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sur 1625 notes
Dans le cadre d'un café lecture, j'ai récemment eu l'occasion de plonger dans l'univers de "Le Goût des Pépins de Pomme" de Katharina Hagena. Ce roman, encensé par de nombreux critiques et adoré par de nombreux lecteurs, m'a pourtant laissé un sentiment mitigé, voire une certaine déception.

L'oeuvre de Hagena se déploie dans un cadre enchanteur, celui d'une vieille maison familiale, où les souvenirs se mêlent aux parfums des vergers environnants. L'autrice parvient à créer une atmosphère évocatrice, où chaque recoin de la maison recèle un secret, où chaque génération de la famille recèle ses mystères. Pourtant, malgré cette toile de fond prometteuse, je n'ai pas réussi à m'immerger pleinement dans le récit.

Le principal obstacle à mon immersion dans le livre réside dans son rythme. Hagena adopte une narration lente, ponctuée de descriptions minutieuses et parfois répétitives. Bien que cette approche puisse séduire certains lecteurs en offrant une exploration détaillée des émotions et des relations des personnages, elle a eu pour effet de ralentir considérablement ma lecture. À plusieurs reprises, j'ai ressenti une frustration croissante face à cette stagnation narrative, ce qui a compromis mon engagement dans l'histoire.

En outre, les personnages, bien que richement développés, ont échoué à susciter mon intérêt ou mon empathie. Leurs dilemmes et leurs tourments semblaient parfois artificiels, dépourvus de la profondeur nécessaire pour les rendre vraiment attachants. Malheureusement, je n'ai pas réussi à me sentir véritablement investi dans leur destinée, ce qui a entravé mon désir de continuer à tourner les pages.

Bien que l'écriture de Hagena soit indéniablement poétique et imprégnée d'une nostalgie touchante, elle n'a pas réussi à compenser les lacunes que j'ai ressenties dans l'intrigue et les personnages. Malgré mes efforts pour m'immerger dans l'univers de "Le Goût des Pépins de Pomme", j'ai trouvé difficile de maintenir mon intérêt tout au long de ma lecture. Au final, j'ai même éprouvé une certaine difficulté à terminer le livre.
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Iris vient de perdre sa grand -mère maternelle: Berta.
Étonnée,le notaire lors de la lecture du testament,lui apprend ,qu'elle hérite de la grande maison de famille à Bootshaven.
Bibliothécaire à Fribourg, elle demande quelques jours de congé ,et prend à nouveau possession de la maison de son enfance.
Pièce après pièce, les souvenirs refont surface ,elle va nous raconter sur trois générations de femmes,l'histoire de sa famille où drames et heureux événements se succèdent, en une saga pleine de charme.
Un chouette de petit roman ,une saga où l'on se laisse emporter facilement,afin de ne pas employer d'anglicisme,je dirais un roman détente. ⭐⭐⭐
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Iris se rend à l'inhumation de sa grand-mère, puis chez le notaire avec sa mère et ses deux tantes. À sa grande surprise elle hérite de la maison familiale.
En quelques jours, iris redécouvre les lieux et réveille ses souvenirs.

C'est la couverture de ce livre qui m'a attiré ( je ne lis que les deux ou trois premières lignes des 4e de couverture).
Entre la première et la dernière page de ce roman, il ne se passe pas grand-chose. J'aurais pu m'ennuyer. Heureusement il met tout nos sens en éveil et c'est ce qui fait que, pour moi il s'agit tout de même d'une bonne lecture, mais attention, je pense être très bon public.

Bonne lecture.
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J'ai abandonné ma pile de bouquins à lire depuis mon incursion intense en bibliothèque dès la fin de l'été.
De même pour ce livre, entamé depuis autant de semaines et laissé à se corner de plus en plus dans ma besace.
Je l'avais pris à l'étal d'un bouquiniste ambulant pour découvrir ensuite en voyant un ex libris que cet olibrius vend des livres donnés à la cabane à livres de l'orangerie. Fini mon engouement des occaz et bonjour ma nouvelle passion pour l'emprunt en collectivité.

Breeeeeef.
Il me semblait l'avoir déjà lu à sa sortie. Comme aucun souvenir n'a rejailli à sa (re ?) lecture, peut être qu'il n'en était rien.
Je crois que j'ai aimé cette histoire de famille qui s'ouvre comme un millefeuille. L'héroïne hérite de la maison de sa grand mère et se souvient alors des différents drames et joies qui ont marqué sa vie, celle de ses tantes et de ses grands parents. Je crois que j'ai aimé car j'ai fait beaucoup de longues pauses entre mes lectures et que j'y retournais coupable mais toujours heureuse de pouvoir le continuer. Alors... On continue à piocher dans mon étagère ou est-ce que je retourne fissa refaire mon stock de livres éphémères ?
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Un joli livre, probablement autobiographique : une jeune femme hérite de la maison de ses grands parents où elle a passé ses vacances durant son enfance. le puzzle de l'histoire de sa famille, et en particulier de ses femmes, se remet en place dans sa mémoire.
C'est parfois poétique, voire épique, mais n'est pas Garcia Marquez qui veut !
Le livre pèche par ses dialogues, je pensais que c'était lié à la traduction (de l'allemand) mais il semble qu'en VO ce soit aussi le cas ...
J'ai toutefois eu beaucoup de plaisir à le lire.
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J'ignore peut-être comment décrire le goût des pépins d'une pomme, mais je vais tenter de décrire comment je me suis senti en lisant le roman du même titre...

L'écriture de Katharina Hagena est tout en chaleur et en lumière même lorsqu'elle nous raconte les pires moments de la vie d'Iris, de Bertha, de Rosemarie et des femmes de la famille sur trois générations.

Son ton est véridique sans être cru, le récit est fluide sans être mièvre.

J'ai bien aimé et je lirai volontiers les autres romans de cette écrivaine allemande.

Les sagas familiales ne sont généralement pas mes oeuvres favorites, elles partent plutôt avec deux prises dès la première page. Pourtant il arrive que je sois conquise malgré tout et Hagena à su le faire tout en douceur.

Bref, un beau roman sur les souvenirs familiaux et sur les difficultés à découvrir notre histoire familiale quand nous n'en possédons que des brides...
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Katharina Hagena, dans son premier roman, se fait l'écho des souvenirs familiaux enfouis , des réminiscences de l'enfance , des saveurs ainsi que des drames ayant fragilisé beaucoup de familles allemandes.
Il se dégage de ses écrits une nostalgie imprégnée de douceur , elle nous renvoie avec tendresse aux goûts d'autrefois, de ceux qui ne nous quittent jamais , nous plongeant dans la douceur enivrante des parfums d'antan gravés en nous et qui nous bercerons tout au long d'une vie.
Un joli portrait générationnel de femmes que l'on découvre au détour d'un couloir , dans un jardin dégustant une pomme , dans la cuisine savourant de la marmelade.
"Le goût des pépins de pomme" , c'est le temps qui passe lentement, qu'on goûte avec délectation, qu'on apprécie et qu'on agrémente, petit à petit, de nos pensées les plus ensevelies en fouillant de vieilles malles contenant des vies disloquées, en ressortent nos racines et l'on demeure, alors , dans la résidence de notre histoire que seule la délicatesse de la mélancolie habite.

Un joli roman , tendre et touchant, qui emprisonne les souvenirs pour ne pas qu'ils s'évanouissent et se perdent dans l'oubli.
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Dans le petit village de Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, au début des années quatre-vingt-dix, Bertha, vieille femme atteinte de troubles de la mémoire, vient de mourir. Ses trois filles et sa petite-fille Iris, la narratrice, réunies pour la lecture du testament, découvrent avec stupeur que c'est à cette dernière qu'a été léguée la vaste demeure familiale. Iris doit-elle quitter Fribourg, où elle occupe un poste de bibliothécaire, pour refaire sa vie dans une province perdue de vue depuis des années ? Des lieux, la jeune femme ne conserve que des souvenirs de vacances épars, la trace d'un drame vécu à l'adolescence, et quelques amis d'enfance retrouvés adultes, métamorphosés. Elle choisit de s'installer quelques jours dans sa nouvelle propriété, le temps de réfléchir et prendre une décision une décision sur son futur, alors que, bribe après bribe, les évènements de son passé et de celui des générations précédentes se rappellent à elle à travers les sensations qu'exhalent les lieux. Couleurs des meubles, de la végétation, odeur de terre, de poussière, sons des vivants et goût des fruits en abondance. Une attachante saga familiale contée de manière très originale et sensuelle, comme une madeleine de Proust où présent et passé s'entremêlent avec talent. A découvrir !
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Iris hérite de sa grand-mère Bertha la maison familiale. Sa mère et ses deux tantes se partagent le reste, somme toute pas grand-chose. La maison, 4 murs et un toit, un potager, un poulailler sur lequel on a tagué "NAZI"... ah, un premier couac dans le récit familial qu'Iris va commencer à livrer en arpentant son héritage.

Chaque pièce, presque chaque meuble, chaque odeur, chaque détail insignifiant pour le lecteur va être le prétexte à évoquer une facette du passé de la famille. Christa, la mère d'Iris, Inga et Harriett les deux tantes, Bertha la grand-mère, Carsten un bon ami de Bertha, Hinnerk le grand-père, Rosemarie la cousine, Mira une amie, Max le frère de Mira, tout ce bel aréopage va se mouvoir dans les souvenirs d'Iris. Mais aussi dans le présent d'Iris, pour Max qui règle les volontés testamentaires de Bertha. le lecteur va donc faire des allers et retours entre le présent et différentes périodes du passé de la famille.

Et le pommier, la compote et les pépins... bien sûr. La vie est faite de pépins. Leur amertume...

Toutes les familles ont des cadavres dans le placard. Peu à peu, ils sortent de l'ombre où les non-dits familiaux les ont relégués. Iris va devoir s'en débarrasser petit à petit, pour décider si elle garde ou non la maison familiale.

J'ai eu du mal à entrer dans le récit que j'ai trouvé lent, plat et insipide. A mesure que l'on progresse dans les réflexions d'Iris, on s'habitue à ce style (mais il reste plat). On voit venir pas mal de choses dans cette constellation familiale, ce qui n'est pas spécialement grave, mais la plupart des "surprises" sont éventées. J'ai donc eu du mal à m'émouvoir pour les destins tragiques de certains membres de la famille. Moi qui ai assez vite la larme à l'oeil, je n'ai eu qu'une envie, finir vite pour passer à un autre livre.C'est là que réside le plus gros hic, pour moi: le fond n'est pas dénué d'intérêt. On a la libération de la femme en filigrane de plusieurs portraits de femmes, sur 3 générations. Cela devrait être captivant. Et cela ne l'est pas vraiment. Je me dis que cela vient du fait que j'accorde personnellement peu de poids au passé, y compris mon passé familial (qui est bien lesté aussi comme celui de la famille d'Iris). J'ai appris à tourner la page et à regarder de l'avant. Même l'épilogue est un regard en arrière se déroulant 11 ans après l'héritage... rassurez-vous ce n'est pas un spoiler. Cet intérêt passéiste me laisse assez dubitatif, pour ne pas dire plus. C'est dommage, les portraits de femmes étaient intéressants.
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Pas simple de rentrer dans l'histoire ! Mais une fois passé les premiers moments, on s'habitue bien au rythme de l'histoire. Il faut tout de même s'accrocher car les retours en arrière, les arrêts au milieu d'un récit pour reprendre plus tard... Ça a tout de même été un plaisir à écouter ! Bonne lecture ou écoute!
Ces moments où la narratrice retranscrit les paroles de sa grand-mère qui perd le fil. C'est tellement réaliste, on sent toute la détresse de cette femme qui oublie...
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