Mieux que le canon, elle pérennise la conquête. Le canon contraint les corps, l'école fascine les âmes.
La civilisation est une architecture de réponses. Sa perfection, comme celle de toute demeure, se mesure au confort que l’homme y éprouve, à l’appoint de liberté qu’elle lui procure.
Un homme tiraillé entre la culture africaine et la culture occidentale. Ou plus exactement, tiraillé entre la religion et la science. Sujet très intéressant qui ouvre l’esprit dans notre société moderne
Il me semble qu'au pays des Diallobé l'homme est plus proche de la mort par exemple. Il vit plus dans sa familiarité. Son existence en acquiert comme un regain d'authenticité. Là-bas, il existait entre elle et moi une intimité, faite tout à la fois de ma terreur et de mon attente. Tandis qu'ici, la mort m'est redevenue une étrangère. Tout le combat, la refoule loin des corps et des esprits. Je l'oublie, Quand je la cherche avec ma pensée, je ne vois qu'un sentiment désséché, une éventualité abstraite, à peine plus désagréable pour moi que pour ma compagnie d'assurances
Ici on dirait que je vis moins pleinement qu'au pays des Diallobé. Je ne sens plus rien, directement...Il se peut, après tout, que, plus que mon pays, ce que je regrette, ce soit mon enfance
C'est en forgeant qu'on devient forgeron
L 'école où on pousse nos enfants ,tuera en eux ce qu'aujourd'hui nous aimons et conservons avec soin ,à juste
titre .
"La pureté de l’instant est faite de l’absence du temps" Chapitre X page 189.
Quelque soit la longueur du bras l'on ne parviendra jamais à toucher le ciel
Les haines les plus empoisonnées sont celles qui naissent sur de vieilles amours.