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Point de départ, les Lulus : Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien., liés par un simple slogan : « Tous différents, mais indissociables. Liés par des confidences ténébreuses … des craintes partagées … et des silences complices ».
Luce les a rejoints. Une gamine prise en amitié par la bande des orphelins.
Avec le tome précédent, ils ont découvert que tous les allemands n'étaient pas des diables, mais Hans a été victime de la guerre.
Ils se retrouvent donc condamnés à reprendre la route qui les mènera au familistère de Guise (1), une petite ville de 1500 âmes qui donne son nom à ce troisième tome, « le tas de briques » que Jean Baptiste André Godin a fait construire à proximité de son usine de poêles, un «  Versailles social ».
Comme il est rappelé en bas de page, la lecture du roman graphique de Hautiere et de François « de briques et de sang » est une belle opportunité de se lancer dans la découverte de ce lieu unique.
Les dessins sont toujours à la hauteur du récit et nous restituent toutes les émotions.
La joyeuse bande ne comprenant pas l'allemand, ne pourra pas constaté le doute qui s'installe dans les troupes allemandes sur le bien fondé de leur combat.
Les hasards de la vie vont la conduire vers où elle ne devrait pas aller !
Un très bon cru … à suivre tome 4

(1)
Étymologiquement « établissement où plusieurs familles ou individus vivent ensemble dans une sorte de communauté et trouvent dans des magasins coopératifs ce qui leur est nécessaire », construit en s'inspirant du phalanstère de Charles Fourier, le familistère de Guise, situé dans la commune de Guise, dans le département de l'Aisne, voulu par l'industriel Jean-Baptiste André Godin pour l'hébergement de ses ouvriers, est un haut lieu de l'histoire économique et sociale des xixe et xxe siècles.
Le familistère de Guise fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 juillet 1991. Depuis 2010, il accueille un musée, classé musée de France au sens de la loi no 2002-5 du 4 janvier 2002.
Le Familistère comprend plusieurs ensembles de bâtiments :
* le « Palais social », formé d'un pavillon central encadré par deux ailes de taille un peu plus modeste, destiné à l'habitation, le pavillon Landrecies et le pavillon Cambrai, situé à l'écart du Palais social en face de son aile droite, lui aussi destiné à l'habitation. C'est le bâtiment le plus tardif, construit en 1883-1884,
* la nourricerie et le pouponnât, à l'arrière du pavillon central du Palais social, détruit pendant la Première Guerre mondiale,
* le bâtiment des économats, en face de l'aile gauche du Palais social,
* le bâtiment des écoles et du théâtre, en face du pavillon central du Palais social,
* la buanderie, bains et piscine, située sur l'autre rive de l'Oise, du côté de l'usine.
Pour ce qui est de la théorie, on pourra lire :
Si Godin se proclame fouriériste, il n'en est pas pour autant un disciple fervent qui appliquerait l'intégralité de la théorie : selon lui, tout dans Fourier n'est pas applicable, et d'autres que lui influencent sa pensée. On retrouve dans le Familistère l'influence d'un mouvement coopératif ancien, et en particulier l'application des principes de la coopération anglaise théorisés par Robert Owen et les « Équitables Pionniers » de Rochdale. Ces principes apparaissent dans le fonctionnement des économats, magasins coopératifs installés par Godin en face du Familistère, où les produits de première nécessité sont vendus au comptant et dont les bénéfices sont répartis équitablement entre les acheteurs. On retrouve tout particulièrement cette influence dans l'importance que Godin accorde à l'éducation des enfants, mais aussi des adultes. Il fait construire des écoles, mixtes et obligatoires jusqu'à 14 ans (à l'époque, la loi autorise le travail des enfants à partir de 10 ans), un théâtre et une bibliothèque et multiplie lui-même les conférences pour enseigner à ses salariés les « bienfaits de la coopération. »
Pour ce qui est de la critique, on pourra lire :
En 1872, Friedrich Engels, dans La question du logement, évoque le Familistère de Guise : « Aucun capitaliste n'a intérêt à édifier de telles colonies, aussi bien il n'en existe nulle part au monde en dehors de Guise, en France ; et celle-ci a été construite par un fouriériste, non comme une affaire rentable, mais comme expérience socialiste. ». En 1886 à l'occasion d'une réédition de ce texte il précise cependant : « Et celle-ci est devenue finalement, elle aussi, un simple foyer d'exploitation ouvrière. »
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Les Lulus poursuivent leur voyage en traversant 1916 du mieux qu ils peuvent. le soufflet retombe un peu me concernant, même si je reconnais que les dernières cases imposent d ouvrir le tome 4 (dans quoi se sont ils fourrés ?! aie aie aiiiiiiiIiiiie ! )
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En bref :
Encore un coup de coeur pour ce 3éme opus.

Les dessins :
Toujours aussi beau, réaliste et plaisant. L'émotion transperce même les dessins.

Le scénario :
Une nouvelle fois ici, les Lulus rencontrent des personnes que la guerre n'épargne pas. Ils viennent en aide à nos jeunes héros, malgré les risques. L'émotion est une nouvelle fois bien présente. Mais les scènes drôles et cocasses aussi.

Pour finir :
J'ai toujours grand plaisir à ouvrir cette BD, et ce tome n'y a pas échappé. Moi qui pensais ne pas aimer les BD, je me laisse happée par ces dessins et cette intrigue historique. J'aime une nouvelle fois ces enfants qui n'ont d'autres choix que de faire face et d'assumer des rôles d'adultes, même si j'aimerai aussi les protéger...
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Je continue l'aventure en compagnie des Lulus avec ce 3ème tome.
Je l'ai autant apprécié que les 2 précédents. Il m'a bien fait sourire avec le langage chti de Gustave et en tant que nordiste, j'ai aussi aimé la description du familistère.
Pour avoir vu l'adaptation cinématographique en avant première. Je ne pourrai dire ce que je préfère. Même si il y a des différences, pour une fois je ne suis ni déçue par l'un ou par l'autre.
Je poursuis avec le tome 4 mais cette fois sans connaître ce qu'il va se passer, le film n'englobant que les 3 premières BD.
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Une année de plus. Les Lulus ont grandit, ils ont quitté leur cabane et nous nous attachons encore plus à eux. La vie qu'ils mènent n'est pas sans difficulté, la guerre est là, les allemands occupent toujours le territoire et les Lulus n'ont pas le « droit » d'être là. Se cacher et essayer de survivre… C'est bien là le plus difficile…
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Je continue l'aventure avec eux !!!
Ils sont tous solidaire et font face à tous les dangers !!!!!
Il faut maintenant quitter la forêt et ils doivent redoubler de vigilance !!!
La faim est toujours très présente...

📖L'odyssée d'un petit groupe d'enfants tout au long des années de la Grande Guerre. 1916. Encore une année qui passe. Quand on n'a pas encore atteint l'âge adulte, une année c'est presque une vie. Orphelins, laissés à leur propre destin dans un monde entré en guerre, les lulus poursuivent leur chemin de survie. Avec la mort de Hans, leur monde a basculé brutalement dans la réalité de cette guerre qu'ils évitaient si bien. S'enfonçant dans la forêt, ils découvrent une cabane qui se présente comme un nouveau signe d'espoir...
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Suite à la mort de Hans, les Lulus partent sur les routes pour échapper à la guerre et à la peur des pluies d'obus. L'hiver est là, mordant et froid. Dans la foret, ils découvrent la maison d'un sabotier qui leur conseille de se cacher dans une grande ville pour passer plus inaperçu. Les Allemands recherchent du monde pour les enrôler de force dans des travaux en Allemagne.
Mais une fois dans la ville de Guise, c'est une partie de cache cache dangereuse qui s'y joue. Les Lulus doivent fuir mais où ?
Ce 3e tome les fait se rapprocher de plus en plus près du danger qu'ils ne l'ont jamais été ! Des petites tensions ont lieu au sein du groupe, et les sentiments se dévoilent.
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Après la mort de Hans, les enfants doivent fuir la zone des combats pour éviter d'être pris entre deux feux. Ils atteignent alors une grande ville où ils vont trouver refuge… mais les allemands ne sont jamais très loin…
Un troisième tome qui continue un récit palpitant sur ces enfants qui tentent d'échapper à la guerre. Même si parfois, il y a des facilités scénaristiques pour que ces enfants survivent à la guerre, c'est plutôt réaliste dans l'ensemble. Les enfants et les différents personnages rencontrés sont aussi tous attachants. L'auteur en profite également pour distiller quelques phrases anti-guerre, très à propos dans cette histoire touchante et réussie.
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Décembre 1915. Quelque part dans une forêt du nord de la France.
Sur les conseils du pilote français qui a tué leur ami allemand Hans, les Lulus ont fui leur cabane en quête d'un endroit où la guerre ne les atteindra pas.
Dans une forêt, ils tombent sur un sabotier, Gaston, qui les aide comme il peut mais ne saurait nourrir cinq bouches supplémentaires. Les Allemands volant tout ce qui se mange, il n'est même pas certain d'avoir encore le minimum pour s'alimenter lui-même. Cependant, il leur conseille de quitter les bois, décidément trop fréquentés par les Boches et de se rendre en ville où ils passeront plus facilement inaperçus. Les Lulus se mettent en route pour Guise, une « grande » ville de six mille habitants. Vont-ils seulement y parvenir et si oui, dans quel état ?

Critique :

L'air de rien, cette BD est très didactique. Après avoir abordé les menstruations dans l'épisode précédent et « peut-on être ami avec un ennemi », cette fois-ci les auteurs vont nous faire découvrir le Familistère de Guise. Une création de l'esprit du scénariste ? Pas du tout ! Un bâtiment voulu par l'industriel Jean-Baptiste André Godin pour l'hébergement de ses ouvriers. N'hésitez pas à vous renseigner à propos de ce bâtiment et de son histoire très captivante, mais vous en saurez déjà beaucoup en lisant la bande dessinée. On y découvrira aussi des soldats allemands écoeurés par la guerre, en convalescence, et pas pressés d'y retourner se faire charcuter. Les Lulus s'y plaisent dans ce Familistère mais une rumeur leur laisse entrevoir un avenir plus souriant, d'autant que les Boches occupent les étages les plus bas du Familistère…
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Ce tome 3 de la guerre des Lulus est plus triste.
Obligé de fuir la cabane qui les avait abrité ces 2 dernières années, nos Lulus parcourent la forêt Même si le danger est partout, ils font de belles rencontres : Gaston un sabotier, Gustave du familistère Godin.
Pas de répit dans cette histoire, même à la fin de ce tome, je n'ai qu'une hâte c'est de lire la suite de leurs aventures.
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