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3,34

sur 1622 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J 'ai horreur de finir une lecture avec le sentiment de n'avoir pas compris un auteur. Malheureusement, c'est mon ressenti après avoir terminé "Le goût des pépins de pomme", livre au titre et à la couverture pourtant si appétissants. Dois-je me remettre en question ou incriminer l'écriture totalement confuse de Katharina Hagena ?

En héritant de la maison familiale à la mort de sa grand-mère Bertha, Iris remonte sur les traces de son enfance passée en compagnie de sa cousine Rosemarie, décédée à l'aube de ses 16 ans et de leur amie Mira. Elle se penche aussi sur le passé des trois filles de Bertha, sa propre mère et ses deux tantes. Iris est la plus jeune de la famille, elle retranscrit ses souvenirs, ce qu'elle a vu à travers ses yeux d'enfant, sans vraiment les expliquer, ni peut-être les comprendre vraiment. L'auteure a pris le parti de rester également dans le flou, donc des évènements sont évoqués sans être approfondis : le passé nazi du grand-père, la paternité d'Inga la tante, la relation ambigüe entre Rosemarie et Mira... Quant à moi, la pomme n'a pas calmé ma faim !

Je ne comprends pas l'emballement des lecteurs pour ce roman. Par moment, l'auteure fait dans la poésie (la jardin, le goût et la texture des pommes), puis dans la philosophie (la vieillesse et la perte de la mémoire) et tout à coup on tombe dans la niaiserie totale avec la relation entre Iris de Max. Les souvenirs de deux générations se mélangeant aux actions du présent, j'ai trouvé l'histoire totalement confuse et j'ai eu énormément de mal à rester concentrée.

Ni boscop, ni cox orange, ce roman m'a plutôt laissé dans la bouche un goût de fruit pas mûr. Une lecture pénible à laquelle j'accorde un 7/20
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Bertha a fini sa vie en totale confusion ... et bien moi aussi à la fin de ce livre.

Sans avoir détesté ce goût des pépins de pomme, cette lecture me laisse un goût d'inachevé.

J'ai eu beaucoup de mal lors de cette lecture à situer les personnages entre eux. L'auteur nous trimballe de l'un à l'autre de manière sporadique et sans aller jusqu'au bout de leurs morceaux de pomme... enfin de leur d'histoire...

Les allers retours, passé / présent se font sans crier gare, c'est très inconfortable.

Alors oui, ça m'a agacé. A un moment, j'ai d'ailleurs pris une feuille pour recadrer les prénoms des personnages et leurs liens. Surtout des femmes qui peuplent ou ont peuplé cette maison et surtout ce jardin : Bertha, Anna, Inga, Mira, Rosemarie, Christa, Iris ...

D'ailleurs cette maison et ce jardin sont les éléments centraux par rapport aux personnages de ce livre.

Les descriptions de ceux-ci sont agréables et surtout celle du jardin au cours des différentes saisons.

Mais si la mémoire sait nous jouer des tours, l'auteur a rendu ma lecture floue et ma compréhension difficile ...

Reste également cette belle couverture alléchante, une gravure coloriée de Friedrich Guimpel, mais je vais rendre cet exemplaire à son propriétaire ;-)


Une lecture au goût des pépins de pomme
à la saveur délayée dans trop de souvenirs confus,
une nébuleuse de pépins...

A vous de voir si vous voulez le goûter !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Ce roman commençait bien.
On se retrouve avec une famille "de femmes", ce que j'apprécie toujours, puisque ma propre famille est majoritairement féminine.
La maison de Bertha est un autre point fort du récit : elle m'a donné envie de partir à la recherche d'une vieille demeure du même genre, avec un verger plein de vieux pommiers.
Ce sont les seuls points positifs que j'ai trouvés à ce roman...
De nombreuses questions sont soulevées, auxquelles on ne nous apporte aucune réponse. Les "secrets" de famille qui nous sont révélés sont finalement assez communs et, étant donné la qualité de l'écriture de l'auteure, je m'attendais franchement à ce qu'elle fasse preuve d'un peu plus d'imagination en ce qui concerne les cachotteries de ses personnages !
Quelques redondances sont également venues alourdir un récit qui n'en avait réellement pas besoin : je n'ai plus compté les fois où l'héroïne part se baigner et se retrouve nue face au frère d'une de ses amies d'enfance.
Vite lu mais vite oublié, ce roman ne m'a pas laissé un souvenir impérissable malgré son bon début. Dommage.
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J'ai entendu beaucoup de bien sur ce livre, mais ce fut une grosse déception et il s'en est fallu de peu que je mette une note encore plus basse.
Le résumé nous présente le décor et, une grande partie de l'intrigue : lorsqu'Iris hérite de la maison familiale de sa grand-mère, c'est l'occasion pour elle faire un retour sur le passé. Grosso modo, le livre ne traite que de ce sujet : les bribes de souvenirs réels ou imaginaires et les secrets de famille qui ressortent peu à peu au grand jour. L'histoire ne tourne autour que de ces deux thèmes donc ne vous attendez pas à plus d'actions, de péripéties ou de suspens.
C'est long, ennuyeux, sinistre et peu intéressant : le grand-père qui a eu un passé nazi, la grand-mère qui aurait eu une relation adultère avec l'instituteur du village, le décès sombre et mystérieux de sa cousine Rosemarie, la maladie d'Alzheimer qui frappe sa grand-mère, les relations conflictuelles entre sa mère et ses deux soeurs, les vacances à Bootshaven.
Pour couronner le tout, le lecteur aura droit à une histoire d'amour platonique et totalement dépourvu d'intérêt entre la narratrice et un ami d'enfance qui est resté dans le village. Bref, pas besoin d'être Einstein pour deviner ce qui va se passer entre les deux dès le début.
Le récit est décousu, les paragraphes ne se suivent pas forcément et l'auteur passe d'un sujet à l'autre d'une manière assez déroutante. Je n'ai pas du tout aimé son style d'écriture qui est lourd, plat et mou. Je n'ai senti aucune sensibilité ou douceur ; au contraire le ton est froid, distant et presque académique. Même la pseudo-histoire d'amour ne vient pas contrebalancer cette nostalgie glauque et pessimiste.
Je ressors de ce livre dépitée, sans avoir ressenti la moindre compassion ou sympathie pour les personnages principaux. J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. En tout cas, c'est un livre que je ne recommande pas !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'ai été peu emballée par l'ensemble. Rien ne m'a vraiment plu, mais rien ne m'a vraiment gênée non plus.

Je n'ai jamais été dérangée par l'absence de linéarité dans un récit, mais là, on saute du coq à l'âne, parfois sans replacer le contexte et c'est un peu déroutant dans la lecture de devoir réfléchir en se demandant "mais de qui on nous parle ? ". Oui, je sais, je suis un peu fainéante quand je lis, mais j'aime bien me laisser porter par l'histoire, j'ai besoin qu'on me tienne par la main.

J'ai trouvé les personnages peu attachants, sans doute parce qu'on nous raconte des anecdote sans vraiment approfondir chaque personnalité. L'impression qui reste est celles de personnes assez égoïstes, se jalousant les unes les autres, on ne les voit jamais vraiment sous un jour favorable.

Je suis par contre d'accord sur le coté sensuel du récit avec les description de sensations et des souvenirs qu'elles réveillent.

Enfin, je trouve que le livre pose beaucoup de questions sans jamais y répondre.

Donc, un livre qui m'a plutôt déçue
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« le goût des pépins de pomme » est un roman qui doit se lire comme si l'on dégustait la madeleine de Proust. le problème, c'est quand la dégustation des pépins de pomme a un goût de rance..

Je m'explique..

J'ai voulu lire ce roman car j'ai constaté qu'il avait beaucoup de succès sur sa toile. Je l'ai donc ouvert en toute confiance et certaine de passer un bon moment. le problème, c'est que je me suis ennuyée. L'écriture de Katharina Hagena est agréable à lire mais le rythme est vraiment très lent. J'avais un peu l'impression de lire un roman pour dames âgées.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'univers du roman. Et lorsque j'y suis enfin parvenue, j'ai trouvé que la fin est beaucoup trop prévisible et cousue de fil blanc.

Iris, la bibliothécaire, ne sait pas si elle compte garder ou pas la maison qu'elle a reçue en héritage de sa grand-mère. Lorsqu'elle prend possession des lieux, Iris explore les moindres recoins de la maison qui lui rappellent un souvenir familial. Et puis, il y a Max, l'avoué chargé de la succession, qu'elle n'a pas revu depuis des années et qu'elle va croiser sans arrêt et s'en rapprocher de plus en plus.
Vous avez déjà deviné la fin ? Moi aussi !

Le caractère des personnages n'est pas très développé par l'auteur et les incessants aller/retour dans la mémoire familiale, aident encore moins. Je ne me suis donc pas attachée aux personnages.
Un autre reproche que je pourrais faire à l'auteur (oui, encore un), c'est le fait de développer des intrigues sans les dénouer. Des soupçons sont portés sur le passé du grand père, mais on ne sait pas si c'est vrai ; Mira, la grande soeur de Max, a coupé les ponts avec tout le monde et s'amuse à être un copier/coller de Rosemarie, mais on ne sait pas pourquoi ; Rosemarie se suicide mais on ne sait pas pourquoi.

En résumé, le côté contemplatif de ce roman m'a résolument ennuyée et les pépins de pomme ne sont vraiment pas à mon goût !


Lien : http://mademoisellechristell..
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Hagena Katharina - "Le goût des pépins de pomme", traduit de l'allemand par Bernard Kreiss - éditions Anne Carrière (268 pages) ; publication originale : «Der Geschmack von Apfelkernen» (Kiepenheuer & Witsch, Köln, August 2009 - 272 S., ISBN 978-3-462-04149-1).

Ce tout premier roman de cet auteur a connu un succès phénoménal en Allemagne : 250.000 exemplaires vendus en quelques semaines, si bien que les éditeurs se sont empressés de le faire traduire rapidement dans une multitude de langues. Au total, à ce jour, environ 800.000 exemplaires vendus dans le monde, dont 55.000 en France en à peine cinq mois.

Un roman allemand, traitant (apparemment) de réalités allemandes, qui se vend autant et si rapidement en France, ne pouvait qu'attirer mon attention. de surcroît, la quatrième de couverture promettait un récit traitant grosso modo de la mémoire familiale… Hélas, trois fois hélas !
C'est un bon roman de divertissement, un «Unterhaltungsroman» bien écrit : notons que la traduction française, faite à la hâte, ne rend pas tout à fait compte de la qualité de l'écriture quelque peu poétique du texte. Mais à part ça, il ne s'agit guère que d'une gentille bluette, à la « terrrrrible » exception près du mot «nazi» qui apparaît sur le mur du poulailler mais que les deux protagonistes font disparaître rapidement sous plusieurs couches de peinture en batifolant. Les mauvaises langues pourraient même penser que le fait de n'absorber dans l'intrigue que les destins particuliers de trois donzelles (aussi tragiques soient-ils) de l'après-guerre, cadrés dans celui des trois dernières générations féminines issues de Bertha, ne sert qu'à dissimuler ou éviter une fois de plus l'interrogation sur les conséquences de ce passé hitlérien.

Le côté le plus gentillet réside dans la description des sensations olfactives, gustatives, visuelles, tactiles et même auditives engendrées par le jardin, la vieille maison et les anciennes robes, reflets d'une écriture typiquement féminine ? (en tout cas, ce genre de description constitue un véritable régal chez Colette).
Tout est bien qui finit bien, Iris et Max se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
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Katarina Hagena avec le Goût des pépins de pomme me laisse sur ma faim. Perturbé par mon ressenti durant ma lecture, j'ai consulté les billets rédigés précédemment par des Babeliotes. Les avis sont très tranchés. Il y a ceux qui aiment et ceux qui n'ont pas apprécié. Cela explique la note "lecteur" dans Babelio qui est mi-figue, mi-raisin, et c'est embêtant pour des pommes.

Le thème du livre était pourtant trouvé, mais qu'il a mal été traité par l'auteure. Il s'agit des souvenirs sous toutes ses formes. Les souvenirs d'enfance, ceux des vacances d'été. Les souvenirs de famille que l'on se rappelle avec nostalgie comme le goût des pépins de pomme dans la cuisine de grand-mère et ceux que l'on cherche à oublier car ils rappellent une collusion avec un passé peu glorieux de l'histoire allemande. Il y a les souvenirs des mauvais jours et des drames qui nous poursuivent. Il y a ceux qui s'effacent par la faute de la maladie d'Alzheimer. L'auteure décrit et résume pourtant si joliment le thème qu'elle a choisi : « J'en déduisis que l'oubli n'est pas seulement une forme de souvenir, mais que le souvenir est aussi une forme de l'oubli » [p.190]

Alors, dommage que ce livre soit décevant. La faute à l'auteure, probablement. Elle m'a perdu dans des allers et retours dans le temps, dans les idées et les descriptions. C'est brouillon. Déçu par des personnages qui pourraient avoir du relief et qui, finalement, restent dans le flou. La faute à une mauvaise traduction, possible.

Peut-être vous apprécierez ces pépins de pomme, car pour moi, c'est sans façon.
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Si les thèmes du souvenir et de l'oubli sont, en littérature, très présents, le roman de Katharina Hagena utilise ces procédés littéraires de manière lente et attendue. Une écriture classique et trop peu rythmée qui, bien que sensible, met en scène des personnages trop peu attachants et souvent trop linéaires... Un roman peu original sur un thème mille fois traité : celui de la famille, du souvenir, de la transmission et du retour à l'enfance... Un roman au style trop long et lent. Dommage...
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Je ne sais plus dans quelle critique j'avais lu qu'il fallait s'accrocher pour lire la première partie du livre, mais que ça s'arrangeait dans la deuxième, ce qui n'est pas faux mais pas mirobolant non plus. J'ai également lu des critiques très enthousiastes, mais il doit me manquer quelque chose parce que ce roman m'est tombé des mains. Pourtant, il y a des passages poétiques, fleuris, mais pas suffisamment pour retenir mon attention ou me donner envie de découvrir plus avant cette auteure.
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