Jacques HARVEY, né en 1939 et décédé en 2013 photographe de presse, peintre copiste de talent, fait ici un récit de sa vie et le moins que l'on puisse en dire, c'est qu'elle ne fut point banale. le livre débute par le récit de ses premiers pas professionnels pour nous dire comment il en est arrivé à cette activité de « faussaire professionnel ».
A ce stade, le personnage ne m'était pas particulièrement sympathique, un tantinet hâbleur ? Après tout, quoi de plus naturel dans ce registre.
Puis rapidement, il nous conte des histoires de faux dans l'histoire, les affaires connues ou moins connues, les techniques scientifiques de dépistage des faux, le comportement ambigu des peintres eux-mêmes, les business du marché, les motivations cachées des acheteurs, la valeur du faux et j'en passe, c'est fort intéressant. Il consacre aussi un chapitre aux demandes les plus insolites qui lui ont été faites (il ne travaille que sur commande), et là, on reste coi, c'est à peine croyable, effarant ! Il côtoie comme de bien entendu toute la jet society internationale, et là aussi, comme aurait dit ma grand-mère, on en apprend des vertes et des pas mûres !
Pour ma part je me suis beaucoup et utilement divertie à cette lecture.