Cette chronique n'était vraiment pas facile à rédiger. C'est un exercice que de faire le point sur mes émotions et d'essayer de décrire tout ce que cette lecture m'a fait ressentir tout en étant relativement mesurée dans mes propos pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte !
Je pense que vous le savez si vous me suivez depuis quelques temps déjà mais j'ai un faible pour les histoires relatant le quotidien de personnes vivant à des milliers de kilomètres de chez moi : j'adore le fait que les livres nous donnent l'opportunité de connaître leur culture, leurs moeurs, leurs traditions et l'histoire de leur pays. Et alors quand les personnages sont inspirants, leurs histoires émouvantes, le tout raconté au travers d'une écriture riche et poignante... Je suis véritablement transportée. Et c'est exactement l'effet que ce livre m'a fait.
D'ailleurs, c'était assez surprenant car malgré tous les éléments cités et la dureté de l'histoire, je n'ai pas versé une seule larme avant la fin. J'étais tellement pleine d'admiration face au courage et à la force de Sitara, notre personnage principal, que je n'arrivais pas à pleurer. Pour vous faire un rapide résumé, nous sommes à Kaboul en avril 1978. On découvre la vie de Sitara, fille du plus proche conseiller du président Daoud. Dès les premières pages je me suis prise d'affection pour cette fillette et sa famille, surtout son père, un homme sage et clairvoyant. Malheureusement les évènements survenus à cette période et à cet endroit nous projettent bien vite vers une dure réalité pour la petite Sitara...
C'est seulement à la fin que les larmes ont commencé à couler : j'étais triste de quitter ces personnages, révoltée devant tout ce qui s'était passé mais aussi reconnaissante d'avoir pu découvrir cet ouvrage et appris tant de choses sur l'Afghanistan.
Mon nouvel objectif désormais? Lire tous les livres de
Nadia Hashimi ! Je suis tombée amoureuse de sa plume et de la façon dont elle construit ses récits.