Urvalsljod.

C'est le pays des débuts de la terre,
un pays de volcans,
un pays de glaciers,
un pays de vent,
un pays de brouillard,
un pays de déserts,
c'est le dernier territoire qui fut habité par l'homme il y a mille deux cent ans,
c'est aussi le pays du premier parlement - en 930,
il y a plus de mille ans,
c'est aussi le pays d'où partit le premier qui arriva en Amérique,
et c'est aujourd'hui le seul pays qui a su dire non aux banques,
c'est le pays où il y a autant de lecteurs que d'écrivains,
derrière chaque Islandais se cache un poète
et parmi eux,
les poètes des sagas,
et Jónas Hallgrímsson né dans la province de l'Öxnadalur,
en Islande
Iceland, fortunate isle!
Cette île natale que beaucoup quittèrent et revinrent quand,
les poèmes jadis gloire de notre pays
ne sont plus que vers de mirliton et délires de miauleurs...
Mais il revient à sa terre et l'étudie en scientifique et en poète toujours
La terre ne meurt pas toujours, elle se relève, renait des profondeurs des océans, plus belle et plus fertile qu'auparavant. Cette histoire est si profonde - si proche de la vérité - que l'on ne peut s'empêcher de croire que son inventeur a du avoir l'intuition que quelque chose de la sorte se produisit une fois.
C'est un souffle, la poésie de Hallgrimsson, et peut-être par ce que je la lis en Anglais - je ne connais pas l'Islandais - elle me ramène vers un autre ilien quand il chante l' Irlande, W.B. Yeats.


Il y a des vers de Gunnar'sHolm, de The Lay of Hudla et d'un essai sur la nature et origine de la terre.
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