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4,36

sur 622 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'étais pressée de lire ce roman qui est un best-seller aux Etats-Unis et qui, de surcroît, se passe durant la seconde guerre mondiale, un thème de lecture que j'affectionne particulièrement. Malheureusement mon enthousiasme est retombé comme un soufflé parce que j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire et je n'ai commencé à apprécier réellement ce roman qu'à partir du chapitre 15, autant dire que c'est long, très long.

Je pense que l'auteure, après la présentation de ses personnages principaux, aurait du, tout de suite, entrer dans le vif du sujet, or, elle a préféré moult détails sur les deux soeurs qui sont les héroïnes du roman, ça n'a pas apporté grand chose à l'histoire mais ça a surtout généré des longueurs qui pouvaient faire lâcher la lecture aux impatients !

Kristin Hannah nous embarque dans la vie de deux soeurs qui n'ont absolument rien en commun, sauf leur filiation. Vianne est l'ainée, elle est mariée à Antoine et maman d'une petite Sophie, elle est institutrice dans l'école de Carriveau, -village de la Loire où ils habitent. Elle est de nature calme et réservée. Sa vie c'est Antoine et Sophie, sa meilleure amie Rachel qui vit à côté, sa petite maison qu'elle a aménagé avec goût.

Isabelle a 18 ans, un caractère bien affirmé, elle veut croquer la vie et ne supporte pas qu'on lui impose des choix qu'elle n'a pas faits. C'est une magnifique jeune femme sur laquelle les hommes se retournent. Elle cumule les renvois des pensionnats. Vive et pétillante, elle veut prendre son destin en mains et décider de la direction qu'elle donnera à sa vie.

Vianne et Isabelle ont du se débrouiller toutes seuls très tôt car elles sont orphelines de mère. Elles n'ont pas pu compter sur leur père qui a fui ses responsabilités et s'est noyé dans l'alcool, il est libraire à Paris. Elles auraient pu s'entraider, la grande prenant en charge la plus jeune mais Vianne ne supportait pas Isabelle et son caractère bien trempé.

Nous sommes en 1939 en pleine drôle de guerre, Antoine est mobilisé, Vianne va devoir gérer son travail à l'école, sa fille et sa maison toute seule. Elle est fébrile et un peu perdue sans Antoine. Isabelle rentre à Paris, chez son père, où elle n'est pas accueillie à bras ouverts, il l'envoie à Carriveau chez Vianne qui n'est pas ravie de la revoir.

Le décor est planté, on devine aisément que les deux soeurs vont affronter cette guerre chacune à leur façon, avec leur caractère, leur vision du terrain et leurs convictions. Les Allemands occupent le village. Vianne est disciplinée, elle fera ce que l'ennemi demande, elle doit protéger sa fille, on peut le comprendre. Isabelle qui ne supporte pas du tout cette invasion ne compte pas obéir ni rester les bras croisés, bien vite, elle est chargée de distribuer des tracts de la résistance durant la nuit. La jeune fille prend d'énormes risques, Isabelle qui n'a aucune idée de ce que fait sa jeune soeur pense qu'elle batifole avec un jeune homme du village, elle n'imagine pas un seul instant qu'Isabelle risque sa vie.

Bientôt un officier Allemand réquisitionne une chambre dans la maison de Vianne, l'homme est très poli et courtois, il est aussi charmant physiquement. Une attitude étrange et ambivalente s'installe entre Vianne et lui. Isabelle ne se gène pas pour lui répondre et lui faire sentir qu'il est l'envahisseur, elle est bientôt appelée à d'autres fonctions et regagne Paris où des missions bien plus périlleuses lui seront confiées.

J'aime beaucoup le portrait de ces deux femmes que l'auteure nous décrit, je m'attache tout de suite à Isabelle dont le côté rebelle me plait beaucoup, je suis aussi en admiration devant le courage dont elle fait preuve, elle est jeune mais n'hésite pas à s'engager totalement dans la résistance et à prendre tous les risques, ainsi elle est chargée de convoyer des aviateurs anglais ou américains jusqu'en Espagne, on assiste pour la première fois à son périple dans les pyrénées, c'est très anxiogène et éreintant, presque invraisemblable, la jeune femme va effectuer énormément de voyages sous le nom de code « Rossignol » et sauver des centaines de personnes.

Vianne est moins active, au départ elle m'agace profondément, surtout concernant son attitude vis à vis de sa soeur. Au début de la guerre elle est docile, ne fait pas de vagues, s'autorise même une énorme bourde qui aura de terribles conséquences, comment peut-on être aussi stupide ! puis, petit à petit, elle commence, elle aussi a résister, ce qui n'est pas simple puisqu'elle a un officier Allemand sous son toit.

L'histoire est menée tambour battant, un peu trop peut-être, j'ai la désagréable impression que l'auteure veut nous donner le plus d'informations possibles au lieu de se cantonner à quelques faits qu'elle pourrait creuser un peu plus. Il y a trop de détails qui tuent l'intensité que le texte devrait rendre. Quoi qu'il en soit je passe quand même un bon moment de lecture et me surprend même à ne pas lâcher le livre parce que j'ai envie de connaître la suite et la suite est pleine de surprises et rebondissements. L'autrice ne ménage pas ses efforts et nous emmène loin, très loin.

Pas de coup de coeur me concernant, c'est dommage la quatrième de couverture était prometteuse, mais je conseille quand même ce roman et je sais que beaucoup ont adoré. J'ai prévu de lire d'autres livres de l'auteure dont j'ai vraiment apprécié la série télévisée « toujours là pour toi, tirée d'une saga de trois romans qu'elle a écrits et qui ont eu beaucoup de succès. J'ai lu que le chant du Rossignol allait être adapté au cinéma, j'ai hâte de le voir.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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Destin de deux soeurs que tout sépare pendant la deuxième guerre mondiale. Elles sont diamétralement opposées, font chacune leurs choix en accord avec leurs valeurs...
Isabelle est jeune, fougueuse, rebelle et en colère...
Vianne, 10 ans de plus est femme de prisonnier de guerre, maman et institutrice. Elle est posée et n'aura de cesse de vouloir préserver les siens coute que coute...
L'histoire est bien écrite, les personnages sont attachants bien qu'un peu caricaturaux. Un très bon moment de lecture malgré des passages un peu trop romancés à mon goût.
Un hommage rendu aux femmes...


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Dans ce roman, nous " vivons " la guerre par l'intermédiaire de deux soeurs qui ont des attitudes totalement différentes face à ce terrible conflit mais qui font pourtant, chacune à leur manière, preuve de courage et de bravoure.
Je ne dévoilerai rien de plus sur ce magnifique livre, je dirai simplement que c'est un véritable coup de coeur, un de ces livres qui vous marquent vraiment.
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J'adore les romans sur cette période de l'histoire. Celui-ci n'a pas fait exception à la règle. On suit deux soeurs pendant la guerre. On rencontre des méchants Allemands, (et même de très méchants) et des gentils aussi. J'aime bien quand on montre qu'il n'existait pas que des nazis endoctrinés, que certains avaient un bon fond mais étaient obligés de suivre leurs compatriotes... Certains passages du livre sont vraiment durs (la rafle du Vel' d'Hiv, les déportations, les cruautés...) On s'attache à certains personnages qui meurent quelques pages plus loin...
En fin de compte, ce livre est romancé mais pas édulcoré, pas cul-cul la praline. Je le recommande! Connaissez-vous d'autres romans sur le sujet? Lesquels conseillez-vous?
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J'ai du me motiver pour passer les 2 premiers chapitres, qui réunissent pas mal de stéréotypes sur la France vue par les Américains... c'est connu quand nous allons pique-niquer nous prenons toujours une bouteille de Champagne, nous faisons tous notre pain et les oeufs à la neige sont un dessert quotidien. On sent a quel point l'auteur apprécie la gastronomie et le vin français en tout cas....
Passé ces quelques poncifs, j'ai apprécié ce roman et suivi avec intérêt l'itinéraire des 2 soeurs. Il y a de très bons passages, notamment liés à la présence des 2 SS cantonnés chez Vianne, et d'autres moins bons.
Petit spoiler attention:
Par contre les passages entre le passé et le futur ne servent pas à grand chose et je n'ai toujours pas compris comment l'une des héroïnes vit aux Etats Unis, alors que la maison familiale avait une importance considérable dans sa vie et dans le roman et qu'elle a refusé de la quitter tout au long de l'histoire. Rien n'est expliqué la dessus, étrange.

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L'histoire est tristement célèbre...celle de la deuxième guerre mondiale, celle du départ des hommes au combat, celle de l'occupation de Paris, de la France, celle de l'exode, celle de l'occupation allemande, celle des privations, celle des collabos, celle de la peur, celle des croix jaunes sur les vêtements, celle du Vel d'hiv, celle des wagons à bestiaux, de la résistance, ...et de tout le reste. Kristin Hannah a pris un sacré risque, celui d'exploiter un sujet déjà retourné dans tous les sens. Elle a choisi de narrer la vie de 2 soeurs françaises pendant cette période sombre de l'histoire. Deux soeurs, déjà fortement marquées par la vie et qui ont toutes les deux emprunté leur chemin. L'une mère de famille accueille l'ennemi chez elle et préserve son enfant. L'autre, sans attache, combat ce même ennemi en s'engageant dans la résistance. Deux soeurs aux tempéraments et aux choix différents, éprises néanmoins d'un même idéal humain: l'amour. Ce qui différencie ce livre de tous les autres, c'est cette approche française de la situation, la découverte sans aucun artifice de la vie des Français pendant l'occupation. J'ai vraiment dévoré les 400 premières pages du récit, prise par les événements...Ensuite j'ai senti une certaine lassitude...peut-être au moment où la guerre s'embourbait...pour finalement découvrir une fin classique. Parce qu'il n'y a plus rien à inventer sur la deuxième guerre mondiale...sauf peut-être de trouver le moyen de transmettre à nos enfants nés 60 ans plus tard cette nécessité de préserver la liberté.
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Malgré quelques faiblesses et incohérences historiques, j'ai beaucoup aimé ce roman poignant qui nous conte le destin de deux soeurs durant la seconde guerre mondiale. Elle suivront des chemins différents mais toutes deux feront preuve de beaucoup de courage pour sauver leurs vies, leur famille et défendre leurs idéaux. Ce livre est très bien écrit et si l'histoire se met en place doucement, la seconde moitié est vraiment intense et bouleversante. Kristin Hannah, avec beaucoup de sensibilité et d'humanité, rend hommage à travers ce récit aux résistants et au rôle qu'ont pu jouer les femmes durant la guerre (un rôle trop peu souvent mis en avant), risquant leur vie pour sauver celle des autres et combattre l'horreur. Un roman à lire pour ne pas oublier...
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Globalement, j'ai bien aimé ce roman même si j'ai été assez déstabilisée en le lisant en anglais. Je n'avais pas réfléchi, au moment de son achat, que l'essentiel du récit se déroulerait en France : un grand nombre de noms et d'expressions françaises y sont donc retranscrites. Or, étant donné que je ne suis pas une grande lectrice en anglais, le fait de voir se mélanger français et anglais m'a donné une impression d'artificialité. D'autant plus que, souvent, les livres que je lis et qui concernent cette période sont écrits par des auteurs francophones ou sont des traductions françaises. Ce n'est pas grave en soi mais ça m'a parfois dérangée. Je pense qu'il aurait mieux valu que je lise ce roman dans sa version traduite.

L'histoire en elle-même est peu originale : la vie quotidienne sous l'occupation, saupoudrée d'un peu de suspens dû aux activités de résistances d'Isabelle. Ce qui fait, je crois, sa particularité, c'est qu'il insiste sur l'importance qu'ont eue les femmes dans la résistance. Cette montée en importance a d'abord été facilitée par le fait que les autorités allemandes et françaises ne pouvaient imaginer que des femmes puissent avoir un quelconque rôle de premier ordre. Pour eux, au mieux, elles pouvaient servir à faire diversion. Or, les femmes que nous rencontrons tout au long de ce roman ont toutes contribué à l'effort de guerre, souvent au péril de leur vie ou de celle de leur famille.

L'autre élément important du récit, c'est la relation qui unit Vianne et Isabelle : la culpabilité de Vianne de ne pas avoir suffisamment joué son rôle de grande soeur est omniprésente tout comme sa colère face au comportement inconscient d'Isabelle. Cette dernière, qui a le sentiment de ne compter pour personne, ne cesse d'attirer l'attention, dans le but d'obtenir un peu d'amour et de reconnaissance, ce qui la mène à jouer un jeu de plus en plus dangereux.

Ce roman s'appuie énormément sur le sentiment de culpabilité des différents personnages : celle de ne pas avoir l'impression d'en faire assez, celle qu'on peut ressentir en acceptant de l'aide ou des preuves d'amitié venant de « l'ennemi » ou celle qui nous frappe quand on choisit de détourner les yeux du malheur des autres pour protéger sa propre famille. Il montre tout ce que la guerre peut faire ressortir de plus exécrable mais aussi de plus courageux chez les individus. Il s'attarde aussi beaucoup sur la relation qui se développe entre Vianne et l'officier allemand qui loge chez elle : cela m'a rappelé le Silence de la mer de Vercors.

Tout au long du récit, le lecteur est tenu en haleine par cette tension qui plane au-dessus des différentes protagonistes : Isabelle va-t-elle finir par se faire prendre ? Vianne va-t-elle survivre à un nouvel hiver ?, etc. Je l'aurais probablement dévoré en quelques jours si je l'avais lu en version poche, francophone. Je vous le recommande donc vivement si vous aimez vous plonger dans les romans qui se déroulent à cette époque et qui mettent en scène des personnages attachants, dont le courage ne pose pas question.
Lien : https://www.maghily.be/2017/..
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Deux destins de femmes, la période de Seconde Guerre Mondiale... Sur le papier, on peut dire que ce livre avait tout pour me plaire.

J'ai aimé me plonger dans cette période trouble qu'a été la France entre 1939 et 1945, dans le quotidien de ces hommes, et surtout de ces femmes, pendant les longues années d'occupation. Généralement, je visionne plutôt des reportages sur cette période. Mais, ils s'attachent davantage au côté militaire de cette période.

Ici, point de scène de combat, c'est la vie des français qui est racontée.

Alors, je ne me prononcerais pas sur la véracité de ce qui est raconté. Mes connaissances étant loin d'être assez approfondies, je ne vais pas me mouiller en vous affirmant que le roman se rapproche de la réalité qu'a connue la population à cette époque. Les plus historiens d'entre nous trouveront peut-être quelques lacunes, mais personnellement, je ne saurais les déceler.

Au delà des détails du quotidien, des tickets de rationnement, de la dureté de la vie, je me suis plutôt attachée au destin de ces deux soeurs que tout oppose.

L'une impulsive, l'autre prudente... Les deux, tour à tour touchantes et agaçantes...

Isabelle, pleine de fougue et d'un besoin énorme de reconnaissance, va tout tenter, sans reculer alors que sa soeur Vianne, moins téméraire, hésite et se préserve... Mais loin de moi l'idée de juger Vianne et son comportement au début de la guerre, alors que je suis bien au chaud dans mon canapé... Personne ne peut savoir comment nous aurions réagi à cette période... Aujourd'hui, nous aimerions tous croire que nous aurions fait partie de la résistance, que nous aurions combattus les nazis au péril de notre vie, genre "Papy fait de la résistance"...

Mais à l'instar d'Isabelle, je ne pense pas que nous réalisons tout ce que ces hommes et ces femmes courageux ont perdu dans cette bataille. Et je trouve d'ailleurs que c'est un aspect des choses qui est extrêmement bien raconté dans ce livre. La résistance était un combat de tous les jours, avec une tension constante qui devait épuiser nerveusement beaucoup de ces membres.

Alors bien sûr, au vu de la longueur du roman (525 pages), il y a quelques longueurs mais plus on avance dans le roman, plus les péripéties s'enchaînent et le rythme s'accélère.

J'aimerais aussi vous parler des quelques passages situant l'histoire en 1995. Ils permettent de faire un parallèle troublant. Cette période sombre de notre histoire semble tellement lointaine alors que ceux qui l'ont vécu, sont les grand-parents que nous avons côtoyé dans notre enfance et que nous côtoyons encore pour certains... Tout cela finalement, n'est pas si loin...

En conclusion, J'ai beaucoup aimé ce roman où pour une fois, dans un livre traitant de la 2nd Guerre Mondiale, les femmes tiennent les rôles principaux quand les hommes sont relégués aux personnages de second plan.

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix Littéraire des Chroniqueurs Web.
Lien : https://www.rue-camille.fr/s..
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I have lots of things to say about this historical fiction.
First off, I like the plot, not in its entirety, but I do like the portrayal of women it makes in the French Résistance. The construction of the character is really complex and thoughtful, and the reference to historical events is on point. HOWEVER, why the obsession with this overuse of the French language, especially in wrong circumstances, or simply complete misuse of it? I say this as a French person: I do love my language, but if I had to correct one more of my classmates on the pronunciation of words and define French sentences that are NEVER EXPLAINED at any point in the book, I will scream. I have not wanted to throw a book away for burning my eyesight as much as I have with this one.
On a second point, why is there a sudden need to romanticize Nazis and make a French woman almost fall in love with Captain Wolfgang Beck? This is purely my opinion, but I did not enjoy the almost justification of Nazi behavior under the reasoning that 'he is so handsome and such a gentlemen' that has a family and cares so much for people. This is where the fictional aspect of the book takes over, and I had to remind myself it was written with good intention. I know it is important to mark the distinction between the group and the individual, but I do not think playing the devil's advocate was needed. Maybe I am just an old soul in that way, but seeing the history of my own family, the disaster and chaos my own country had to live through being romanticized for readers. And it is not like the romance was a lacking subject in this book.

Furthermore, I need to express my thoughts on the ending of the book. I know we are not given much information in the last chapter because of multiple reasons, maybe including a possible spin-off, but I cannot help but wonder which language they are speaking at the WWII Remembrance Convention. Julien does not know any English, but at the same time, why would it be set in English, especially given that it should not be expected of survivors to know the language?

Another point that does not seem clear to me is how Isabelle completely got rid of her identity as if the Nazis did not have access to almost every piece of data on the French population. It seems very unlikely that she would succeed in doing so without anyone making the connection between her last name "Rossignol" (in English: Nightingale) and her codename: *The Nightingale*. Even if we consider that no one believed a woman could be behind it all, evidence such as this one could have led to her own father, who is not mentioned to ever have changed identity, or his last name for that is.

Otherwise, really pleasant read on the topics of war, grief, Stockholm syndrome, sister relations, PTSD, etc.
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