Je vais là où m'envoie le gouvernement, entre-temps,je dors autant que je peux.
On m'avait toutefois inculqué qu'on utilise pas d'arme atomique coûteuse sur n'importe quoi- et c'était seulement la deuxième fois qu'on m'autorisait à faire joujou avec.
Huit g, à vue de nez, peut-être 10.
En avant, tas de baboins !Vous vous croyez immortels ?
Un adjudant anonyme de la Grande Guerre, 1918.
« La violence, la force brute, a résolu plus de problèmes dans l'histoire que n'importe quel autre facteur.
Il faut être d'une grande naiveté pour croire le contraire. Ceux qui oublient cette vérité essentielle le paient toujours de leur vie. Et de leur liberté. »
Le major s'est interrompu, avant d'ajouter : «Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi notre système n'a jamais subi de révolution ? L'histoire montre pourtant que chaque type de gouvernement en a connu. Aujourd'hui, les voix dissidentes sont fortes et nombreuses. Alors ?»
L'un des cadets les plus âgés a tenté sa chance :
«Monsieur... la révolution est impossible.
- Certes. Mais pourquoi ?
- Parce que la révolution, la lutte armée, découle de l'insatisfaction et de l'agressivité. Un révolutionnaire doit être prêt à se battre et à mourir. Sinon... c'est juste un beau parleur. Si on isole les agressifs et qu'on les transforme en toutous, les moutons ne poseront jamais de problème.
- Bien tourné ! Il faut toujours se méfier des analogies, mais celle-ci est assez proche des faits. Apportez-m'en une preuve scientifique demain.
A l'école, nous avions étudié certaines armées du passé où les hommes étaient traités comme des esclaves. Le fantassin est un homme libre. Il n'obéit qu'au respect de lui-même, à sa fierté, à l'esprit de corps, et au désir qu'il a d'être aimé et respecté de ses camarades.
- Ace... Il faut qu'on se parle.
- Tu crois? Je ne suis pas de service.
- Il faut que je te parle maintenant. Pose ton bouquin.
- Qu'est-ce qu'il y a de si urgent? Laisse-moi finir ce chapitre.
- Laisse tomber, Ace. Tu veux que je te raconte la fin?
- Si tu fais ça, je t'écrase, dit-il.
Les citoyens de cette société glorifiaient la mythologie des "droits"... mais ils avaient perdu le sens de leur devoir.
L'un de nous avait appris à jouer de la cornemuse chez les Scouts d'Ecosse et, très vite, trois autres vinrent se joindre à lui. Ils jouaient très fort. De toute façon, le son de la cornemuse vous paraît très fort quand vous l'entendez pour la première fois, plus apte à déclencher une rage de dents que le délire musical. Les premiers temps, j'avais eu la nette impression que chaque joueur tenait un chat bien serré sous le bras et lui mordait consciencieusement la queue en mesure.