Personne ne s'en est remis, Bailey. Je pense qu'on ne s'en remettra jamais.
Lire la légende du roi Arthur, qui avait vécu et était mort plus de mille ans auparavant, lui permettait de se croire immortel, un concept qui, pour un garçon qui sent le sable du temps couler entre les doigts, est enivrant.
Mais pour Bailey, la vraie vie c'est maintenant ; chaque jour l'entraîne vers une fin inéluctable. Il ne devient pas plus fort, mais plus faible.