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"L'étoile de Pandore" T1, Peter HAMILTON. Mon second livre de cet auteur de SF intelligente qui ouvre des perspectives pour l'avenir, mais montre que tout n'est pas idéal, loin de là. Même en 2380, alors que la Terre a colonisé les planètes alentours grâce aux trous de ver (merci au film Interstellar de l'explication simple sur ce qu'est un trou de ver), les problèmes de groupuscules violents persistent. La curiosité humaine vers l'univers est toujours présente et là encore se pose la question de savoir jusqu'où nous pouvons aller ? Toutes sont-elles pacifistes ?

Cela me fait penser à je-sais-plus-qui qui avait remarqué que nous étions les seuls à envoyer des ondes dans l'espaces en espérant avoir une réponse, sans succès pour l'instant, et donc que cela pouvait indiquer deux choses:
- Soit nous étions plus évolué que les autres qui ne pouvaient donc pas recevoir les données.
- Soit nous étions les plus bêtes de l'univers à vouloir signaler notre présence alors que tous les autres resteraient "cachés" pour préserver leur paix.

En parallèle de ces questions et de ces aventures, nous suivons aussi une enquêtrice qui doit résoudre des meurtres et déjouer un organisme politique violent, un personnage qui cherche des "passages naturels" vers d'autres mondes, une fille qui après une cure de rajeunissement s'offre un petit voyage sur une planète désertique... le livre est très complet, peut être même un peu trop. Ok, cela permet de présenter cet univers, mais certains passages sont parfaitement inutiles dans l'histoire immédiate (peut être qu'ils resserviront dans les tomes suivants ?).

Les descriptions sont belles, mais parfois un peu longues, surtout sur la fin quand ça parle physique quantique (ouais, c'est pas trop mon domaine de compétence). de même, l'histoire est tellement riche en personnages qu'à la fin je ne me souvenais plus qui était qui.

Malgré ces quelques défauts, c'est vraiment un univers incroyable, très intéressant, très riche qui vaut la peine d'être découvert.
Mais ce n'est que mon avis...
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Critique des 4 tomes de l'Etoile de Pandore.
Space opera grandiose à la découverte du Commonwealth de Peter Hamilton. Univers complexe où les hommes côtoient des extraterrestre aussi divers que variés, où de nombreuses planètes sont colonisés et où le transport se fait par trou de vers. Sans oublier une puissante Intelligence Artificiel crée par l'Homme mais qui le dépasse largement. Tout ce petit monde vit en osmose quand une planète vient de disparaître, englobée par un champ de force. Et c'est là que tout commence...
Le début peut sembler confus, la diversité des personnages, des lieux, des actions sans rapport les uns avec les autres peuvent rebuter. Mais Hamilton sait où il veut aller et tout prend forme le long du roman. On n'évite pas les longueurs (en particulier l'interminable voyage d'Ozzie !!) mais l'ensemble reste cohérent, fluide et très agréable à lire.
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Premier opus d'une série de 4 livres qui totalisent dans les 3000 pages. Vous voilà prévenu. ^^
Ce premier tome est agréable à lire. L'histoire se mets en place, le récit passe de protagoniste en protagoniste. On a un peu de mal à rassembler ces histoires fragmentées dans un tout cohérent mais l'intrigue se mets rapidement en place et soutient bien le rythme. Hamilton mets un soin particulier à nous plonger dans cet univers avec une foule de détails et de descriptions, on aime ou non. Personnellement j'aime le coté immersif du procédé.

Une bonne mise en bouche qui m'a invité à ouvrir le tome 2 avec envie.
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Dans ce premier tome P F Hamilton met en place de façon soignée un nouvel univers : le Commonwealth .

Un univers qui est subtilement diffèrent de celui de l'aube de nuit même si les fondamentaux de l'auteur sont bien là :
Libéralisme puissant aux commandes et expansion coloniale . Mine de rien ces textes posent assez en profondeur la question du politique en lien avec l'économique.

600 planètes colonisées dans cet univers en effet et une foule de personnages , bien cernés même si c'est pour quelques pages d'existence fréquemment et c'est très agréable.

Cette mise en place est très soignée , l'univers est absolument solide et une mystérieuse menace pointe déjà à l'horizon ( pourquoi un astre disparait contre toutes logiques et subitement de l'horizon spatial observable ?) , avec sa dose de suspens lancinant , avec ce gout très anglo-saxon pour la théories du complot .
Cet univers est aussi riche en détails qu'il est crédible alors que bien des aspects devrait entrer en contradiction avec toute vision rationnelle des choses.
Le résultat est un récit d'une grande cohérence , ainsi que un récit qui foisonne de vie , d'actions et de dépaysements divers .

L'auteur fait cohabiter comme à son habitude le merveilleux scientifique avec par exemple cette société spatiale du rail qu'il imagine avec les trains express qui franchissent les portails , avec des aspects hard science appréhendés solidement .
Avec dans ce cycle entre autre , une sphère de Dyson .

Je ne ferais pas à l'auteur le reproche de supposées longueurs , si on aime les courts récits je suppose que l'on sait que l'on doit aller voir ailleurs .
Personnellement cela me convient très bien ces longueurs qui transforment la lecture de ces textes en longues ballades rythmées et éperdues .
Ce n'est donc presque jamais un défaut avec P F Hamilton , à mon humble avis , sauf peut-être quelques fois , quand les récits s'enlisent occasionnellement dans des ramifications policières , généralement solides mais pas toujours très avenantes.

Avec le recul je suis cependant convaincu que ce solide et long étayage des textes de l'auteur , contribue grandement au charme de ses romans même si pour parler franchement cela complique terriblement les relectures.

Les différences entre le Commonwealth et la confédération (de L'aube de la nuit) sont intéressantes et suffisamment nette pour avoir l'impression d'être ailleurs , et la longueur du texte est assez justifiée finalement car ces deux sociétés sont des vrais sujets et pas seulement des décors .
C'est plein de questions essentielles qui sont posées derrière de francs moments de distraction , la liberté , la sociabilité des individus , les choix affectifs , l'adaptation des individus aux environnements sociaux et autres …

Mais bon ...certains préfèrent la concision .
Des longueurs peut-être , mais pas de délayages ....
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Je m'ennuie souvent quand les livres sont trop longs et que l'auteur brode pour ne rien dire d'intéressant. C'est malheureusement trop souvent le cas selon mes goûts. Quelle idée donc de partir dans une aventure de 2500 pages dont le premier tome que voici en est juste "l'introduction" de 600 pages.

Ahhhh oui mais non !!! je me doutais bien que ce serait très mal connaitre Hamilton que de le qualifier d'auteur qui brode ! Que nenni, ici point d'ennui !

Oui bien sûr c'est une longue mise en place avec de très nombreux personnages mais pour autant, il se passe continuellement quelque chose. Ce sont une multitude d'aventures et d'histoires différentes qui remplissent ce roman. Elles ont toutes le point commun d'être très dynamiques, visuelles et divertissantes. En effet, on s'imagine sans difficulté cette gigantesque union du Commenwealth, ses cultures, ses héros, les personnes qui comptes et qui vont jouer un rôle essentiel dans cette formidable aventure.

Ce serait beaucoup trop long de vous résumer ici toutes les histoires qui nous sont contées dans ce roman mais ce qu'il faut retenir, sur fond d'intrigue policière, c'est qu'un astronome vient de découvrir que deux lointaines planètes inconnues, se sont soudainement vues entourées d'un dôme technologique. Es-ce censé les protéger contre un envahisseur ? Comment ont-ils pu réaliser une telle prouesse technologique ? Es-ce que cette race d'extra-terrestre dispose d'une avancée si importante ? Il va falloir le découvrir et une mission va se mettre en place pour fabriquer le plus gros vaisseau spatial jamais conçu afin de rejoindre ces deux planètes. La tâche ne sera pour autant pas facile alors que les terroristes complotes pour empêcher cette mission.

Sachez néanmoins que vous n'aurez aucune réponse dans ce premier tome et qu'il faudra enchaîner avec Pandore Menacée pour en savoir plus.

Wiitoo Takatoulire
Note 4/6
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Ma meilleure saga de SF Space Opéra
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un tres bon space opera, ce premier tome nous permet de suivres ces différents hero, la mise en place de l'histoire,
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Définitivement, je crois qu'Hamilton n'est pas un écrivain pour moi!

Seconde lecture, second échec. J'avais déjà abandonné le cycle de l'aube de la nuit avant la lecture du Dieu nu, cette fois j'ai coupé plus court! J'avais décidé de me replonger dans cet auteur en lisant un autre cycle en VO. J'étais plein d'espoir pour cette nouvelle lecture car du temps a passé entre les 2 cycles... mais après la lecture de près de 400 pages sur 600, je suis au regret de dire que ce livre a les mêmes défauts que le cycle de l'aube.

Trop de personnages, trop d'endroits, trop de délayages quasi inutiles et qui rendent le récit inefficace et surtout une histoire qui ne démarre pas!!! On ne peut pas créer des personnages cohérants et attachants lorsque chaque personnage est noyé au milieu de 30 autres. Ce nombre incroyable de personnage a une autre conséquence facheuse qui est l'aspect décousu des histoires! En près de 400 pages, je n'ai croisé que 2 fois les mêmes personnages. Autrement dit, les histoires sont séparées de plus de 100 pages. Arretez de lire pendant une semaine et vous deconnectez obligatoirement avec certaines trames!
Je passe surement à coté de quelque chose en ne lisant pas la suite (aux dires des critiques) mais je ne dois pas saisir les mondes et les personnages de l'auteur.
Je sais que je vais m'attirer les foudres de pas mal de lecteurs! Je suis pourtant un fan de SF mais vraiment là, non merci pas pour moi!
Dorénavant, je me tiendrais loin des livres d'Hamilton.
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Une longue introduction.
Nous voilà reparti, après l'aube de la nuit, dans une histoire de près de 3.000 pages dont voici le premier tome (sur 4 en français).

Le Commonwealth, un univers complexe mais finalement très bien décrit, où près de 600 planètes sont déjà colonisées par l'homme, communiquent et commercent entre elles par l'intermédiaire de trous de ver (pas de vaisseaux spatiaux interstellaires, au début en tout cas).
D'énigmatiques extraterrestres, les silfens, l'Ange des hauteurs, qui co-existent avec les hommes et font partie du décor.
Une organisation terroriste : Les gardiens de l'individualité.
Des humains potentiellement immortels grâce à une technique de rajeunissement et la possibilité de télécharger ses souvenirs dans un clone en cas de mort (comme dans Takeshi Kovacs).
Et une multitude de personnages qui gravitent dans cet univers dont, pour ne citer que les plus importants : Paula Myo, inspecteur principal du CICG, un super flic; Ozzie, co-inventeur de la technologie des trous de vers; Bradley Johansson, fondateur des gardiens de l'individualité; Wilson Kime ancien capitaine de la Nasa et futur capitaine de seconde chance.
(on notera un petit lexique des 43 personnages principaux salvateur en début de roman, bien que tous ne soient pas abordés dans cette première partie).

Quand une étoile, hors de la sphère d'influence du Commonwealth, disparait subitement, emprisonnée dans un champ de force gigantesque, laissant supposer une technologie très avancée, ce dernier décide de la fabrication du premier vaisseau interstellaire pour aller voir ce qu'il se passe.

Nous n'échapperons pas à l'éternel commentaire (reproche ?) de l'oeuvre de Hamilton : Les longueurs. Oui, il y en a. Plusieurs petites histoires, à priori sans rapport entre elles, une enquête policière, une recherche de chemins alternatifs aux trous de ver chez les extraterrestres, la fabrication de seconde chance (...), dont la lecture reste assez facile, grâce au style très clair de l'auteur.
Hamilton ne construit pas son univers, il nous plonge dedans et il faut avouer qu'il faut vite apprendre à nager pour éviter de couler.
Mais cet univers, très riche, reste très cohérent, scientifiquement crédible et l'histoire s'accélère progressivement, jusqu'à l'évident clifhanger final qui nous laisse sur notre fin pour ce premier tome avant d'attaquer le second : Pandore menacée.

Ne vous laissez pas abuser par un départ un peu aride, cette introduction (de 700 pages tout de même) vous laissera un petit goût de reviens-y tout à fait délicieux en fin de repas.
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Ce premier tome semble être une mise en bouche, assez réussie, mais peut-être un peu longue. L'auteur y présente plusieurs personnages, apparement sans rapport les uns avec les autres, réagissant tous (ou ne réagissant pas...) à la découverte qu'une planète éloignée du Commonwealth, constitué par les 600 planètes colonisées par les humains, est brutalement escamotée... On comprend peu à peu que ces diverses intrigues vont se rapprocher, mais cela ne sera abordé apparement que dans les prochains tomes... En attendant, j'ai lu avec intérêt ces différents prémices : l'enquête policière de la trop parfaite Paula Myo, recherchant depuis plus d'un siècle un mystérieux terroriste ; l'histoire d'un universtaire médiocre, découvreur du phénomène ; celle de l'astronaute à la retraite, reparti pour l'aventure ; celle des gardiens de l'individualité, mystérieuse secte paranoïaque... le dernier chapitre du livre donne une furieuse envie de se jeter sur le deuxième tome.
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