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3,34

sur 1622 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La planche botanique de la pomme de Friedrich Guimpel, qui sert de couverture au livre de Katharina Hagena, me faisait saliver depuis longtemps.

Une fringale soudaine m'y fit mordre à pleines dents, une fois passé le seuil de cette demeure familiale, cadre du roman, qui évoque bien des souvenirs. Il y est d'ailleurs question de mémoire et d'oubli.

Ce sont huit portraits de femmes sur trois générations, qui s'entremêlent, qui chuchotent, ont des fous-rires et des larmes, qui se font des confidences, se chamaillent, se rebellent mais aussi des femmes qui serrent les dents et se serrent les coudes.

C'est l'histoire d'un héritage de la grand-mère à sa petite-fille qui, contre toute attente, reçoit la maison qui abrita tant de vies, de souvenirs et tant de pommes. Car le merveilleux jardin véhicule aussi ses histoires. Un pommier surtout avec ses pouvoirs quelque peu surnaturels, mais également le poulailler désaffecté qui a fait les délices des enfants et l'escalier qui a rassemblé sur ses marches, à la belle saison, les générations successives.

Pourtant ce cadre idyllique compte aussi ses drames et ses questions sans réponse : un passé nazi étouffé, un amour volé, un futur père volatilisé, un suicide déguisé et la maladie de l'oubli qui touche cette grand-mère qui semblait inébranlable.

Chaque fois que la fraîche héritière ouvre une porte ou un tiroir, qu'elle se promène dans le jardin ou sur l'antique vélo de son grand-père, s'envolent des bribes du passé joyeux, insolite ou tragique. Que faire de tous ces souvenirs, îles flottantes sur l'océan de l'oubli ? Faut-il réveiller les secrets de famille qui unissent ou séparent ?

Accepter la maison, c'est aussi hériter de toutes ces vies et ces non-dits jusqu'à saturation. Est-il possible de les contenir dans le goût d'amande amère des pépins de ces innombrables pommes ?

Sensibilité et sensitivité se retrouvent à chaque page et se cueillent comme les pommes sucrées et juteuses qui donnent leur titre à ce livre fort agréable à déguster.
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Le ver était dans le fruit.
Ce roman aux accents proustiens: la pomme tenant lieu et place de la madeleine se lit facilement et c'est peut-être le hic...heu... le pépin.
Je ne vais pas plagier les pertinentes remarques de Zébra concernant le style somme toute assez plat et contrastant avec la violence des événements relatés au sein de cette famille allemande pour qui la vie n'a certes pas été un long fleuve tranquille.
Je retiendrai les portraits de femmes: la grand-mère et ses trois filles et cette maison, coeur vibrant d'une vie familiale faite de terribles secrets.
Je vous invite à pousser le portail et à venir vous promener dans le jardin... Laissez-vous guider à travers les groseillers et savourez une délicieuse boscop.
Un bon moment de lecture mais pas un chef d'oeuvre !
Pas de quoi se pâmer ni tomber dans les pommes...
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Une héritière égrène ses souvenirs au fur et à mesure qu'elle revisite la maison de sa grand-mère et surtout son voluptueux jardin. le passé de sa famille de femmes est riche mais aussi lourd, tragique et difficile à oublier ; d'ailleurs, ce roman est entièrement nourri d'une réflexion sur la mémoire et l'oubli.
C'est pour cela sans doute qu'il m'a paru un peu confus et embrouillé, comme les souvenirs qui remontent peu à peu à la surface.
La fin est légèrement convenue.
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Roman sur la mémoire et sur l'oubli... qui m'a, malheureusement, laissé indifférente. Une dame retourne dans la maison de ses grand-parents, et en profite pour refaire le fil de sa vie... pas toujours dans l'ordre... Je me suis sentie un peu perdue à la lecture. Difficile pour moi de tenir la ligne. Mais il n'en demeure pas moins que quelques passages sur livre sont très émouvants. Mais déçue par cette fin, un peu trop convenue à mon goût...
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Tant de lectrices au compteur de Babelio...J'étais passée à côté d'une petite pépite !
J'aurais dû être plus vigilante. Ce titre pétillant, si racoleur... aurait dû m'alerter.
À vrai dire cet ouvrage tape pile là où je ne vais pas, un ouvrage écrit pour un public féminin. Tout tourne autour des femmes, des femmes de trois générations, un entre-soi réconfortant et étouffant à la fois. Des aïeules déficientes, des mères perturbées, une petite fille, la narratrice, Iris, plus stable qui revient sur le passé de la famille. À la mort de sa grand-mère Iris va hériter de l'ancienne maison familiale.
C'est ce thème nostalgique qui m'avait retenu. Souvenir de quelques beaux passages d'une auteure suédoise qui avait su, au détour d'une intrigue policière, capter la prégnance de ces lieux et faire passer émotion et attachement.
Ici tout est à construire sur un champ miné. Iris part à la recherche des souvenirs, des oublis, des secrets de famille, des silences, des trahisons, des drames aussi et de la culpabilité qui nous accompagne. Une quête sur plusieurs temporalités, plusieurs générations.
Je ne suis jamais vraiment entrée dans cette histoire. Les ficelles dans l'écriture sont visibles, des soeurs fantasques  pour donner du relief, la métaphore des pommes étirée comme un leitmotiv, ces robes anciennes que l'on revêt, et même du remplissage inodore et sans saveur...on ne nous épargne pas même la liste des courses du matin. « Là j'achetai du pain, du lait, du beurre, des amandes, deux sortes de fromage, des carottes, des tomates, du chocolat aux noisettes, des flocons d'avoine et une grosse pastèque qui me faisait envie parce que j'avais soif ». D'accord j'ai pris ce qu'il y avait de pire …. mais comment oser écrire cela ?
Pour finir sur une note positive, j'ai tout de même aimé partir pour cette Allemagne du Nord,  cette pénéplaine si peu présente en littérature et le désuet jardin de curé, lieu de passage du temps, délicatement restitué.
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A la mort de Bertha, c'est Iris sa petite fille qui hérite de la maison ou elle a passé la majorité de ses vacances. Iris à 26 ans elle est bibliothécaire à Fribourg elle a pris quelques jours pour les funérailles de sa grand-mère et régler la succession.
Elle décide donc de s'installer dans la maison afin de prendre une décision sur son devenir..
C'est un retour dans le passé qui s'opère chaque odeur chaque bruit la ramène à son enfance.Qu'en est-il des secrets de famille...

Même si j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre car beaucoup de personnage dès le début j'étais un peu perdue, j'ai fini par apprécier ce roman, ce lieu si paisible ces paysages reposants et toutes ces odeurs qui vous évoquent bien des souvenirs...

A vous de le découvrir....
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C'est assez rare mais je ne sais pas vraiment si j'ai apprécié ou pas ce roman, dans ma PAL depuis des mois. Si je suis assez sensible aux thèmes développés par l'auteur - l'attachement à la maison familiale, la nostalgie liée aux souvenirs d'enfance, etc. - j'ai été gênée par la construction du livre qui raconte l'histoire de Bertha, de ses trois filles et de ses petites-filles.
C'est lent, Katharina Hagena déroule l'histoire de l'une puis de l'autre, on sait dès les premières pages qu'un drame a eu lieu il y a une dizaine d'années mais il faut attendre les toutes dernières pages pour comprendre ce qui s'est vraiment passé. Compte-tenu du sujet, il se dégage peu d'émotion de l'ensemble, c'est froid comme si l'auteur nous tenait à distance à dessein. Finalement, c'est la maison et son jardin qui m'ont semblé le plus intéressants... Un peu déçue donc, aussitôt refermé, aussitôt oublié.
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Après une plongée dans la période de la Révolution française, atmosphère assez plombée, un vent de fraîcheur m'a fait plaisir.
Iris vient d'hériter de la maison de sa grand-mère, Bertha, hébergée dans un « home » suite à une démence sénile. Cette maison est pleine de souvenirs et Iris nous les partage. Histoire familiale avec léger suspens tournant autour de la mort de Rosemarie, sa cousine.
Roman frais, léger, un peu naïf, assez lisse, il se lit facilement.
J'ai bien aimé sans plus et je pense qu'on peut passer à côté de cette lecture qui n'a rien d'essentiel. À vous d'en juger au cas où vous le lisez...
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J'ai longtemps attendu avant de me plonger dans ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. En fait, je ne pensais pas qu'il m'aurait plu, mais au final j'ai plutôt apprécié.

C'est un livre qui se concentre sur l'histoire d'une famille dans leur maison de Bootshaven dans le nord de l'Allemagne. La maison familiale a vu grandir plusieurs de ses générations, en particulier des femmes.

C'est à travers les yeux d'Iris que l'histoire de trois générations différentes nous est racontée : de la grand-mère Bertha et sa soeur, les trois filles de Bertha, et les petites-filles : Rosemarie et Iris toujours accompagnées de Mira, qui semble faire partie intégrante de la famille.

Après qu'Iris, adulte, hérite de la maison familiale, l'auteur s'évertue à remonter le temps et à raconter plusieurs intrigues et grands événements marquants de la vie des personnages. Je pensais qu'une seule grosse intrigue serait développée mais au final il y en a quasiment pour tous les personnages.

C'est très intéressant à suivre, je l'ai lu très vite alors je ne m'y suis pas perdue même s'il faut une vingtaine de pages pour bien assimiler les noms des personnages et les liens qu'il y a entre eux (parce qu'aux personnes de la famille il faut aussi ajouter les personnages secondaires)…
Certaines histoires m'ont plus touchées que d'autres, l'une en particulier m'a tout simplement empêché de lâcher ce livre. Et les sujets sont assez marquants comme l'oubli, le temps qui passe, les souvenirs familiaux...

Le gout des pépins de pomme n'est peut-être pas un coup de coeur mais c'est une lecture que j'ai trouvé agréable.
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C' est une histoire de femmes sur plusieurs générations autour d' une maison familiale située dans un village du nord de l' Allemagne -- un récit plein de souvenirs doux-amers, de secrets familiaux, de senteurs d' antan, d' anecdotes cocasses et tendres avec, par moments , une touche de surnaturel comme ce pommier fleurissant mystérieusement hors saison à certaines occasions....Au final , un récit original et plaisant, empreint de nostalgie.
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