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isbn:9782811200077
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Un bon Space Opera, dense et riche, agrémenté, en filigrane, d'une intrigue policière.
J'ai dûment apprécié :
# Un synopsis addictif et franchement bien ficelé, on va au bout avec entrain.

# le côté "trekkie" que j'affectionne, le capitaine Kime (comment ne pas penser au captain Kirk...?), l'exploration, la variété des mondes rencontrés (Vélaines et ses paysages industriels, Far Away et le mont Herculaneum, Oaktier et ses pyramides d'habitation...). Un vraie aubaine pour les férus de récit d'exploration ou d'expériences ludiques à la No man's sky.

# Une foultitude de personnages divers qu'ils soient humains, extraterrestres ou artificiels. On peut, d'ailleurs, être un chouilla perdu au début.

# Un tissu socio-politico-économique "clé en main" ample et crédible avec ses organisations, ses institutions, ses groupuscules militants, ses médias...

# Un environnement techno-scientifique franchement accessible où l'auteur jongle avec des concepts forts (trous de ver, sphère de Dyson, roue de von Braun...), ou avec des idées séduisantes voire novatrices au moment de la publication du bouquin (en 2004) comme les nanodrones, l'unisphère qui fait penser à l'Internet, les assistants virtuels...

# Un phrasé limpide et accessible, c'est tout public, ça se lit bien.

# le concept habile d'une humanité qui a vaincu la mort grâce au truchement du rajeunissement (vivre plus longtemps), au clonage (vivre éternellement) et aux implants mémoriels. Mutatis mutandis, cela m'a rappelé Altered Carbon. de facto, l'auteur innove et imagine des situations insolites. Par exemple, dans un monde où on ne meurt plus (si du moins vous êtes riche), il n'y a pas de peine de mort mais des peines de "période de non vie", des "suspensions de vie", intrigant.

# Quelques chapitres vraiment passionnants notamment sur l'expédition vers cette fameuse étoile de Dyson qui a disparu.

En somme un Space Opera aux petits ognons, mené d'une main experte, avec sa palanquée d'intrigues, de complots politiques, d'exploration, d'action, et de réflexion, un condensé tout public fort sympathique qui donne envie d'aller plus loin. Seules quelques longueurs ennuyeuses voire 2 ou 3 chapitres dispensables ternissent un peu le tableau.
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Enfin j'ai fini le cycle de Pandore.
Comme tout cycle de space opéra, vous avez différentes phases, ici nous avons l'installation de la trame avec les personnages, les lieux et surtout le cheminement qui annonce moult aventure.

Un début un peu long mais qui nous aide au fur et à mesure, chaque personnage présenté à son important et nous lie un peu plus à l 'histoire.

L'humanité à colonisé différents mondes et ceux-ci ont tous leur particularité sauf Far-away qui accueille un vaisseau extraterrestre.
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Une des séries emblématique de cet auteur de science-fiction d'aventures. Mais aussi une rencontre lors des imaginales où mon anglais approximatif et ma timidité ont donné un résultat peu flatteur mais où la gentillesse de la personne a fait le reste.

Nous voici dans un space opéra de bonne qualité où l'auteur prend le temps de poser son world building, ses personnages (assez nombreux mais un inventaire au début du livre facilite la lecture) plutôt bien travaillés et une technologie réaliste sans être trop technique. Une civilisation humaine qui s'est répandu sur une multitude du monde et qui continue son expansion. Les distances abolies par la découverte de trous de vers très pratiques. Des extra-terrestres déjà présents mais plutôt discrets...
Un ensemble assez équilibré et une tension qui monte crescendo tout au long de la lecture pour finir sur un dernier tiers de belle facture.
Un bon résultat donc (malgré la taille conséquente de l'ouvrage) qui donne envie de lire les trois autres tomes de la série.
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Un livre monde en quelque sorte, et c'est également comme si différentes histoires cohabitaient dans le même livre. Au terme du tome un, je ne n'ai toujours pas compris le rapport entre certaines d'entre elles. Mais je pense que ça devrait s'éclaircir avec le tome deux. Cette science fiction qui s'appuie sur la science et les réalités socio politiques, est très intéressante et comme l'auteur dispose d'une créativité débordante ce roman est passionnant. Bon, parfois les descriptions sont trop détaillées, mais ça reste à la limite de ce qui en ferait des longueurs.
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Volume introductif d'une saga qui en comptera quatre .Ce texte de 2004 est un parfait exemple de space-opera contenant tous les ingrédients du genre . En 2380 l'humanité s'est étendue sur plusieurs centaines de planètes et bénéficie d'une technologie aboutie des voyages spatiaux (« les trous de ver ») , des manipulations génétiques ,des traitements de rajeunissement , de possibilités de résurrection , ainsi que d'une considérable puissance informatique . Elle cohabite avec diverses races extraterrestres (souvent énigmatiques) et des IA autonomes . L'élément déclencheur est un évènement astronomique incongru :la disparition quasi instantanée de deux étoiles , mises sous cloche par une entité inconnue. Une expédition va se monter pour y voir de plus près au risque d'ouvrir la boîte de Pandore (le titre français me paraît inapproprié) …. Ce copieux premier volume présente aussi la lutte d'une super policière contre un réseau terroriste à l'idéologie (semble-t-il) complotiste , les errances d'un génie hippie pour découvrir comment parcourir la galaxie …en marchant et une quantité de personnages secondaires mais à la biographie approfondie. C'est du lourd en terme de volume (700 p en poche) , pas très profond mais plaisant à lire avec pas mal de rebondissements et de l'imagination . J'aime …à suivre
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Du bon gros space opera au programme ! Mais avec Pandore abusée, Peter Hamilton surprend en proposant des éléments qui créent un univers unique qui trouve sa marque en comparaison d'autres sagas spatiales. S'il y a plusieurs romans, il s'agit en réalité d'une histoire complète.

Ce qui fascine dans un premier temps, c'est l'univers que l'auteur construit avec soin. Peter Hamilton ancre son récit dans le fait que plusieurs évolutions technologiques, amenant des évolutions sociales en plus, jouent sur l'humanité. Dans un premier temps, cette humanité s'est étendue à travers les étoiles, mais pas avec des vaisseaux spatiaux. On échappe dans un premier temps aux lieux communs du space opera. Les vaisseaux spatiaux existent dans l'univers de Pandore, mais sont finalement rarement utilisés en dehors de l'exploration. Il s'agit de trous de ver permettant de voyager très rapidement d'une planète à une autre. le Commonwealth est ainsi divisé en myriades de planètes avec ses propres cultures, spécialités ou peuples d'origine et forme le Pouvoir humain en place dans la galaxie. C'est un enchevêtrement à la fois complexe, mais pas si différent de la logique terrienne.

Autre point qui joue beaucoup, la plupart des humains sont devenus presque immortels en étant capables de rajeunir autant de fois qu'ils le veulent via des cures de jouvence. Comme dans Carbone modifié, ils sont également capables de sauvegarder leurs souvenirs et peuvent même revenir d'entre les morts, mais peuvent également effacer certains souvenirs qu'ils jugent encombrants s'ils le souhaitent. Les ultrariches peuvent se permettre de larges périodes sans travailler, mais les inégalités sociales ne sont pas abordées en profondeur, ce qui est dommageable (ce n'est pas du cyberpunk 😉 ). Ces grandes familles richissimes ont beaucoup de pouvoir et forment des clans étendus. Les structures sociales en sont changées : certains choisissent d'avoir plusieurs partenaires, et les relations monogames sont, quand elles existent, avec une date d'expiration, à cause de la lassitude. Ensuite, Hamilton pointe cette évolution comme problématique sur une donnée : la population vieillissante et ayant tout son temps, la société a finalement peu évolué en quelques siècles. Certains personnages mettent en avant le manque d'innovation de cette société, qui semble naître d'une forme de conservatisme chez des dirigeants restant plusieurs dizaines d'années au même poste. Des détails qui montrent l'auteur a pensé et construit son univers avec soin, allant même à l'encontre des poncifs de la SF.

Ce tome a pour spécificité d'être très introductif, ce qui peut déplaire. La saga est pensée comme une unique et même histoire, d'où une longue mise en bouche pour placer l'ensemble de ses pions. Hamilton présente aux lecteurs un grand nombre de personnages. Ils ont des origines variés et pendant le premier quart, je me suis demandée comment l'auteur allait raccrocher les wagons pour construire une histoire cohérente à partir de fragments d'histoires qui n'ont rien à voir les uns avec les autres. Une enquête sur une affaire classée par ci, un scientifique qui découvre qu'une étoile est artificiellement cachée, une secte persuadée qu'un extra-terrestre mal embouché tente de faire chuter l'humanité, l'un des scientifiques qui a découvert les trous de vers tente de percer les secrets d'une espèce extra-terrestre qui parlent comme le Père Fourras… Autant vous dire qu'il faut bien être attentif entre la multitude de noms et de concepts qui sont lancés.

Mais petit à petit, l'auteur nous emmène dans une histoire captivante qui prend tout son sens à la fin. Car chaque personne citée va avoir un lien avec un événement extraordinaire et funeste. Pandore abusée est également l'occasion de découvrir de nombreux endroits. Les plus mémorables sont ceux liés aux extra-terrestres. Ces derniers sont présents mais ne sont pas le point de focalisation de l'histoire. le Commonwealth se mêle assez peu à leurs cultures, ce qui s'explique car ils sont trop différents des humains. On découvre ainsi les Silfens, une espèce énigmatique, les Raiel, énormes êtres capables de revivre des souvenirs qui habitent dans l'Ange des hauteurs, un vaisseau intelligent mais toujours aussi opaque dans son raisonnement. La planète Far Away est celle qui m'a le plus intéressé car elle est étroitement lié au fascinant mythe de l'arpenteur des étoiles, une mystérieuse entité extra-terrestre qui manipulerait le Commonwealth. Planète la plus éloignée du système solaire, elle abrite le Marie céleste, vaisseau dont serait sorti l'arpenteur. En miroir, une communauté luttant contre l'influence de cette entité y est également présente, avec une culture et une société radicalement différentes. Sa structure s'inspire des clans des Highlands et elle ne semble avoir accès à autant de technologie que le reste de la galaxie, ce qui donne l'impression d'être moins développée.

« Pandore abusée » de Peter Hamilton offre aux lecteurs un univers de space opera loin des poncifs du genre en faisant des choix qui ne manquent pas d'audace dans l'évolution de l'humanité à travers le temps et l'espace. Quasi Immortalité, voyage rapide, le Commonwealth a gout d'utopie pour les classes les plus riches, ce qui donne une progression sociale de l'humanité fascinante même si l'analyse n'est pas toujours poussée très loin. On sent que Peter Hamilton a travaillé de manière approfondie pour proposer un univers cohérent et bien construit, déployé au travers de multiples personnages et points de vue. Ce n'est donc pas une SF toujours facile d'accès : les personnages sont nombreux et la première partie de ce tome met du temps à s'installer. D'autant plus que les arcs narratifs, de prime abord disjoints, peuvent perdre le lecteur qui aura du mal à y voir ce qui relie cette vaste galerie de personnages. La deuxième partie, prenante et bien réalisée, raccroche tous les wagons et donne très envie de lire la suite.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Vous aimez les longs récits, les intrigues politiques et policières ? Vous aimez la SF qui ne se perd pas en explications scientifiques ou vous êtes adeptes d'heroic-fantasy ? Vous cherchez une grande série, à grand spectacle et sans prise de tête ? Eh bien, tentez donc l'aventure avec ce premier tome !
Sept cent pages d'un premier tome, pour une série en comptant quatre, on en est bien sûr qu'à la mise en place de cet immense space-opera !
Lien : https://jackbarronreads.com/..
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C'est purement un premier tome d'introduction de la série car il y a beaucoup de personnages introduits dans ce tome.
C'est un tome relativement lent.
Il y a plusieurs histoires et je ne vois pas trop le rapport entre elles notamment l'enquête mené par Paula Miyo.
De plus le début du but de ce tome ne se fait que lors des cinquante dernières pages.
Vraiment long comme introduction...
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Pfiou! Fini!
voilà ce que j'ai pensé en refermant l'Etoile de Pandore.
Alors autant se le dire de suite, parce que moi je ne le savais pas : ces 600 pages ne sont qu'une introduction!
Attention cependant, il ne s'y passe pas rien, le récit est dense, riche en descriptions, il s'agit de mettre en place un univers et à ce petit jeu Hamilton est un maître.
Mais désolé, ce fut un peu trop long pour moi!! Aurais-je le courage de lire la suite? Pas si sûr...
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