Après avoir découvert Dorohedoro via l'anime produit par MAPPA en 2020, l'attente me paraissait bien trop longue pour espérer voir un jour la conclusion de l'histoire des aventures de Caïman et Nikaido, et ce malgré la qualité impeccable du rendu (Cf ma critique sur l'anime)
Ni une ni deux, je décidais de plonger dans l'univers du manga, sorti de l'esprit bouillonnant de Q.Hayashida !
Durant 23 volumes, on y suit les mésaventures d'un homme à tête de lézard, Caïman, ayant perdu la mémoire et ne sachant plus ni qui il est, ni pourquoi il se retrouve affublé d'une tête pareille. Dans sa quête d'identité et de vengeance, il sera épaulé par Nikaido, jeune femme tenant une boutique de gyozas. La seule solution pour trouver réponse à ses questions ? Mettre chaque mage qu'il trouvera dans sa gueule pour que l'entité se trouvant à l'intérieur lui dise si il est celui qu'il cherche.
Ce "trio" improbable n'est cependant pas la pierre angulaire du récit. En effet, Dorohedoro est ce qu'on peut appeler une oeuvre "choral" dans la même trempe que Durarara !! ou Baccano, où de nombreux personnages se croisent et s'éloignent en permanence, avec leur propre récit et aventures. Pour autant, si l'ensemble peut paraître lourd et indigeste, dû à la multiplication des questions au fur et à mesure de l'histoire, tout trouvera réponse, à un moment ou à un autre. C'est d'ailleurs cette sensation, celle d'être complètement perdu et dépassé par les événements, que recherche l'autrice. Ainsi, on se retrouve au plus près de l'état de Caïman, et l'on partage ainsi mieux sa peine.
Ce bordel organisé évolue sur plusieurs mondes : Celui des Mages, Hole (La cité décharge ou vivent les humains) et l'enfer, lieu des diables. Tout ce beau monde va donc vivre de nombreuses aventures autant improbables que dangereuses, évoluant dans un univers régit par la magie et la violence. Mais ici, cette violence est édulcorée et normalisée par l'auteur, qui mélange tout ça avec un humour noir et cynique à souhait.
L'un des grands point fort de Dorohedoro est d'avoir des sources d'inspirations venant de partout et nulle part et de mélanger différents genres avec brio.
On y voit une sorte de magie dont le fonctionnement est extrêmement organique, lié à la chair même des mages, et dont le produit brut est une sorte de fumée épaisse et dense. Organique, c'est bien le terme qui désigne au mieux ce manga, tant cet aspect est omniprésent tout du long, jusque dans les personnages : Dénudés, découpés, éviscerés, on les découvre sous absolument tout les angles et situations possibles, sans pudeur aucune. C'est cette proximité somme toute particulière qui permet une alchimie entre nous, lecteur, et cette brochette d'allumés !
Si une ambiance presque steampunk se dégage par instant quand on voit quel genre de technologie utilise les habitants, c'est aussi et surtout une ambiance post apocalyptique qui règne sur la ville de Hole.
Chaque ruelles, chaque bâtiments suintent la fumée et la crasse, dite crasse dans laquelle patauge l'espèce humaine en permanence, tenant de survivre à la sournoiserie des mages. C'est dans ce tourbillon de violence graphique et organique, dans ce dépotoir crasseux et étouffant, que tente de survivre nos héros. Oui, car dans Dorohedoro il n'y a pas de place pour un quelconque manichéisme : au fur et à mesure que nous voyons évoluer les personnages, on leur trouve tous rapidement un côté attachant et une certaine justification censée dans leurs objectifs respectifs.
Dorohedoro, c'est donc une lecture incroyable et unique en son genre. C'est une lettre d'amour aux gyozas. C'est une oeuvre à la fois étrange et agréable, sur laquelle on finit par revenir. Un jour où l'autre.
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Après avoir regardé l'anime sur Netflix, que j'ai adoré, j'attendais avec impatience la réimpression de certain tomes qui étaient en rupture depuis un moment. Ce premier tome ne m'a pas déçue ! le style de l'auteur, un peu crayonné, est très chouette et bien adapté à l'histoire. Certaines pages sont complètement en couleur et d'autres ont quelques touches de couleur seulement et l'ensemble est très esthétique ! Dans ce premier tome, pas le temps de s'ennuyer : on découvre une belle galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres, un univers dont on découvre petit à petit le fonctionnement, et les événements s'enchaînent, pas trop rapidement, mais sans perdre de temps pour autant. Je ne sais pas si j'aurai lu ce manga si je n'avais pas vu l'anime avant, parce que, soyons honnête, en feuilletant rapidement le manga, je ne sais pas si on se rend compte à quel point ce manga est amusant et complètement tordu, mais dans tous les cas, je suis très contente de l'avoir acheté !
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Ayant de nombreuses lectures en commun, c'est mon ami Dramouth qui m'a proposé de lire Dorohedoro, et vu qu'il est généralement de bon conseil, je me suis dit "aller on va jeter un oeil".
Et du coup, ça donne quoi ?
Si je suis lecteur de comics, manga, BD, romans, notice d'instruction, ou que sais-je encore, c'est le manga qui en ce moment me donne le plus envie.
C'est donc avec envie que je me lance dans Dorohedoro, et si j'ai voulu donner sa chance à l'oeuvre, dès le début, le dessin que je trouve assez grossier m'a refroidit.
Si j'arrive à passer outre et m'habitue, le scénario ne m'a pas emballé non plus, j'ai trouvé ce premier tome assez répétitif, je ne me suis pas attaché aux personnages, et il y a pour l'instant de nombreux mystère mais... je ne suis pas forcément impatient de les découvrir...
Si je redonnerais une deuxième chance au titre un jour ou l'autre, vous l'aurez facilement compris, ce tome 1 ne m'a pas du tout convaincu.
Pas de chance, ça ne marche pas à tous les coups !
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"Hole", la ville où nous vivons. Ailleurs, le monde des mages qui fabrique des passerelles vers la mégapole, son terrain d'entrainement pour y exercer sa magie, transformant les gens en insectes, sauriens ou autres.
Un couple, une fille "Nikaido" et un homme à tête de Caïman (victime d'un mage), tous deux sont devenus insensibles à la magie. Ils combattent les mages.
Ce manga en noir et blanc nous transporte dans un monde plutôt glauque, une sorte de pays démoniaque, en noir et blanc, sale. Etrangement le rituel des repas y est important. le couple héros enquête pour savoir comment ils en sont arrivées là, mais les mages veulent leur peau...
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Dans un futur post-apocalyptique, deux populations complètement différentes se côtoient dans un univers lugubre et glauque. [...] Un humour noir pour une série, aux graphismes détonants, qui ne laisse pas indifférent.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Ce type à l'intérieur de ma bouche... Qui-est-ce... ?
Ca ira mieux quand tu auras le ventre plein !!
En tout cas c'est la première fois que j'en vois un faire apparaitre une porte.