AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 225 notes
5
9 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un des textes majeurs du genre tout entier ..

C'est le premier tome de ce long roman de 4000 pages et c'est aussi une courte et une bonne mise en place , d'un immense univers .
Le texte bien que pas très long en poche est assez suggestif .
Déjà une foule de personnages , plusieurs rameaux humains et différents habitats . Brefs un univers éblouissant .
Avec comme à l'habitude chez l'auteur des personnages plus que réalistes . Ils donnent souvent l'apparence d'être vivants même s'ils ne brillent que quelques pages .
Dans ce premier tome les contextes extraterrestres sont également présents . Un des personnages principaux du roman , explore l'habitat alien d'une civilisation disparue .
L'humanité est principalement clivée en deux branches les Adamistes , qui sont hostiles à toutes les manipulations génétiques par trop transformistes et les Edenistes qui eux fusionnent en une communauté où même les corps et la morts n'ont plus beaucoup de sens et enfin , chez les Edenistes , c'est un contexte où les habitats spatiaux , les vaisseaux spatiaux sont conscients .
La civilisation humaine principale de cet univers ( celle qui inclus politiquement la terre ) , est assez sauvage et brutale . Elle repose sur beaucoup d'exclusion et sur beaucoup de détresse .
L'espace profond fonctionne un peu comme un rude dévidoir . La planète Lalonde , un nouvelle colonie , est de ce point de vue un monde de douleurs , de rapports de force , et d'efforts ardus pour simplement survivre .
L'expansion humaine s'est produit il y a quelques siècles et donc cette aire humaine est vaste et elle est fragmentée de divers points de vue , tels que celui de la civilisation ou bien de celui des régimes politiques ....
Du point de vue économique ou bien du point de vue civilisation en général on est dans une mouvance anglo-saxonne où ces aspects ont un parfum d'anarchie . C'est assez « la vie des bêtes « , et c'est aussi le monde du libre entreprenariat omnipotentis . Où l'indépendance , l'adaptabilité et la compétence prime sur toute autre considération .
Cet univers fantastico-futuriste est aussi magique que réaliste et rationnel , même par la suite où on devra rajouter fantasque pour préciser sa description .
On n'est pas loin en effet , cependant et pourtant , d'une hard science assez poétique .
Si vous n'appréciez pas de lire la description évocatrice et conséquente d' une géante gazeuse ou bien celle d'une brusque accélération dans le vide , il y a des moments qui vous feront souffrir .
Si au contraire vous avez envie de vous nicher dans des descriptions évocatrices vous trouverez certaines pages sublimes .
Pour cette première partie de ce « cycle « le lecteur aborde l'exploration d'un mystère ( en partie archéologique ) qui sera par la suite lourd de conséquences .
Et il se produit sur Lalonde une singularité , une rupture dans le réel qui n'a pas fini de rompre , de tordre et de façonner la réalité en dévoilant au fil des centaines de pages , un véritable drame .
L'intrigue est pleine de rebondissements et c'est un cycle plein de vie et de personnages réels que l'on a vraiment l'impression d'accompagner dans les endroits les plus improbables et les plus surprenant ..
Je suis personnellement convaincu que ces milliers de pages , sont ni plus ni moins , le paradis , le pardès , le Walhalla , le nirvana , de l'amateur de space op ...
Commenter  J’apprécie          4812
C'est tout simplement mieux que Fondation d'Asimov, que le Monde des non A de van Vogt et que tous les ouvrages de SF que j'ai jamais lus.

L'histoire relate une brèche dans la réalité (le monde dans lequel on vit) qui permet aux morts de revenir en prenant possession du corps des vivants (l'âme des vivants reste tristement cantonnée dans un coin et est parfois torturée par le mort, pour le plaisir).
Ces revenants ont des super pouvoirs et sont déterminés à garder les corps qu'ils occupent.

C'est une saga très riche avec de nombreux personnages, du sexe, de la violence, des héros et des super méchants (Quelques brigands célèbres, un antéchrist,... !).

Hamilton dresse avec un sens très aigüe du suspens et avec talent les différentes stratégies des humains pour enrayer le fléau: Quêtes auprès d'extra-terrestres, campagnes militaires, campagnes scientifiques, ...

J'oubliais le fait que les humains sont aussi séparés en deux grands groupes, un ayant évolué normalement et l'autre de façon contrôlée. Bien sûr, les deux groupes n'auront pas la même approche du problème...

Bref, très riche, très dense, excellent!
Commenter  J’apprécie          110
Un Space Opera apprécié. C'est du très bon, mais c'est du lourd aussi : 500 pages d'une écriture assez dense... et ce n'est que le 1er tome.
C'est "in media res" et les débuts peuvent paraître un chouilla difficiles mais une fois les bases posées, on est pris dans le flow et ça coule tout seul.

L'auteur entend être crédible, le récit se veut réaliste (sans pour autant verser dans le hard science). Mutatis mutandis, ça me fait penser à du The Expanse.

De plus, Hamilton utilise et interroge une foison de thèmes chers à la SF : la colonisation d'exoplanète, l'archéologie spatiale à la Jack McDevitt, la Modification génétique et l'humanité améliorée, La bioingénierie avec les bioteks, les voyages spatiaux, les aliens...bref tout y passe avec habilité.

Ce qui m'a le plus séduit :
# La multiplicité des acteurs, des personnages, des entités qui crédibilise le récit,
# L'immersion en profondeur avec une foultitude de détails,
# de sacrées bonnes idées comme l'anneau des ruines, Tranquillité, La gestation des faucons et de leur pilote, la biotek avec des structures vivantes parfois gigantesques...
# Une nouvelle espèce humaine avec les édénistes,
# Des moments d'écriture : la remontée du fleuve Juliffe vers Aberdale sur Lalonde m'a rappelé Céline,
# La chronologie très détaillée à la fin du bouquin.

Si je devais nuancer :
# Trop de détails tue...Hamilton s'appesantit souvent sur des aspects qui paraissent franchement anecdotiques. On sent l'auteur méticuleux mais parfois, on aurait apprécié un récit moins chargé.
# C'est quelque fois ardu à suivre (mais jamais inaccessible)
# le personnage de Joshua Calvert, héros baroudeur tombeur de femmes à la Han Solo, c'est radicalement cliché
# On peine à comprendre pourquoi une entité quasi immortelle, qui se balade depuis des millénaires dans l'espace, trouve un intérêt soudain pour cette chose insignifiante qu'est l'humanité.

Mais fi, ce fut une excellente lecture que je conseille (à la condition d'aimer le genre), j'ai d'ailleurs attaqué le 2eme tome.
Commenter  J’apprécie          60
Le cycle de"l'aube de la nuit" est la première partie d'un énorme roman de près de quatre mille pages, publié en six tomes pour des raisons évidentes.
Mes commentaires s'appliquent évidemment à l'ensemble du roman.
Il s'agit non seulement du plus long mais aussi et surtout du meilleur Space Opéra jamais publié, et il vaut largement l'investissement en temps que sa lecture représente. Je l'avais lu il y a une quinzaine d'années, au fur et à mesure de la parution des différents volumes en France. Aujourd'hui j'en entreprends une lecture continue. Elle garde tout l'intérêt de la première lecture, et le plaisir de lire est peut-être supérieur, ce qui est la marque des grands livres
Je ne vais pas essayer de raconter intrigue, ou même d'en donner une idée
Cependant ceux que cela intéresserait peuvent trouver d'excellentes critiques professionnelles sur 'Noosfere" ou"Le Belial". A lire après le roman pour prolonger le plaisir de la lecture..
Commenter  J’apprécie          60
Nous sommes au 26ème siècle. L'humanité a essaimé dans une grande partie de l'univers, colonisant des centaines de planètes. Lalonde est l'une de ces dernières planètes colonisées. Et c'est là qu'une entité extra-terrestre, voyageant à travers l'espace, va déclencher un phénomène qui risque, à terme, d'anéantir le genre humain. Une poignée d'habitants se transforme en tueurs quasi invulnérables. le plus horrible, c'est que cette métamorphose semble contagieuse et bientôt c'est une grande partie de la planète qui semble touchée. Aussitôt informée, la Confédération, sorte de gouvernement interplanétaire, envoie des troupes sur Lalonde puis met en place un blocus, empêchant quiconque de quitter la planète. Mais n'est-il pas déjà trop tard ?

Tout d'abord, il faut savoir que L'aube de la nuit est un roman énorme, dans tous les sens du terme. L'ensemble en format de poche ne représente pas moins de 5000 pages. Démarrer l'aventure c'est savoir, pour peu que l'histoire nous accroche, ce qui est probable, que c'est en prendre pour plusieurs semaines.
Mais qu'est-ce que peut bien avoir à raconter l'auteur pour nous tenir en haleine pendant si longtemps ? Me direz-vous.
Eh bien tout d'abord cette Aube de la nuit c'est plusieurs romans en un. Déjà parce que nous suivons plusieurs personnages de première importance. Et la psychologie de chacun d'eux est décortiquée jusqu'à qu'ils nous semblent bientôt aussi proche de nous que nous mêmes. Mais même les plus humbles des personnages, ceux dont la durée de vie dans le roman n'excède pas quelques pages, sont dotés d'une identité, d'un passé, d'un présent, à défaut d'avoir toujours un futur, et nous sommes informés de détails les concernant nous les rendant plus vivants.
Ensuite, L'aube de la nuit n'est pas qu'un simple space opera à l'ancienne. Hamilton a sans aucun doute beaucoup réfléchi au monde futuriste qu'il nous dépeint, et cela se voit. La plupart des éléments du quotidien ont été imaginés et nous sont livrés, parfois avec un luxe de détails. C'est ainsi que nous sommes amenés à découvrir comment l'auteur a imaginé : les transports, les voyages, les communications, les media, les loisirs, l'amour, les rapports sociaux, les religions, les armes, la médecine ... Nous sommes abreuvés d'informations en tout genre mais pas de manière froide, didactique, impersonnelle mais au contraire de manière fluide, naturelle. Comme si nous y étions.
L'aube de la nuit c'est aussi comment des personnages qui au début ne se connaissent pas vont peu à peu se rencontrer et s'unir pour faire face à la menace et tâcher d'y mettre un terme même si, petit à petit, l'espoir s'amenuise.
C'est l'histoire de Joshua, capitaine de vaisseau hors pair mais terriblement individualiste; de Quinn Dexter repris de justice mais surtout adepte du Porteur de Lumière (Lucifer), un homme dénué de tout scrupules et animé par une haine farouche du reste de l'humanité; de Louise, jeune fille courageuse qui part à la recherche de son amant, père de l'enfant qu'elle porte et qui cherche à mettre hors d'état de nuire Dexter; du Dr Alkad Mzu créatrice d'une arme terrible et qui cherche à venger les habitants de sa planète natale; de Syrinx, capitaine d'un vaisseau "vivant" et de beaucoup, beaucoup d'autres.

Le tout est écrit dans un rythme d'enfer et on ne s'ennuie pas du tout tout au long de ces milliers de pages si ce n'est lors de quelques passages peut-être un peu moins passionnant que d'autres (notamment avec le personnage de Dariat). Tout juste pourrait-on reprocher à l'auteur de longs paragraphes techniques ou scientifiques quelque peu hermétiques. J'avoue avoir alors complètement décroché mais qu'importe, ils ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. La technologie permet d'aller d'une planète à l'autre sans que cela prenne des millions d'années, soit, savoir comment c'est possible ne me semble d'aucun intérêt. C'est un peu le reproche que je ferais d'ailleurs à tous les auteurs modernes de SF qui par souci de réalisme cherchent à nous expliquer le principe de fonctionnement de choses qui, par la nature même du récit, n'existent pas, et ne peuvent exister dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques. Alors pourquoi perdre son temps ? Mais c'est une autre histoire.
On pourra en outre déploré la fin un peu rapide somme toute, compte tenu de la taille de tout ce qui a précédé. de même que la transformation de Joshua, d'un voyou, sympathique malgré tout, à un super héros.

Pour résumé tout ça, L'aube de la nuit est un magnifique roman, extrêmement prenant, au suspense réussi, d'une lecture aisée en dehors des rares passages dont j'ai parlé et qui demandent un bac+12 en astro-physique.
(Chronique écrite le 25 mars 2009)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          60
En général, j'attends d'avoir lu le cycle en entier pour en critiquer l'entièreté mais ici, je trouve que ce premier tôme pose trop bien son décor.
Loin de la psychologie de Simmons pour Hypérion ou le monde d'Assimov, Hamilton crée une ambiance et laisse entrevoir un univers.
Les questions sont nombreuses et attendent des réponses.
Qu'est la race Ly-cilphe ?
Laton va t'il atteindre son but ?
Qui est au fond Joshua ?
Quid des Laymils ?
Que va t'il advenir de nos protagonistes, Joshua, Oenone et Syrinx, Dexter, ...

Le concept des édénistes vivant en osmose avec leur vaisseau et leur habitat est superbement trouvé.

Je n'irai pas dans l'histoire car la quatrième couverture en laisse savoir assez mais j'espère que les autres tômes seront à la hauteur.
Commenter  J’apprécie          60
Nous sommes face à un monstre littéraire, un roman de plus de 6000 pages.
Cette critique est commune au 7 tomes sortis, je ne vais pas les critiquer un à un, de mon point de vue cela ne sert à rien.
Si vous voulez vous faire une idée, lisez le premier tome, et sachez que l'intrigue ne fait que démarrer, c'est ensuite que ça part dans tous les sens, avec je ne sais plus combien de personnages et d'histoires parallèles.

Les quelques défauts : des personnages principaux assez stéréotypés, un peu trop de scènes de sexe, et une tendance au deus ex machina que l'on retrouve aussi dans ses autres romans mais qui passe très bien la plupart du temps.
Et plein de qualités, une imagination folle, un monde (des mondes pour être plus précis) extrêmement bien décrit, des développements scientifiques dans tous les sens, du Sens of Wonder en veux tu en voilà, des aventures dans tous les sens.
C'est pour moi la quintessence du Space Opera. Un roman énorme dans tous les sens du terme.
Je pense qu'il faut l'avoir lu si on aime la SF un peu grandiose.

L'auteur arrive même à donner une dimension Fantastique à un Space Op, ce qui pourrait en retenir certains, mais dans les faits ça passe très bien.
Je ne vais pas vous spoiler l'histoire, ce serait dommage.

Si vous avez un peu d'argent et beaucoup de temps devant vous, allez-y, c'est Grandiose !
Commenter  J’apprécie          40
De la pure SF.
L'aube de la nuit est un space opera magistral.

Une histoire, des personnages, des mondes extraordinairement riches.
Hyper accessible. Un scénario qui vous tient.
J'ai hâte de relire!

Le seul problème c'est ensuite de trouver des romans/sagas de cette qualité... Les déceptions s'enchaînent.
Commenter  J’apprécie          20
Résumé:
La saga de L'aube de la nuit de Peter F. Hamilton est un énorme roman de science-fiction séparé en trois parties, qui sont elles mêmes séparées en deux parties. Rupture dans le réel, le premier tome, a été publié en 1996 et est le commencement d'un grandiose space opera. Les événements du récit se déroulent au début du 27ème siècle où l'humanité a colonisée plusieurs planètes et astéroïdes. Ces milliers d'états indépendants sont regroupés au sein de la Confédération, qui est semblable à l'ONU mais à l'échelle spatiale. Les humains sont séparés en deux groupes: les édénistes qui utilisent la biotechnologie pour, entre autres communiquer par télépathie et les adamistes, qui refusent cette technologie et se rabattent plutôt vers les nanotechnologies et la génétique. Mais un danger inattendu, causé par l'ouverture d'une rupture dans le réel va venir menacer l'espèce humaine de cet univers complexe.

Critique:
Premièrement, L'aube de la nuit très original et développé. Par exemple, les édénistes utilisent des habitats et vaisseaux vivants, ce qui est extrêmement original aussi, le danger que l'humanité va devoir affronter est du jamais vu dans la science-fiction et ressemble plus à un sujet abordé dans les romans de fantastiques, mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous « spoiler ». En plus de l'histoire, l'univers créé par Peter Hamilton est cohérent et très développé, l'auteur a écrit une liste, en ordre chronologique, des événements majeurs qui se déroulent avant le début de l'histoire. Et il y a plus, quand un nouveau lieu est présenté dans le récit, l'auteur prend le temps d'expliquer l'histoire de cette planète ou de cet habitat. Tout ceci fait que l'univers est très complet et regorge de détails, ce qui le rend plus réaliste.
L'histoire suit aussi énormément de personnages, plus ou moins importants mais qui apportent tous quelque chose qui fait avancer le récit. C'est vraiment intéressant de suivre tous ces personnages dans cette galaxie en ébullition, car tout n'est pas noir ou blanc et chacun d'eux à ses motivations qu'il croit bonnes, et c'est ce que l'on voit dans ce livre.
Par ailleurs, l'histoire est racontée par un narrateur omniscient ce qui permet de décrire avec énormément de détails les scènes dans l'espace, c'est peut-être un peu un défaut du livre, parfois il est difficile de suivre les batailles spatiales tellement elles sont détaillées. Mais ces batailles spatiales et les nombreuses scènes dans l'espace sont néanmoins très bien faites comme le démontre les premières phrases du livre:

« Autour du Frelon, l'espace se déchira en cinq endroits. Durant un instant, quiconque aurait observé les brèches en expansion aurait eu une vision exacte du vide infini. La pseudo-substance structurelle des trous-de-ver était une zone morte absolument dépourvue de photons, d'une obscurité si profonde qu'elle semblait se répandre comme pour envahir l'univers réel. Puis, brusquement, des vaisseaux émergèrent des terminus béants, accélérant à six g, virant sur des trajectoires d'interception. Avec leur beau profil aérodynamique évoquant la forme d'une larme, ils ne ressemblaient pas à l'astronef sphérique de Garissa qu'ils avaient pourchassé à travers les étoiles. Ils étaient plus grands aussi et terriblement puissants. Et vivants. »

Enfin, lisez L'aube de la nuit, c'est digne des plus grands classiques de la S-F, comme Fondation et Dune, et c'est tout simplement une épopée spatiale des plus épique.

Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (706) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}