La treizième fut fatale

Tout d' abord un grand merci à Babelio qui m' a permis de découvrir cet ouvrage grâce à une nouvelle opération Masse Critique.

Ce livre court est un recueil de nouvelles dans lesquelles l' auteur va nous raconter les multiples fois où il a frôlé la mort.
Il faut dire que Patrice Haubery est un caméraman chevronné, spécialisé dans le filmage de grandes structures dans le BTP a travers le monde.

Il a donc traîné ses guêtres et son matériel dans le monde entier ,du Nigeria au Portugal en passant par le Mont Saint Michel et j' en passe.

Un métier qui n' a pas l' air si dangereux que ça de prime abord et pourtant Patrice Haubery a failli croiser la faucheuse a de nombreuses reprises.

C' est que notre caméraman n' a pas un métier si tranquille que ça.
De nombreux vols dans des coucous et des hélicoptères a l' entretien douteux ou des sessions de travail accroché à une nacelle à des centaines de mètres de hauteur, l' auteur est beaucoup plus exposé à de grands dangers qu' un gentil comptable a Quevilly.

Patrice Haubery va donc nous raconter ses aventures qui heureusement se terminent bien.

Certes nous ne sommes pas sur un très haut niveau d' écriture mais je ne peux en vouloir à l' auteur qui n' est pas écrivain.
J' avoue ne pas avoir trop accroché car je ne suis pas un grand fan de nouvelles puisque j' aime les romans univers et les gros pavés de mille pages .

Patrice Haubery conclut en tout cas son recueil avec un très beau message que nous connaissons tous mais que nous sommes peu nombreux à mettre en pratique.

Ce message c' est que la vie est belle et qu' il faut en profiter parce qu' un jour...Un feu rouge grillé,une maladie,un attentat ou une mauvaise chute et votre caméra s' éteindra...

Alors soyez prudents et profitez !

THE END.

J'ai pu découvrir ce livre grâce à l'opération masse critique.
La forme tout d'abord. Ce sont des textes courts, parfois que l'on pourrait qualifier de nouvelles pour certaines. Les premières sont très personnelles, puis on rentre dans le vif du sujet. L'écriture est très claire, presque chirurgicale. Parfois j'aurais préféré un peu plus de détails autre que les descriptions, plus de portraits humains, mais cela fait le job.
Le fond : C'est là que réside l'intérêt de l'ouvrage.
Patrice Haubéry est reporter mais pas n'importe lequel. Il tourne et produit des reportages pour des entreprises privées la plupart qui souhaitent promouvoir des grands chantiers de BTP. C'est un métier méconnu dont je ne connaissais rien! Et sur lequel j'ai appris beaucoup. Il voyage beaucoup, quelle chance! Et c'est au cours de ces voyages qu'il a frôlé la mort à maintes reprises.
Il témoigne d'une autre époque, où il n y avait pas de drones et où les images se faisaient à leurs risques et périls. Pour moi cela a constitué l'intérêt principal de ces histoires. En apprendre sur ce métier, sur ces hommes derrières ces grands chantiers et sur ces immenses ponts, tours et autres qui dépassent notre condition d'homme.
Ils nous remettent à notre place, et ces histoires de quasi mort également, nous rappelant que nous sommes peu de choses et que tout peut basculer en 1 instant.
Une belle leçon de vie, et je l'ai lu sans aucune peine, mon seul reproche est l'approche stylistique trop froide et scientifique par moments.
Chacun en jugera.

Récit hors-norme d'un homme miraculé. Cameraman de talent, Patrice Haubery frôle la mort souvent dans l'exercice de ses fonctions et dans des circonstances extrêmes. En lisant, j'avais l'impression de voyager avec lui et aussi de vivre les mêmes péripéties. Ce livre se lit très vite et facilement. Merci au concours Masse Critique !