ; en se livrant à des expériences sur des souris elle cherche la réponse à une question : Pourquoi Nana ne s'est-il pas arrêté ? Pourquoi n'a-t-il pas guéri pour l'amour de nous ? de moi ?
Mais au-delà d'une histoire familiale tragique le roman s'attache à parler de sujets sociétaux. le poids de la religion, le racisme, l'abus de prescription d'opioïdes entrainant vite une dépendance... Autant de sujet traités avec délicatesse.
J'émettrais cependant une petite réserve : Sublime royaume était à l'origine une nouvelle, et il est perceptible que l'autrice a eu besoin de délayer son propos pour en faire un roman. Mais j'ai beaucoup aimé la belle écriture de Yaa Gyasi retrouvée ici avec plaisir.
Une lecture touchante, mais qui n'est pas le coup de coeur que j'attendais.
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Un beau roman sur les rapports mère fille, sur la maladie mentale qui pousse l'héroïne à entreprendre des études scientifiques afin de comprendre l'addition qui a emporté son frère.
Beaucoup d'émotions mais Sublime royaume parle beaucoup de la dépression et la tristesse est très présente. Une réflexion aussi sur la science face à la religion !
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