Ce sont trois courtes nouvelles intenses. Elles ont pour thème la vengeance. Venger une injustice, un crime ou bien prendre sa revanche sur la vie.
Pourtant s'il y a de la dureté, la poésie est bien présente tout autant dans la peinture des caractères que dans la nature sauvage des grands espaces. On retrouve les contrées chères à
Jim Harrison: le Mexique, le Wisconsin et le Montana.
Dalva m'avait vraiment touché et
La route du retour n'avait fait que confirmer mon émotion. Et cela perdure.
A la manière de ces deux romans,
Légendes d'automne véhicule la laideur du monde contemporain: une constante dans l'univers de Harrison. Et on lui donne très souvent raison.
Le style est limpide, fluide. Les évènements et les paysages s'enchaînent comme au cinéma.
La faculté qu'a
Jim Harrison à nous faire voyager dans ses grands espaces, à nous transplanter dans des périodes troubles, me fascine. Je n'arrive pas à identifier clairement le moteur de cette attraction. le don de raconter simplement.
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