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Citations sur La Bible au féminin, Tome 3 : Lilah (57)

Il est plus courageux et plus difficile pour un homme de se choisir une femme intelligente qu’une femme belle.
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Sa démarche même était différente de celle des femmes de la ville basse. Elle avançait, plus vive, plus légère. Avec un balancement des hanches qui faisait songer aux danses, aux fêtes, aux banquets, à la musique et aux chants amoureux du crépuscule. En un mot, à la beauté, tout simplement, et au ravissement que pouvait représenter, pour d’autres, le monde.
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Ce que j’écris, moi, Lilah, nul ne le lira. Mes mots n’appartiennent ni aux sages, ni aux prophètes, ni à Ezra. Ils disparaîtront dans le sable des grottes de Qumrân.
Mais je l’écris car il faut que des mots le répètent : ces femmes et ces épouses étaient innocentes. Leurs enfants n’étaient pas coupables.
Je l’écris : cette injustice pèsera sur l’homme jusqu’à la nuit des temps.

Deuxième partie Les répudiées
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Elle piqua ses paupières de petits baisers. Sogdiam ne répondit pas. Pas plus qu’il n’osa enlacer sa taille. Il demeurait simplement contre elle, le souffle court, le buste un peu raide, tout entier frémissant.
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C’est la vérité que dit Lilah, fille de Serayah.
Ce que j’écris, moi, Lilah, nul le lira. Mes mots n'appartiennent ni aux sages, ni aux prophètes, ni à Ezra. Ils disparaîtront dans le sable des grottes de Qumran.
Mais je l’écris car il faut que des mots le répètent : ces femmes et ces épouses étaient innocentes.
Leurs enfants n’étaient pas coupables.
Je l’écris : cette injustice pèsera sur l’homme jusqu'à la nuit des temps.
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C’était la fin du printemps. Tout ce qui était arbre à fruits cerisiers, pêchers, pruniers –, toute la vie de la terre était en fleur. Les oliviers recouvraient d’une ondulation grise et soyeuse les flancs des collines. Des falaises de roches très pâles se dressaient sur les crêtes telles des mains alanguies. De grands cèdres et des yeuses sans âge offraient des ombres gigantesques aux troupeaux. Les agneaux bondissaient entre les buissons de sauge, de thym et de myrte, soulevant l’odeur de la terre comme la caresse d’un amant tire le parfum d’une femme nonchalante. Et, là où était passé le soc des labours, elle roulait d’un rouge presque sang, comme une chair véritable.
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« Quel est ce royaume où une reine folle peut décider de la vie et de la mort ? Elle souille l’air que l’on respire. Elle souille ce qui nous fait homme et femme. Elle couvre de purin l’amour des époux et des épouses ! Qu’y a-t-il de plus injuste que la puissance du fort quand elle n’a pas de frein ? »

Première partie. Frères et soeur
Le sage de la ville basse
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Et désormais, quand je ferme les paupières et songe à la beauté, au miel et au lait que j’ai cru voir à mon arrivée, des larmes me viennent. Pourquoi, et pour quels desseins, les fleurs les plus magnifiques peuvent-elles receler le plus perfide des poisons ?

Deuxième partie Les répudiées
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Ce sont des coeurs et des pensées qui ont fendu les murs du Temple, fit Ezra d’une voix cette fois plus forte. Ce sont des coeurs et des pensées qui ont permis à Babylone de réduire la terre de Judée en poussière. Ce sont donc des coeurs et des pensées qu’il faut redresser avant de relever les pierres des
murs.

Première partie. Frères et soeur
Le sage de la ville basse
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Je n’oublie rien, Lilah. Je travaille chaque jour avec maître Baruch pour ne rien oublier de ce que nous sommes, nous, le peuple de l’Alliance avec l’Éternel. Je n’oublie rien qui ne mérite d’être oublié. Je n’oublie pas que tu es ma soeur bien-aimée. Que sans toi la vie ne rentrerait jamais dans cette masure, ni la
beauté ni la tendresse. Je n’oublie pas qu’il y a toi et moi et que rien, pas même ton guerrier perse, ne peut souiller l’amour éternel de Lilah pour Ezra.

Première partie. Frères et soeur
La nouvelle
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