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En Afghanistan, lors du coup d'état de 1978, Sitara, dix ans et proche de la famille du Président, échappe de justesse au massacre des siens.
Aidée par deux femmes, elle fuit aux USA où elle fera sa vie et deviendra médecin.

Le roman est divisé en deux parties. La première raconte le coup d'état et sa fuite, la seconde, sa vie trente ans plus tard et son retour à Kaboul pour essayer de trouver des réponses aux questions qui la hantent.

Nadia Hashimi est une de mes auteures préférées. Je trouve sa plume magnifique, immersive et pleine d'émotion. Il y est toujours question de femmes fortes luttant pour leurs droits ou leurs vies dans un pays qui n'accorde pas de place aux femmes : l'Afghanistan, le pays de ses origines (elle-même étant née à NY).

Ce livre-ci ne fait pas exception. Et même si le contexte est malgré tout un peu différent, on éprouve toutes les blessures d'un pays qui n'a pratiquement connu que la guerre.
On ressent parfaitement l'attachement de Sitara à son pays et les déchirements de sa vie d'adulte.

Un roman aussi beau que sa couverture le laisse supposer.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je remercie l'auteure d'avoir écrit ce livre. Comme elle m'a écrit sur Instagram « Je suis heureuse que mon livre vous ai trouvé ». C'est devenu mon livre préféré ! Je le recommande ! Il est tout simplement splendide ! Il me parle mais tellement! 🥺🥺 Rien à redire! C'est un sans faute sur toute la ligne!
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Une lecture intéressante et captivante qui permet de découvrir l'Afghanistan. Une petite fille assiste à l'assassinat de toute sa famille lors d'un coup d'état. Devenue adulte, elle retourne sur les traces de son passé qui ne cesse de la hanter et l'empêche de se tourner vers l'avenir.
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C'est l'histoire d'une petite fille courageuse qui perd toute sa famille pendant le coup d'état à Kaboul en 1978 et qui se rend compte que tout ce qu'elle croyait connaître n'est que fumée. Elle doit survivre et pour cela elle doit fuir... Sur sa route, elle rencontre deux femmes qui vont l'aider à quitter le pays pour les États-Unis. le récit alterne entre le présent et le passé. Sitara se remémore les bons moments passés avec les siens et les enseignements de son père. Écorchée par la vie, elle tente de combattre ses démons comme elle peut. 30 ans plus tard, le destin la ramène à Kaboul. Enfin, le moment pour tourner la page ? J'ai vraiment adoré cette lecture qui m'a tenue en haleine du début à la fin.
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Nous rencontrons Sitara, à Kaboul, en famille. Une existence plutôt paisible jusqu'au coup d'état, où sa vie bascule dans le cauchemar. D'événements tragiques en évènements tragiques, Sitara est sauvée. Mais j'ai eu du mal à croire aux éléments donnés du "sauvetage". Je trouve qu'il manque de détails, de véracité, c'est difficile à croire.
Et puis nous faisons un bon dans le temps immense, nous l'a retrouvons adulte.Que s'est il passé pendant son enfance/adolescence, comment s'est elle construit?
Elle part ensuite mener une quête sur la terre de ses origines après une rencontre improbable encore une fois.
De plus le côté historique n'a pas été assez mit en avant pour moi, je n'ai pas appris beaucoup de chose sur l'Histoire de ce pays.
Pourtant pleins de promesses, j'ai été déçue d'être déçue.
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Changement de décor, de lieu, de pays et direction l' Afghanistan et plus précisément Kaboul dans les années 1978.

Sous cette magnifique couverture se cache une histoire tragique, bouleversante, que va vivre Sitara.

Âgée de 10 ans, elle va devoir apprendre à vivre sans sa famille, entamée un processus de deuil, se relever, se montrer forte, courageuse et se reconstruire.

Elle va échapper à son pays, s'exiler sur un autre continent, jusqu'à son retour dans son pays natal qui ravivera des vieux et mauvais souvenirs.

L'écriture de l'auteure est prenante, immersive, belle et empreint d'une délicatesse, pour aborder des sujets aussi difficiles.

Grâce à ce roman, on découvre l' Afghanistan, tout est décrit avec précision, le côté historique apporte un plus à cette histoire.

Une très belle lecture ou tout est équilibrée, parfaitement maîtrisée, à lire sans hésitation.
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Un roman qui nous plonge dans la peau de Sitara, jeune afghane de 10 ans, fille d'un haut gradé du ministère afghan qui vit de temps en temps au sein de l'Arg (palais du président). Une nuit d'avril 1978, l'innocence des jeux d'enfants qui anime les couloirs et jardins de ce palais devient la scène d'un tournant fatidique, un général a décidé d'être président par la manière forte.

Comment se construire quand on n'a plus rien, sans identité, quand on est seul rescapé d'une nuit qui nous hantera pour toujours ? Comment se construire quand on n'a pas pu enterrer décemment nos morts ? Comment avancer avec un passé aussi lourd ?

Ce roman c'est un hymne à la vie et au besoin de vivre. le seul regret que j'ai c'est que la vitesse de lecture n'est pas lisse. Je m'entends par là qu'une frénésie se met rapidement en place quand on découvre Sitara et qu'on a peur avec elle et pour elle. Puis une fois adulte un autre pan de sa vie est décrit et la vitesse ralentie, les chapitres sont plus lourds plus longs et de retour en terre afghane c'est reparti … cette sinusoïdale de temps se traduit par des décrochages et j'en ai été quelque peu déçue.
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Afghanistan, 1978. Sitara, 10 ans, explore le palais présidentiel en quête d'aventures, à la recherche des secrets enfouis des bibliothèques. Passionnée d'histoires et d'étoiles, sa complicité avec sa meilleure amie et l'amour de sa famille lui ont permis de grandir épanouie. Jusqu'à ce jour fatidique d'Avril 1978 où un général a décidé d'être président. En une nuit, Sitara perd l'innocence de l'enfance et se retrouve projetée dans la peur et l'horreur du coup d'état. Déterminée à survivre, elle envisage l'Amérique comme terre d'asile... Mais le passé ne peut être enfoui indéfiniment. Rapidement rattrapée par les fantômes du passé, Sitara retournera dans le pays qui l'a vu naître, afin de rendre un bel hommage à ceux qui ont rejoint les étoiles.

Fascinée par le destin tragique de cette fillette, j'ai lu son parcours semé d'embûches et de larmes d'une traite. Malgré les atrocités dont elle a été témoin, j'ai été touchée par la force et la grâce qui se dégagent de Sitara, fillette puis adulte. L'autrice manie avec dextérité les fils de son histoire puisqu'elle a réussi à reconstituer de toute pièce un décor réaliste et terrible… dont l'authenticité a vite été renforcée par des personnages féminins bouleversants. J'ai été conquise par Sitara, la fille qui souriait aux étoiles. Par cette petite fille dévastée, écrasée par la douleur de la perte et qui malgré tout, puise en elle le courage et l'audace d'avancer malgré les incendies qui mettent progressivement l'Orient à feu et à sang…
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Je me délecte des magnifiques descriptions poétiques de l'autrice. Ce palais semble être un endroit fabuleux pour des enfants qui ont de l'imagination à revendre.
Mais alors survient le coup d'Etat qui renverse le pouvoir. Sitara est le témoin d'une sanglante mutinerie et se retrouve ensuite orpheline.

Par cette lecture j'ai suivi le périple de sa vie, ses rencontres, ses peurs, ses doutes, ses inquiétudes et son développement.
Sitara partage avec nous sa solitude et parfois de rares et précieux petits bonheurs. Elle traverse les enfers, j'ai souvent eu le coeur débordant de colère en imaginant son vécu.
J'ai adoré cette lecture, l'histoire bouleversante de Sitara m'a engloutie même si j'ai trouvé un passage de l'histoire un peu plus lent, l'autrice a su vite me reprendre dans ses filets.

Grâce à ce roman j'ai découvert une triste et belle histoire. J'ai aussi et surtout découvert une magnifique plume, imagée, légère et poétique malgré le thème lourd du roman.
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Cette chronique n'était vraiment pas facile à rédiger. C'est un exercice que de faire le point sur mes émotions et d'essayer de décrire tout ce que cette lecture m'a fait ressentir tout en étant relativement mesurée dans mes propos pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte !

Je pense que vous le savez si vous me suivez depuis quelques temps déjà mais j'ai un faible pour les histoires relatant le quotidien de personnes vivant à des milliers de kilomètres de chez moi : j'adore le fait que les livres nous donnent l'opportunité de connaître leur culture, leurs moeurs, leurs traditions et l'histoire de leur pays. Et alors quand les personnages sont inspirants, leurs histoires émouvantes, le tout raconté au travers d'une écriture riche et poignante... Je suis véritablement transportée. Et c'est exactement l'effet que ce livre m'a fait.

D'ailleurs, c'était assez surprenant car malgré tous les éléments cités et la dureté de l'histoire, je n'ai pas versé une seule larme avant la fin. J'étais tellement pleine d'admiration face au courage et à la force de Sitara, notre personnage principal, que je n'arrivais pas à pleurer. Pour vous faire un rapide résumé, nous sommes à Kaboul en avril 1978. On découvre la vie de Sitara, fille du plus proche conseiller du président Daoud. Dès les premières pages je me suis prise d'affection pour cette fillette et sa famille, surtout son père, un homme sage et clairvoyant. Malheureusement les évènements survenus à cette période et à cet endroit nous projettent bien vite vers une dure réalité pour la petite Sitara...

C'est seulement à la fin que les larmes ont commencé à couler : j'étais triste de quitter ces personnages, révoltée devant tout ce qui s'était passé mais aussi reconnaissante d'avoir pu découvrir cet ouvrage et appris tant de choses sur l'Afghanistan.

Mon nouvel objectif désormais? Lire tous les livres de Nadia Hashimi ! Je suis tombée amoureuse de sa plume et de la façon dont elle construit ses récits.
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