Les exégètes en tirèrent aussitôt une leçon : derrière chaque livre se trouve un nom, une personne. En ce cas, détruire un livre équivaut à la destruction d'une vie humaine. C'est ainsi que les Juifs doivent conserver même les livres usés par le temps, defaits par l'humidité ou effrités par la sécheresse. Lorsqu'un ouvrage est réellement inutilisable, on l'enterre et on récite une prière comme on le ferait pour un être humain.
P. 86
L'esclavage crée le désir de libération; l'exil, lui, fait naitre le rêve de la délivrance.