Ali Hazelwood, my new auto-buy author ?
Je n'attendais rien de ce roman, encore un enemies-to-lovers à sens unique, basé sur un énorme quiproquo avec tous les ingrédients qui font la spécificité de l'autrice. Il y a les scènes cocasses, le petit crossover qui fait plaisir avec d'autres persos -salut Olive et Adam- ou les ref artistiques -Fast&Furious, Star Wars, TMTC-.
Et surtout le monde des STEM. Dépeint tel quel, il ne fait toujours pas rêver, malgré la gloire, malgré mon amour des sciences. le combat est permanent -n'oubliez pas vos griffes, les amis- et les inégalités homme/femme, les heures à tout va, le manque d'argent vont bon train.
On pourrait se lasser de la redondance, mais bizarrement ce livre avait un truc en plus. La romance est travaillée, saine, avec une recherche constante du consentement. L'histoire est moins potache et nous propose une évolution d'un point de vue psychologique.
Déjà, il y a Elsie, le caméléon. Son manque d'amour propre m'a fait mal. La voir sans cesse mouler son caractère et sa façon d'être avec les autres était exténuant. J'avais du mal à la comprendre tant nous sommes diamétralement opposées. Et en même temps peut-être pas si différente que cela... Dur de toujours devoir plaire aux autres pour être accepté...
Puis vient Jack. Passons le défaut de sa blondeur et ses erreurs de jeunesse. Ce garçon m'a conquise en laissant Elsie se mettre au clair avec elle-même, jusqu'à faire le 1er pas. Et la scène de smut était à tomber, juste grâce à la place du consentement.
Bon par contre, l'autrice avait pour but de jouer avec mes nerfs tellement le slow burn était slow... J'étouffais mon insatisfaction dans mon oreiller mais j'ai aimé être maltraitée pour tant d'amour !
Et en prime, je me suis décidée à ressortir mes cours de thermodynamique, histoire de me réimprégner de cette science que j'aime tant !